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XXX Holic tome 7 sur 19

Asaoka Suzuka (Traducteur)Alex Pilot (Traducteur)
EAN : 9782845995857
180 pages
Pika Edition (19/04/2006)
4.4/5   94 notes
Résumé :
Watanuki et Dôméki se sont attiré la haine d’une araignée et avec elle sa malédiction. Lorsque Watanuki décide de la prendre entièrement sur lui, Dôméki fait appel à Yûko. Et malgré le fait qu’elle refuse d’exaucer son vœu, il fera tout pour aider son « ami ».

Entre temps, une jeune femme entre dans la boutique. Son vœu : faire disparaître une photo hantée qui recèle un terrible secret.

Watanuki se rend compte des recherches que fait Dô... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans ce tome sept, Watanuki fait encore preuve d'un certain "égoïsme" ou plutôt d'une non prise en compte de son entourage, chose qui a déjà été mise en avant dans le précédent tome. Ce n'est absolument pas voulu, surtout que sa façon d'agir part d'une bonne intention. Cependant, il ne comprend pas encore que ses décisions, ses actions peuvent blesser les gens qu'il aime et ce, même s'il agit dans le but de les aider. Notre héros ne saisit pas encore toutes les nuances de vivre entouré, de dépendre plus ou moins d'autres personnes. Il est difficile pour lui de comprendre cette dynamique particulière. C'est au contact des autres que l'on apprend vraiment, que l'on change, et c'est ce que Watanuki est peu à peu en train de faire. Cela prendra du temps, en particulier à cause de son passé et de son don, mais il y arrivera.

Dans un sens, cela donne un côté plus triste à l'histoire. Notre héros n'arrive pas encore à se rendre compte que certaines personnes, comme Himawari, ne peuvent lui apporter que de la malchance. Il est assez aveuglé par ses propres sentiments. Je pense que cela est en partie dû au fait qu'il ne cherche pas à voir les gens qu'il rencontre sous un mauvais jour. Ce n'est pas de la naïveté mais plus une envie de contrebalancer le malheur qui l'accable depuis son enfance. Sans compter que c'est une personne altruiste, et qu'il n'est pas dû genre à abandonner quelqu'un comme cela.

Son sens de la justice en a aussi pris un coup dans ce tome. Tout d'abord suite à l'attaque de l'araignée. Il est vrai que comme Yuuko l'explique, l'araignée est la victime ici, mais il est quand même difficile de comprendre pourquoi elle a pris un oeil en échange. Me mettant à la place de Watanuki, je comprends son indignation, en premier lieu tout du moins, face à ce geste. N'aimant absolument pas les araignées, j'ai du mal à montrer de la sollicitude pour la bestiole, mais je peux comprendre qu'elle est voulue une réparation. Dans XXX Holic, la nature semble à certains moments si en colère contre nous, Humains, que ses réactions semblent disproportionnées. Mais les Clamp nous font réfléchir sur ce point. Et je trouve cela très intéressant.

L'histoire de la photo quant à elle reste l'une des histoires que je trouve la plus dérangeante. le regard qu'a pu lancer la cliente à la fin de la scène de la photo, est glaçant. Oser ensuite dire qu'elle est innocente et qu'elle n'a rien fait... Je trouve que la punition de Yuuko était tout à fait à la mesure de son acte. La cliente ne s'y attendait pas. Dire aussi facilement qu'on donnerait tout pour quelque chose était très arrogant. C'est aussi ce que j'aime dans XXX Holic. Malgré le côté excentrique de Yuuko, elle sait rester juste à tout moment. Elle ne juge pas, elle se cantonne de donner un équilibre. Cela peut lui donner une côté assez froid, mais c'est une justice impartiale.

Petite aparté (beaucoup plus légère) : J'adore les Mokona. Ils ont un humour qui me fait rire à chaque fois et ils sont également des petits peluches qui peuvent être très attendrissantes car elles se préoccupent vraiment des gens qui les entourent. Je trouve Mokona Noir plus amusant. Je pense que c'est dû au fait qu'il est avec Yuuko. Dans ce tome notamment quand il s'est jeté sur Watanuki avec l'enveloppe que ce dernier croyait maudite et qu'il lui sort : "Alors ?" le plus naturellement du monde possible, c'était tordant ! Et ce sont ces petites touches d'humour qui permettent de rendre le manga moins oppressant, donc j'adhère totalement.
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Ce tome est le septième dans une série qui en compte 19, et qui forme une histoire complète ; il vaut mieux avoir commencé par le premier tome. Il est publié dans le sens japonais de lecture (de droite à gauche), en noir & blanc. Il a été réalisé par le collectif Clamp : Nanase Ōkawa, Mokona, Tsubaki Nekoi, et Satsuki Igarashi. Initialement ces 19 tomes ont fait l'objet d'une prépublication de 2003 à 2011 au Japon, pour une parution de 2004 à 2011 en France.

