AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 1036 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« La dame à la Licorne » est le second roman de Tracy CHEVALIER que je lie après « La jeune fille à la perle ».

Cette fois-ci, l'auteur nous transporte au Moyen-âge à travers l'histoire de ces fameuses tapisseries mondialement connues et que l'on peut admirer au musée Cluny de PARIS.
La particularité de ces tapisseries est que nous ne savons pas à ce jour par qui elles ont été réalisées. La seule chose à peu près connue est l'origine de la commande, grâce aux armoiries peintes dessus et qui appartiennent à un magistrat de haut rang d'origine lyonnaise issu de « la famille le Viste ».
Partant de là, la romancière s'est plut à imaginer les conditions de leur création.

Le noble Jean le Viste désire orner les murs de sa grande salle de réception de grandes tapisseries. Pour cela, il va faire appel à Nicolas des Innocents, un peintre miniaturiste renommé à la cour du roi de France Charles VIII, pour réaliser celles-ci. Autour d'une trame historique et romanesque, nous allons suivre le parcours du peintre, entre Paris et Bruxelles. La passion que Nicolas des Innocents entretient avec les femmes va nous entrainer dans le dédale des relations hommes/femmes, nous faire connaitre les métiers (notamment les lissiers, les tapissiers…), les us et coutumes du Moyen-âge.

J'ai beaucoup aimé le style narratif utilisé par Tracy CHEVALIER en faisant intervenir, chacun leur tour, les différents protagonistes de l'histoire. Ce livre est un bon roman historique qui se lit avec plaisir. L'auteur nous fait découvrir avec justesse la société de la fin du XVème siècle dans ce Paris médiéval et surtout nous donne très envie d'aller contempler ces tapisseries au musée Cluny.
Commenter  J’apprécie          374
Je sors assez déçue de ma lecture après avoir beaucoup apprécié la jeune fille à la perle du même auteur.
Tracy Chevalier nous emmène cette fois dans le monde des artistes lissiers.

Jean le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents pour orner les murs de sa demeure parisienne et surtout en tirer un certain prestige. Nicolas des Innocents est un miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Dessiner les esquisses de gigantesques tapisseries est très loin de ce qu'il fait d'habitude. Mais après avoir entrevu la fille de jean le Viste, la jolie et intrépide Claude, il décide d'accepter la commande. Il arrive sur les idées de la femme de Jean le Viste à convaincre celui ci de ne pas choisir de grandes scènes de chasse et de batailles pour les tapisseries mais au contraire des femmes et des licornes. Nicolas des Innocents va s'inspirer de Claude pour dessiner.

On suivra Nicolas des Innocents jusque dans les ateliers du lissier Georges de la Chapelle à Bruxelles qui va être confronté au plus grand défi de sa carrière dans un délai très court.


j'ai eu un peu de mal avec la narration qui fait alterner tous les personnages. J'en ai ressenti une certaine superficialité.
Enfin, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Claude est une jeune fille arrogante égoïste et capricieuse qui se jette à la tête de Nicolas. Celui ci n'a rien d'un innocent et trousse tout ce qu'il peut sans se soucier des conséquences. Il est imbu de sa personne et arrogant.

Le couple Claude et Nicolas ne m'a pas du tout convaincu. Je n'ai pas ressenti d'émotions ou de véritables sentiments. Claude le veut pour embêter ses parents. Nicolas la veut parce que c'est une jolie fille riche.

J'ai préféré découvrir le travail des lissiers. le personnage d'Aliénor est celui que j'ai préféré.

Une lecture en demi teinte.

