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Hercule Poirot reçoit une curieuse missive signée A.B.C., annonçant un crime dans une ville dont le nom commence par A, pour une date donnée. Faut-il y croire ou est-ce l'oeuvre d'un plaisantin ? le jour J, un meurtre a bien lieu. Il ne saurait être question d'une coïncidence. Encore moins quand une nouvelle lettre arrive, du même A.B.C., annonçant un deuxième assassinat dans une ville en B.
Poirot, Hastings, la police et les proches des victimes vont essayer de stopper l'infernal A.B.C. chacun avec ses moyens.
Agatha Christie nous propose ici une nouvelle enquête du détective à l'honorable moustache qui profile le tueur (le terme était-il déjà utilisé à cette époque ? Pas dans le roman en tout cas, mais la démarche y est.) et enrichit sa vision de ce dernier au fil de ses crimes. Évidemment, nous ne saurons le cheminement de sa pensée qu'une fois qu'il aura résolu l'énigme. Pour une fois néanmoins, le lecteur pouvait presque l'anticiper.
J'avais lu le titre adolescente et j'avais oublié toute l'histoire. Cette relecture m'a surprise par le sentiment de modernité qu'elle m'a donné. Peut être parce que j'associe les tueurs en série à une mode littéraire bien plus récente que les années 30 où le livre fut écrit. Peut-être parce que plusieurs femmes font partie du petit groupe de proches des victimes qui s'activent pour obtenir justice, loin de l'image de la femme fragile et apeurée qu'il faut protéger.
En tout cas mon ressenti est meilleur que celui de ma première expérience.

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Hercule Poirot est maintenant un détective à la retraite, enfin, jusqu'au jour où il reçoit une lettre mystérieuse signée par un certain A.B.C.. Ce dernier annonçant la date et le lieu de son crime. Poirot reprend alors du service et apporte son aide au détective Hastings. le meurtre annoncé est bien eu lieu, la victime est une femme dont le nom commence par A et commis à Andover. Et près de son corps est retrouvé un guide de chemin de fer A.B.C.. Poirot reçoit une seconde lettre, annonçant un crime à Bexhill. Cette fois, le nom de la victime commence par la lettre B. Qui est cet individu qui tue les gens par ordre alphabétique ? Est-ce un tueur en série ou une personne dérangée ?
Poirot va devoir faire appel à toutes ces petites cellules grises pour démêler le vrai du faux et interpréter les indices qui mèneront au coupable.
Une lecture très plaisante même si ce n'est pas le meilleur livre des enquêtes d'Hercule Poirot. Et le dénouement est surprenant.
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ABC contre Poirot est une aventure plutôt agréable du célèbre détective.
Pas la meilleure aventure d'Agatha Christie, mais tout de même un plaisir !
Je lui trouve toutes les qualités d'un bon Hercule Poirot : une intrigue complexe dont les noeuds ne se dénouent qu'à la fin, des personnages savoureux, et… et le détective lui-même ! C'est en effet un Poirot pleinement en forme, toujours aussi savoureux qu'on voit s'agit dans ABC contre Poirot. Et puis il y a ses rebondissements, cette légèreté, ce côté délicieusement suranné qui n'appartient qu'à Agatha elle-même… Délectable !
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Lorsqu'un dangereux maniaque se met en tête de se servir de Poirot comme d'un hochet, les méninges hypertrophiées de notre détective belge préféré font des étincelles.

Mesuré et minutieux, il progresse sans hâte, à pas feutrés, sans jamais céder à la facilité des évidences. S'il paraît hésiter par moment, c'est pour mieux donner l'estocade à sa proie dont on se doutait qu'elle n'était pas blanche.

Seul le choix de faire du Capitaine Hastings l'oeil du lecteur est à la rigueur critiquable. Un narrateur omniscient se serait en effet avantageusement immiscé dans les états d'âme des protagonistes, pour le coup un tantinet délaissés.