Premier interlude - Watanuki a vu Himawari dans son rêve, du fait de Mokona. Yûko lui prédit une mauvaise journée parce que Himawari n'est pas un bon présage. Watanuki passe au temple de Dômeki où il s'empêtre dans une toile d'araignée.

Affaire principale - Une cliente vient trouver Yûko dans sa boutique. Elle lui confie une enveloppe épaisse solidement ficelée. Yûko lui indique que c'est à elle de décider quoi faire de ce que se trouve à l'intérieur de l'enveloppe. La cliente s'en va en la laissant et en promettant de revenir après avoir réfléchi. Watanuki éprouve une sourde inquiétude quant au contenu de l'enveloppe ; Yûko n'hésite pas un instant à l'ouvrir.

Deuxième interlude - Watanuki se rend au temple dans lequel réside Dômeki sous prétexte de lui rendre des livres que Himawari lui avait empruntés. Sur place, il comprend que Dômeki recherche activement un sort permettant de se libérer d'une malédiction jetée par une araignée dont on a déchiré la toile.

D'un côté, c'est toujours un plaisir que de retrouver ces personnages avec lesquels le lecteur s'est familiarisé, c'est confortable et rassurant. de l'autre côté, il se demande bien ce que lui réservent les auteures. D'une manière inattendue, elles s'en prennent à l'un des personnages qui perd l'usage d'un oeil. Les dessins des Clamp restent toujours diaphanes, pourtant ils suffisent à faire naître un sentiment de malaise chez le lecteur face à cette atteinte physique. Avec une simple phrase, elles attestent de la réalité de cette diminution physique quand le personnage constate qu'avec un seul oeil il n'arrive plus à évaluer les distances (difficulté d'évaluer la profondeur).

Alors même que le lecteur avait l'impression que les Clamp avaient installé la série dans un confortable statu quo à l'évolution lente, très très lente, voilà qu'elles s'en prennent à l'intégrité physique d'un des personnages principaux. En prime, un autre développe une étrange capacité de double vue non maîtrisée. Au final, l'incidence réelle de ce bouleversement reste très relative (on y a cru un moment), et le lecteur n'en sait toujours pas plus sur la nature mystérieuse d'Himawari.

Remis de ce choc, le lecteur peut alors reprendre le traintrain de la série avec une nouvelle cliente qui a peur d'une photographie. À nouveau, les Clamp insèrent plusieurs réflexions de nature philosophiques. Cela commence en douceur avec un rappel que dans un conflit c'est la victime qui subit les plus gros dégâts (= la victime est plus à plaindre que l'agresseur). Dans le contexte de la série, cette remarque prend une autre signification quand on la rapproche du comportement de la petite fée de la pluie qui défendait le règne végétal. Ici il s'agit d'une défense du règne animal (en fait un insecte).

La deuxième réflexion relative à la vie psychologique est plus profonde : "Être la cause du sacrifice de quelqu'un est quelque chose de difficile à accepter, surtout si c'est un être cher". Il ne s'agit plus simplement d'une maxime ressemblant à du new-age prêt à penser, mais d'un constat rendu plus frappant par la situation qui l'illustre, et par l'expression du visage de celui qui en prend conscience.

La troisième réflexion est plus convenue, sur le poids de la culpabilité et le fardeau de ne pas pouvoir en parler à autrui. le prix à payer fixé par Yûko est cousu de fil blanc, et l'explication qu'elle en fait à Watanuki est superflue.

Par comparaison, l'épilogue est beaucoup plus inventif et enlevé, avec enfin un aperçu du lieu de vie de Dômeki, et une participation active de Mokona. Les Clamp réalisent une mise en scène qui crée un amalgame équilibré entre les différentes composantes de la série : amitié forcée entre Watanuki et Dômeki, élégantes volutes et arabesques pour figurer les forces surnaturelles, décor développé au fil des pages (même si beaucoup de cases sont dépourvues d'arrière plan), phénomène surnaturel visuellement inventif et visuellement crédible (bien que tout à fait impossible dans la réalité).