Commenter  J’apprécie          330
Lecture plaisante, intéressante aussi, mais un récit conté par un peu trop de narrateurs, un différent à chaque chapitre, ce qui ne laisse pas le temps de s'attacher aux personnages. J'ai davantage apprécié "Prodigieuses créatures" et "La dernière fugitive". Comme il se lit vite, ne renoncez pas à cette jolie lecture malgré tout.
Commenter  J’apprécie          270
Entre Paris et Bruxelles, en gros du carême de 1490 à celui de 1492, nous allons suivre le projet puis la réalisation des six tapisseries constituant l'oeuvre de la Dame à la licorne.
Nicolas des Innocents, miniaturiste à la cour du roi de France, est sollicité pour réaliser les esquisses de ce qui deviendra la célèbre tapisserie pour le compte de Jean le Viste, président à la Cour des Aides. Bien qu'inaccoutumé à ce genre de tâche, Nicolas accepte pour approcher la jolie Claude le Viste car Nicolas est toujours partant pour soulever les jupons de ces dames quel que soit leur statut et surtout sans tenir compte du tout des conséquences possibles de ses actes.
Pour l'éloigner, on l'envoie à Bruxelles chez les lissiers charger de réaliser le travail.
Ainsi nous découvrons comment a germé l'idée de cette tapisserie dont le thème est nouveau, les étapes de sa réalisation, les contraintes liées à la fourniture des matières premières, celles conditionnées par les délais fort courts accordés par le dur Jean le Viste avec les interdictions imposées par la Guilde des lissiers comme ne pas tisser à la lumière artificielle, ne pas permettre à une femme de tisser ce qui est très intéressant d'autant que le style de Tracy Chevalier est bien agréable à lire. Bien que cette histoire ne respecte pas la vérité historique car on en sait pas grand chose sur l'oeuvre en question, cela semble tout à fait vraisemblable.

La multiplication des voix, celle de Nicolas, de Claude, de sa mère, des lissiers Christine du Sablon, son mari Georges de la Chapelle et leur fille Aliénor etc, aurait pu être gênante ce qui n'a pas été le cas.. En effet, tant de points de vue permet de cerner les enjeux différents des personnages impliqués dans ce travail.

Ce qui m'a semblé pesant, ce sont les « amours » de Nicolas. Je n'ai pas trouvé crédible ce fil. C'est un séducteur, on est d'accord, il trousse tout ce qui bouge. Bon. Claude, sans tenir compte des répercussions est prête à tomber dans ses bras. Aliénor, qui a l'air bien plus subtile, se laisse prendre elle aussi prendre dans ses rets… Bof..

