La dame à la licorne

Je n'avais pas été entièrement convaincue par ma première rencontre avec Tracy Chevalier et sa "Jeune fille à la perle", je le suis encore moins après la lecture aussi laborieuse qu'ennuyeuse de "La Dame à la licorne". Cette récidive, je la dois au challenge PLUMES FEMININES pour lequel je devais lire un roman dont l'action se déroule au Moyen Age, période qui a toute ma sympathie mais pour laquelle, j'en conviens, j'ai un minimum d'exigence.

Mon plus gros reproche à l'encontre de "La Dame à la licorne", c'est le manque de profondeur des personnages. La narration multiple ne fonctionne pas, elle éparpille le récit ; les regards tantôt féminins et masculins des protagonistes sur le déroulement de l'action manquent de nuances d'un individu à un autre.

On sent toutefois la volonté de l'auteure de bien faire et tout ce qui touche au témoignage de l'artisanat des lissiers, cartonniers et artistes qui entrent dans l'art de la tapisserie est bien documenté. Hélas le traitement reste un peu scolaire et la broderie des émotions humaines sur ce canevas ne dessine aucun motif bien précis. Comme dans un tissu aux fils trop lâches, on voit la trame en dessous, et si l'auteur a débuté son roman en tâchant d'emprunter les tournures et le lexique de l'époque, son effort tourne court pour laisser place à des dialogues et à des réactions par trop contemporains qui nuisent à la crédibilité de l'ensemble.

Enfin, le rythme poussif et les scènes sans intérêt qui alourdissent la narration font naître l'ennui et l'envie de lire en diagonale. Un roman qui manque de relief, dommage.


Challenge PLUMES FÉMININES 2018
Challenge des 50 Objets 2018 - 2019

Nicolas des Innocents, artiste en vogue à la cour de France est choisi par Jean le Viste pour créer des tapisseries qui orneront sa nouvelle maison parisienne. Mais lors de leur rencontre, Nicolas tombe sous le charme de Claude, la fille du noble. Il va donc faire de son oeuvre un hommage à Claude, tapisserie qui deviendra célèbre sous le nom de la Dame à la Licorne.

Première déception avec un livre de Tracy Chevalier. Je l'ai trouvé ennuyeux de bout en bout. Pourtant le sujet principal avait de quoi être passionnant (la création de la Dame à la Licorne!), mais ça n'as pas été le cas. L'auteur multiplie les points de vue et les personnages, ce qui fait que je ne me suis attaché à aucun d'entre eux. J'ai trouvé Nicolas des Innocents particulièrement désagréable, suffisant et vulgaire. Trop de détails inutiles, une romance qui ne m'as pas convaincue et une intrigue globale qui se traine ont rendu ce roman long et ennuyeux. Dommage.

Au 15ème siècle, un noble passe commande de tapisseries pour sa salle de réception. Il souhaite y voir représentée la bataille de Nancy mais le peintre Nicolas des Innocents se laisse convaincre par l'épouse de dessiner des licornes à la place. La légende est en marche, il va concevoir l'une des plus célèbres collections de tapisseries de France. Mais tout ceci ne se fait pas sans courir les jupons et quelques manipulations...

C'est moi ou cette histoire c'est Sunset Beach au Moyen-Âge ??? La conception de la tapisserie se retrouve perdue au milieu des affaires volages d'un type loin d'être charmant qui papillonne à tout-va et veut mettre dans son lit tout ce qui bouge ou presque, ainsi que des sentiments d'une petite sotte de quatorze ans et d'une aveugle de dix-neuf, tout en surfant sur une intrigue façon "ah mais je savais pas qu'il savait pas que je savais pas". Bref, vous voyez le topo.
Oui, ce roman est une pure fiction qui ne fait que des suppositions historiques basées sur certaines données bien réelles, mais avions-nous besoin d'assister à la naissance d'une oeuvre via les histoires de luc de son concepteur premier ? Certes, il est intéressant de se rappeler que toute oeuvre d'art a été créée dans un contexte, un atelier, entourée de gens et de situations et qu'on n'a pas la moindre idée de tout cela quand on les admire x temps plus tard. Mais l'emballage ici se concentre beaucoup sur le frivole et a de quoi rappeler les soaps américains. J'ai été plus fascinée, du coup, par la page Wikipédia et une vidéo Youtube qui m'a montré comment un métier à tisser fonctionnait. Franchement, pas très glorieux à mes yeux !
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

J'ai lâchement abandonné ce roman à la moitié du livre... Alors même que :
- L'histoire dans L Histoire m'intéresse, comme la plupart des romans autour d'oeuvres artistiques
- La construction m'intriguait (chaque personnage raconte la première personne "son" morceau de l'histoire de la création de la célèbre tapisserie monumentale)
- J'avais pour objectif de lire un livre se déroulant au Moyen-Âge pour mon prochain club de lecture (bon, c'est toute fin du Moyen-Âge, mais ça passait...)
- On m'a souvent dit beaucoup de bien de Tracy Chevalier (mais La jeune fille à la perle ne m'a pas laissé un souvenir impérissable)
Et malgré tous ces points, j'ai décidé d'abandonner à la moitié par manque d'entrain, d'envie, de curiosité et d'attrait pour le style et les personnages... Je mets tout de même quelques bribes d'étoiles pour l'originalité de la construction et la maîtrise d'une telle narration. La "rencontre" ne s'est encore pas faite... peut-être suis-je sur une mauvaise suite de déception...