Mais ne boudons pas notre plaisir : ce duel à fleurets mouchetés entre deux éminences grises est un régal !
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Rendez-vous compte, quelqu'un ose défier Hercule Poirot ! Ce dernier apprend en effet le décès d'une femme, Alice Ascher, à Andover… quelques jours seulement après avoir reçu une lettre signée A.B.C. lui suggérant d'aller justement voir du côté d'Andover le jour même du meurtre. Poirot est donc en alerte lorsqu'il reçoit un second courrier du même individu lui donnant rendez-vous à Bexhill…
Ce livre, découvert il y a des années de cela au collège, a beaucoup compté dans mon goût pour la littérature, et plus particulièrement pour la littérature policière. Une intrigue solide, de multiples rebondissements… et un enquêteur hors pair ! Il n'est ainsi pas étonnant qu'ensuite, j'ai dévoré des centaines de romans policiers…
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Un Agatha Christie, avec mon enquêteur à moustache préféré ET une intrigue reposant sur un tueur en série, je dit banco d'office! ;)

Et à la lecture je n'ai pas été déçu: l'autrice prend le temps d'une intrigue reposant sur un tueur froid, énigmatique. Elle mettre dans le récit des éléments d'intrigues secondaires qui éclaire le raisonnement de notre moustachu belge.

Bon j'étais à des kilomètres de trouver l'assassin mais c'est peut-être à ça qu'on reconnait un grand Agatha Christie, non?
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Mon premier Agatha Christie, choisi au hasard d'une bibliothèque de camping. Et je ne suis pas déçue par le style enlevé, le rythme soutenu, le personnage flegmatique d'Hercule Poirot.

L'intrigue n'est pas très originale mais remettons le contexte : ce livre a été écrit il y a de nombreuses années, et à l'époque, elle l'était probablement. Pour autant, on ne s'en lasse pas et c'est l'habileté avec laquelle sont distillés et camouflés les indices qui fait toute la sève du roman. Et ici, clairement, c'est un coup de maître !

Un très bon moment de lecture so British! Cup of tea obligatoire.
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L'alphabet meurtrier

Lire Agatha Christie c'est effectuer un voyage dans le temps, remonter à une époque où on s'envoyait du courrier postal, le facteur passait même plusieurs fois par jour ! Et pour s'enquérir des horaires des trains, pas d'internet, pas d'application sur son téléphone : non, un bon vieil indicateur des chemins de fer, un A.B.C au pays de sa Gracieuse Majesté.
Rien d'étonnant donc à ce qu'un meurtrier informe poliment Hercule Poirot de son prochain méfait, date et lieu inclus, par une missive signée mystérieusement A.B.C.
Le premier crime, particulièrement sordide, se déroule à Andover : c'est une Mrs Ascher qui en fait les frais. Sur place, peu d'indices, et n'était-ce cet indicateur A.B.C laissé en évidence, l'époux ivrogne aurait été le coupable tout désigné. Second meurtre, cette fois dans une petite et tranquille station balnéaire, à Brexhill : une jeune fille, Betty Barnard, étranglée sur la plage avec sa ceinture. Et à nouveau, l'A.B.C ! Les enquêteurs n'ont aucune piste. Troisième acte, ou plutôt, troisième lettre annonçant un nouvel assassinat, à Churston. Cette fois, le doute n'est plus permis : un individu nargue le grand Hercule Poirot qui ne manquera pas de relever brillamment (cela va sans dire) le défi.
Une intrigue originale et bien menée, du Agatha Christie classique, sans risque de déraillement !
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Un de mes Agarha Christie préférés. Hercule Poirot reçoit des lettres mystérieuses annonçant que des meurtres vont être perpétrés. le meurtrier choisit d'exécuter ses victimes par ordre alphabétique (nom de la victime et lieu du meurtre) et laisse à côté des cadavres un A.B.C c'est-à-dire un guide des chemins de fer. S'agit-il d'un fou ? d'un dangereux maniaque? Hercule Poirot découvre qu'il n'en est rien est que le meurtrier a au contraire un mobile très précis.
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Mon Poirot du mois (de mai mais ceci est un détail, je suis toujours en retard dans mes chroniques 😁) !
Je suis contente, celui-ci était plutôt original. Pas de petit groupe de suspects évoluant dans la sphère du célèbre détective, mais un tueur bien décidé à le faire tourner en bourrique.
Il envoie des lettres à Hercule Poirot en le prévenant des lieux des meurtres et assortit de façon plutôt harmonieuse les initiales des victimes et des villes dans lesquelles elles ont été tuées. Il laisse également près du corps un indicateur des chemins de fer, histoire de pimenter un peu l'enquête.
Je ne vous surprendrai guère en vous révélant qu'à la fin, Hercule Poirot démasquera le-la-les coupable(s), après avoir fait travailler ses petites cellules grises et en s'appuyant sur l'aide précieuse de son fidèle Hastings.
Vivement le prochain tome Hercule !
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