Commenter  J’apprécie          264
J'avais adoré Mon nom est rouge, d'Orhan Pamuk, appréciant de retrouver dans le roman références historiques et artistiques. J'attendais donc beaucoup de ce bouquin de 350 pages. J'ai rapidement déchanté dans les 100 premières pages : la composition de Tracy Chevalier est celle d'un bon lissier, du bel ouvrage, mais on voit toute la trame de la tapisserie... c'est sans réelle surprise, et la qualité d'écriture n'est pas celle de Pamuk.
Cependant, une fois la suite de cette déception "digérée", je me suis mis à apprécier ma lecture à sa juste hauteur :
L'auteure nous fait partager avec sensibilité les rapports amoureux de ses personnages, avec un érotisme mêlant amour courtois et modernité. Nicolas le bien nommé "des innocents" en est le fil directeur, peintre un peu superficiel -quoique profond, voire dépressif à ses heures- et coureur. Il n'est que la licorne, usant de sa corne magique, par laquelle les femmes se révèlent à elles-mêmes. Ces femmes, Claude, Geneviève, Marie-Céleste, Aliénor, sont les véritables héroïnes.
Tracy Chevalier nous offre ce roman d'amour dans un contexte artistique et historique parfaitement maîtrisé. le rapport au statut de la femme, à la religion, au mariage arrangé, à la famille, au travail, aux moeurs en général, de cette société de la fin du XVème siècle sont bien rendus, et l'on découvre aussi avec intérêt les aspects plus techniques de l'art des lissiers et miniaturistes.
En conclusion donc, une lecture non transcendante, facile et agréable, sentimentale et dans une veine nettement "féminine" (sujet d'exploration aussi pour moi... ;)) ) -mais un net cran au-dessus d'un Harlequin il me semble... - , qui ouvre aussi sur des connaissances artistiques et historiques plus pointues.
Commenter  J’apprécie          248
Cette lecture est ma dernière de l'année 2015. Je l'ai choisi car je viens de perdre ma Maman et je savais que Mme Chevalier me transporterait dans un autre univers paisible et poétique. le défi fut relevé. Evidemment ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu mais la douceur de l'écriture me fit beaucoup de bien. Je connaissais les reproductions de la tapisserie de la dame à la licorne, mais je sais maintenant qu'elle se trouve au musée de Cluny, je connais la technique des mille-fleurs et la signature du lapin….
Commenter  J’apprécie          132
L'auteure a brodé une histoire inventée de toutes pièces autour des superbes tapisseries « La Dame à la Licorne » qui se trouvent au musée national du Moyen-Âge (anciennement le Musée de l'Abbaye de Cluny). de l'origine de l'oeuvre on ne sait pas grand-chose sauf qu'elle fut effectivement commanditée par Jean le Viste, personnage influent à la cour du roi Charles VII. C'est la seule partie exacte du roman.
Pour les amateurs de Moyen-âge, d'histoire, de corporations, de tapisserie, d'intrigues amoureuses !
On passe un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          130
Un joli livre qui se déplie par la voix de chacun des personnages : commanditaires, modèles, suivantes, domestiques, artistes ou lissiers... Un "pourquoi pas" de ce qu'a pu être la création de ces sublimes tapisseries de dames et de licornes, au seul désir de Tracy Chevalier... (si ces œuvres vous fascinent, lisez le petit ouvrage de Yannick Haenel : "A mon seul désir" qui, pétri de sensations, vous fera voir ces dames d'un autre œil...)
Commenter  J’apprécie          120
S'il est vrai que ce roman fait passer un bon moment de divertissement tout en apprenant beaucoup de choses sur l'art de la tapisserie à la fin du Moyen-Âge et qu'il donne envie d'aller au musée de Cluny, j'ai néanmoins un avis plus nuancé sur ses qualités littéraires. J'ai parfois eu l'impression de lire soit un exposé savant justement, soit une romance assez naïve. Toutes les femmes semblent fascinées par Nicolas, sans qu'on sache vraiment pourquoi - un séducteur lâche qui refuse d'assumer ses actes. Mais comme dans la tapisserie, les femmes sont à l'honneur et sont les véritables héroïnes, avec notamment Aliénor qui est assez touchante dans sa recherche du bonheur.
Commenter  J’apprécie          100
Une lecture intéressante pour les amateurs de tapisserie et encore plus pour ceux qui ont eu la chance d'admirer La Dame à la licorne au musée de Cluny.

L'action se situe au XV ème siècle et l'intrigue couvre toutes les étapes de réalisation des tapisseries, depuis la désignation de l'artiste qui les a dessinées jusqu'à leur installation dans la demeure du commanditaire.

Tracy Chevalier nous permet ici de découvrir l'univers de la tapisserie médiévale en décrivant de manière relativement détaillée les procédés utilisés par les maîtres lissiers de l'époque. L'artiste peintre Nicolas des Innocents, qui est indirectement à l'origine du thème des tapisseries et en a réalisé les premières ébauches, est présenté par l'auteure comme personnage principal. Cependant, il sera rapidement relégué à un rôle étrangement passif d'observateur et témoin de la gestation et l'accouchement de "son" oeuvre par quelqu'un d'autre, déplaçant ainsi tout le mérite (et par la même occasion le génie créatif) de l'Artiste vers l'Artisan, symbolisé ici par le Maître lissier Georges de la Chapelle.

Les personnages n'ont qu'assez peu de relief et nous pourrons finalement suivre, à travers leurs caractéristiques et leurs actions, le fil du tissage des tapisseries plus que celui du récit.

C'est un parti pris choisi par l'auteure mais qui ne gâche pas du tout le plaisir de la lecture.

Roman instructif et assez agréable à lire donc !
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (2643) Voir plus



Quiz Voir plus

Prodigieuses créatures

Que cherche les deux amies sur la plage ?

des cacahuêtes
du sable
des fossiles
du poisson

7 questions
196 lecteurs ont répondu
Thème : Prodigieuses créatures de Tracy ChevalierCréer un quiz sur ce livre

{* *}