À la fin de ce tome, le lecteur sort satisfait du divertissement qu'il constitue, avec de belles images élégantes dont les Clamp ont le secret. Il a eu la petite déception de constater que l'affaire principale du tome manque de mystère et aboutit à une morale manquant de perspicacité. Par contre, il a pu observer des évolutions réelles chez les personnages : la perte de l'intégrité physique de l'un d'eux, le sacrifice de l'un pour l'autre, et la confirmation par Yûko qu'Himawari est plus que ce qu'elle paraît être. En outre, les Clamp continuent de développer le concept de responsabilité de l'individu envers l'environnement dans lequel il évolue. Elles mettent en scène un aspect relationnel difficile à accepter : lorsqu'un individu se sacrifie pour un autre. Les Clamp réussissent à la fois à convaincre le lecteur de l'altruisme de celui qui se sacrifie en le rendant plausible, et à la fois de la forme de culpabilité qui pèse sur l'autre personnage.
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Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Une ouverture parfaite avec la vengeance de l'araignée. J'aime beaucoup cette idée du mal que l'on peut faire à autrui sans en mesurer les conséquences par manque de respect ou ignorance. C'est souvent le cas avec les araignées justement dont on détruit systématiquement les toiles, voire dont on ôte la vie régulièrement simplement par peur, dégoût, maniaquerie etc. Une histoire idéale pour modifier un peu son point de vue et se mettre à la place de ces petites créatures pas si inutiles ou horribles que ça.
La suite avec la femme et sa photo maudite est également très intéressante. Non seulement elle traite de la culpabilité qui peut ronger une personne suite à un acte meurtrier mais également du poids et des conséquences qui pèsent lourdement sur l'auteur de l'acte par la suite.
Enfin, le parasite du livre qui conclut le tome n'est pas mal du tout non plus. Il marque encore une fois les idées et approches originales de cette série. On y apprend pas mal de choses sur la culture japonaise que ce soit au niveau de la gastronomie, des croyances, de la mythologie, etc. et c'est une chose que j'adore ici.
xxxHolic est une série que j'adore vraiment et j'ai hâte d'entamer les tomes que je n'ai encore jamais lu et j'espère que les différences entre le manga papier et l'animé vont encore se maintenir un peu.
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Je n'avais pas lu de xxx HOLIC depuis près de 6 mois et je crois que la pause était nécessaire : je commençais à en avoir vraiment marre de retrouver dans chacun des tomes une structure d'histoire aussi similaire avec cette impression de routine qui, du coup, ne me quittait pas...



Et bien, il aura fallut ce septième tome pour que je sois enfin un peu surprise ! Bon, honnêtement, ce n'est pas encore ça, mais j'ai vraiment été heureuse de retrouver les différents personnages du manga. Ce n'est pas qu'ils m'avaient manqué, mais presque !
La surprise vient autant de la structure qui est un peu différente des tomes précédents (il y a toujours deux intrigues mais elles sont mélangées au lieu d'être présentée à la suite l'une de l'autre) que des liens entre les personnages qui se resserrent. Notamment entre Kimihiro et Domeki ce que j'ai trouvé très agréable.
En tout cas, ces deux intrigues m'ont beaucoup plu, d'autant plus qu'elles sont assez différentes l'une de l'autre.



J'ai, une nouvelle fois trouvé les différentes illustrations très agréables et la narration pleine de fraîcheur et d'humour. du coup, je suis assez curieuse de découvrir le huitième tome pour voir si ce tome-ci était une exception à la routine ou non !
Un tome très agréable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Tome 7, toujours aussi agréable, toujours aussi superbe, même si la structure narrative d'un tome à l'autre se ressemble, ce qui n'a rien de surprenant, après tout, c'est une série.

Malgré cette impression de similitude d'un tome à l'autre, on ressent une évolution dans la trame de fond dans l'histoire, c'est surtout évident en regardant l'évolution de la relation entre Doméki et Watanuki, le lien entre les deux personnages devient plus que tangible.

Après la lecture, je n'avais qu'une hâte, découvrir la suite.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Vous vous êtes attirés la haine !
- La haine d'une araignée ?
- Vous avez fait quelque chose qui a causé tout cela, non ?
- Mais j'ai juste été pris dans la toile, et...
- Pour vous, ce n'est peut-être pas grand-chose... Mais pour l'araignée, c'est certainement une catastrophe de perdre sa maison... Imagine si un géant venait réduire ta maison en miettes... Tu lui en voudrais, n'est-ce pas ?
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- J'ai trouvé !
- Hein ?
- Le sort pour retrouver un œil volé par une araignée...
- Hein ?! Comme ça, du premier coup ? C'est si courant les araignées qui volent les yeux ?!
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-Au fait, dis-moi... ça fait un moment que tu ne rentres plus avec Dômeki...
-Exact ! Je crois qu'il a beaucoup à faire chez lui. Et puis on n'est pas obligés de rentrer tous les jours ensemble, hein ?
-Ah bon ? Comme je vous vois toujours tous les deux, je pensais que vous aviez rendez-vous chaque soir pour rentrer.
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Tu as le droit de lui en vouloir. Etre la cause du sacrifice de quelqu'un est difficile à accepter. Surtout si c'est un être cher. Mais c'est quelque chose qu'il n'a pas encore compris.
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La haine n'a rien à voir avec la justice.
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