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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Si vous ne connaissez pas Slim Callaghan, c'est le moment de vous y mettre.
Callaghan est le privé créer en 1938 , je crois, par Peter Cheney. Longtemps on a pensé qu'il était un des premiers représentant du roman noir à l'anglaise.
Slim Callaghan est un vrai Britannique, qui évolue dans le Londres que connaît bien l'auteur.
Bon je vous prévient, ici le ton est résolument daté. Il pourrait vous paraitre totalement déplacé (le revoir masculin sur les femmes serait heureusement aujourd'hui censuré). Il serait même insupportable. On pourrait aussi dire que les propos et les dialogues de l'auteur sont carrément artificiels. Et pourtant, Slim Callaghan est sans doute la meilleur doublure d'Hercule Poirot mais en version totalement dépoussiérée. Et même parfois, Peter Cheney lui prêtait quelques bons mots avec son incroyable bagou.
Bref un pan de la littérature policière britannique à découvrir...
Lien : https://collectifpolar.com/
Callaghan est le privé créer en 1938 , je crois, par Peter Cheney. Longtemps on a pensé qu'il était un des premiers représentant du roman noir à l'anglaise.
Slim Callaghan est un vrai Britannique, qui évolue dans le Londres que connaît bien l'auteur.
Bon je vous prévient, ici le ton est résolument daté. Il pourrait vous paraitre totalement déplacé (le revoir masculin sur les femmes serait heureusement aujourd'hui censuré). Il serait même insupportable. On pourrait aussi dire que les propos et les dialogues de l'auteur sont carrément artificiels. Et pourtant, Slim Callaghan est sans doute la meilleur doublure d'Hercule Poirot mais en version totalement dépoussiérée. Et même parfois, Peter Cheney lui prêtait quelques bons mots avec son incroyable bagou.
Bref un pan de la littérature policière britannique à découvrir...
Lien : https://collectifpolar.com/
Citations et extraits (5)
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Tu as raison, Slim, admet Le Clerq. C’est marrant plus une chose est évidente et moins on la voit. Tu as encore quelque chose à me sortir ?
- Ma foi, dis-je d’un air modeste, il est un autre point qui me paraît évident. Connaissons-nous quelqu’un qui ait été au courant de la visite que devait me faire Anne de Guerrac ? Oui, M. John X. Vowles…, et ceci pour la raison très simple qu’il s’est ramené quelques instants après qu’elle m’ait quitté. Il savait qu’elle venait me voir et il m’a laissé entendre qu’elle était pourrie jusqu’à la moelle, en ajoutant qu’elle était connue de tous les flics de France.
- Ma foi, dis-je d’un air modeste, il est un autre point qui me paraît évident. Connaissons-nous quelqu’un qui ait été au courant de la visite que devait me faire Anne de Guerrac ? Oui, M. John X. Vowles…, et ceci pour la raison très simple qu’il s’est ramené quelques instants après qu’elle m’ait quitté. Il savait qu’elle venait me voir et il m’a laissé entendre qu’elle était pourrie jusqu’à la moelle, en ajoutant qu’elle était connue de tous les flics de France.
- V’là c’que j’avais à vous dire, Callaghan. Remarquez, z’ês pas forcé de me croire… Mais je vous le répète, elle est camée, camée jusqu’aux oreilles. Vous verrez, vous me remercierez de vous avoir évité des ennuis. Vous seriez pas le premier qu’elle ait fait tourner en bourrique. Quand je suis allé la voir ce soir…
- Pourquoi es-tu allé la voir ? Je gueule.
- Mollo, mollo ! J’aime pas qu’on me bouscule !
Je me lève, me plante au-dessus de lui et l’attrape sans ménagement par les revers de son manteau.
- Ce que tu aimes ou pas, je m’en bats l’œil. Pourquoi es-tu allé la voir ?
- Pourquoi es-tu allé la voir ? Je gueule.
- Mollo, mollo ! J’aime pas qu’on me bouscule !
Je me lève, me plante au-dessus de lui et l’attrape sans ménagement par les revers de son manteau.
- Ce que tu aimes ou pas, je m’en bats l’œil. Pourquoi es-tu allé la voir ?
- C’est simple comme bonjour, crâne de piaf. Le petit malin qui a donné cet argent à Anne de Guerrac l’a fait en sachant très bien qu’elle allait me le remettre et dans l’espoir que, quand je découvrirais que les fafiots sont faux, je lui dirais d’aller se faire monnayer ailleurs et je refuserais de me mêler à cette affaire. Et il est évident qu’elle tenait cet argent d’un tiers. Elle ne l’a pas eu dans une banque, tout de même ! Les banques n’ont pas l’habitude de distribuer des faux billets.
Vowles Tortille son fessier dans le fauteuil où s’était assise la môme de Guerrac. Il me lorgne nerveusement à travers le rideau de fumée que dispense ma grosse pipe coudée. Mon feutre noir posé sur le coin de l’œil. Je le regarde fixement, sans chercher à dissimuler le dégoût qu’il m’inspire.
Au bout d’un moment, il retrouve son assurance et ses yeux se plissent d’un air cochon derrière les verres épais de ses lunettes.
Au bout d’un moment, il retrouve son assurance et ses yeux se plissent d’un air cochon derrière les verres épais de ses lunettes.
J’allume une cigarette, histoired e le faire lanterner, et lui adresse un sourire futé.
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"Callaghan remet ça" d'après Peter Cheyney.
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