Lorsqu'on donne un prénom à un garçon, rempli d'inspiration, il faut garder en mémoire qu'un jour quelqu'un pourrait être amené à murmurer ce prénom à son oreille...
Qu'avaient donc en tête M.Mrs Cust quand ils prénommèrent leur fils Alexandre-Bonaparte ?
Qu'en pense Hercule ?... Que les inspirés méconnaissent l'inspiration ? Pour lui, dans un cerveau bien équilibré (comme le sien) l'intuition, la divinisation inspirée n'existe pas...
Et pourtant, c'est inspiré par Hastings que Poirot démêlera cette affaire...
Une simple comptine enfantine éveillera les petites cellules grises de notre Belge insulaire...
Revenons à l'histoire.
Poirot aime avoir les idées claires et nous savons que notre Hercule est un homme de lettres...
Cependant, en recevant une lettre à son domicile londonien, lui signalant un "événement" dans la petite ville de Andover, dans le comté du Hampshire, ça le trouble..
Le message "énigmatique", tout comme la signature "
A.B.C"...mais aussi quelque chose qu'il n'arrive pas à définir..
Poirot, du haut de sa belgitude, sait que les lettres anonymes (
A.B.C ne signifiant pas grand chose si ce n'est le b.a.ba de l'alphabet) sont d'une lâcheté sans nom...
4 lettres...pas mieux
4 meurtres...le compte est bon....
Hercule sait que rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant....et que si il est bon de ne rien dire avant de parler, il est encore plus utile de réfléchir avant de penser...(Pierre Dac)