Avec le récital des anges et La vierge en bleu, Tracy Chevalier m'avait jusqu'ici régalée de sa plume. C'est avec un plaisir fou que je me suis d'ailleurs lancée dans ce troisième roman de l'auteur. J'ai cependant très vite compris que je n'allais pas autant l'apprécier que les précédents.

L'histoire prend ici place au Moyen Age, alors que la Renaissance commence à pointer le bout de son nez. Ce n'est pas une période historique qui m'emballe plus que ça. Mais j'étais après tout tout à fait ouverte à une belle découverte. Néanmoins, cette période historique a été selon moi dès les premières pages sous exploitée. Ce qui fait le charme des romans de Tracy Chevalier, c'est la capacité de l'auteur à créer une atmosphère, à nous plonger dans la vie de personnages éloignés de nous temporellement et/ou spatialement. Malheureusement, je n'ai pas été transportée dans ce cas-là. En effet, l'auteur met l'accent sur l'explication de l'intrigue et l'introduction des (trop?) nombreux personnages. Mais on n'a pas l'impression qu'ils font partis d'un cadre très particulier. (Bon, à part pour le "mon seigneur et maître" ^^) Il n'y avais pas cette ambiance prenante et pesante qui nous tient aux trippes pendant toute la lecture.

J'ajouterai qu'en plus d'avoir loupé l'aspect historique du roman, l'intrigue amoureuse n'a pas été non plus transcendante. J'avais parfois l'impression de me retrouver dans un roman harlequin, où tout ce qui se passe dans l'histoire, c'est un homme et une femme qui se rencontre et tombent amoureux. Si la partie autour de Nicolas des Innocents passe encore, je suis passée par dessus les passages consacrés à Georges de la Chapelle et ses proches. Il y avait un déséquilibre entre les deux histoires, l'une prenant le pas sur l'autre.

J'ai quand même su apprécier les efforts de l'auteur pour rendre le texte dans un style assez moyenâgeux tout en restant compréhensible. Elle est vraiment douée pour écrire. C'est la mise en contexte et l'intrigue de fond qui lui ont fait défaut pour ce roman. Selon moi, La dame à la licorne ne vaut pas ses autres livres !

Paris, fin du 15e siècle. le peintre Nicolas des Innocents est convoqué par Monseigneur le Viste, qui lui commande des esquisses pour une tapisserie représentant la bataille de Nancy. Après avoir rencontré l'épouse et la fille de son commanditaire, qui l'ont séduit, il le convainc de choisir une chasse à la licorne, prétexte à représenter les deux femmes.

Avec ce livre, nous découvrons un art méconnu, celui de la tapisserie et nous apprenons beaucoup de choses sur l'époque, ses moeurs, son artisanat, etc. Mais il s'agit avant tout d'un roman (l'auteur ne fait qu'extrapoler à partir des maigres informations qui sont parvenues jusqu'à nous) et on nous raconte aussi l'histoire de ses personnages, entre vie quotidienne, religion, amours et grivoiseries.

Le style est plaisant et l'auteur a pris soin d'utiliser les termes techniques pour servir son propos efficacement. le récit est fait à la 1e personne et le narrateur change à chaque chapitre, ce qui m'a un peu dérangée, car ces narrateurs sont nombreux.

J'ai apprécié la description de l'époque et appris beaucoup de choses sur l'art de la tapisserie. Pour le reste, je dois dire que les histoires de coucheries du peintre m'ont assez rapidement ennuyée. La place qui leur est donnée a son importance dans l'intrigue, mais ce n'est pas très passionnant et on sait d'avance comment ça va finir. D'ailleurs les personnages sont dans l'ensemble un peu trop effleurés, pas assez approfondis pour véritablement susciter l'intérêt, à une ou deux exceptions près.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Si la jeune fille à la perle fait incontestablement partie de mes livres préférés, il n'en est rien pour la dame à la licorne.
Je pensais naïvement me plonger dans la découverte de l'art des tapisseries.
Si il y est fait mention sur quelques chapitres, le livre porte essentiellement sur l'attirance physique et ses conséquences...
La position de la femme à cette époque y est très superficiellement traitée.
Dans l'ensemble, cette oeuvre m'a déçue.
Heureusement, la plume de l'auteure est telle, qu'elle m'a permis d'aller au bout de ma lecture.
Déception donc en ce qui me concerne, mais qui ne m'empêchera tout de même pas de réitérer avec Tracy Chevalier.

Là encore, un livre de Tracy Chevalier me déçoit... le seul intérêt que je trouve à ses livres sont ses descriptions des méthodes artistiques, qui sont absolument passionnantes. Pour le reste, l'intrigue, les personnages, c'est relativement convenu et parfois assez gênant voire un peu pervers.

Je me retrouve dans l'avis de delde, j'ai adoré "la jeune fille a la perle" mais je n'ai pas réussi a rentrer dans cette histoire. Je suis déçue.

Lecture plaisante, sans plus. Une lecture de vacances. Manque de profondeur et les personnages ne sont pas très attachants.