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4,08

sur 2574 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce premier tome de la série, est une très belle entrée en matière. Ce roman est plein d'imagination, il est vrai que d'imaginer un monde invisible est séduisant, je ne verrai plus jamais les gens autour de moi avec le même oeil.

J'ai été surprise tout au long de ma lecture, je n'étais jamais sur la bonne piste.
J'ai beaucoup aimé la relation entre Jace et Clary, toujours à se lancer des piques et des vannes.
Le personnage de Jace est très mystérieux, on ne sait au final pas grand chose de lui, il reste une énigme.
Clary est une fille pleine de ressources, mais l'auteure n'en a pas fait une super héroïne qui sauve la planète... Elle reste cette jeune fille qui découvre un monde mystérieux et totalement inconnu et ne sait pas comment y faire face.

Ce roman ruissèle de magie, de démons, et de toutes sortes de créatures plus ou moins agréables... Une belle découverte et un bon moment de lecture.


Lien : http://livresque78.over-blog..
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Je suis heureuse d'avoir commencé à lire cette sage et pourtant ce n'était pas du tout le livre que je cherchais mais ma bibliothécaire m'a indiqué qu'elle avait acheté cette sage et en ces journées d'automne même si il fait encore très beau quoi de mieux que de lire une sage mêlant créatures diverses et variées comme des vampires et des loups garous.

Il ne m'en fallait pas plus pour embarquer ce livre de 570 pages tout de même, cette saga ne détrône pas à mes yeux Les Chroniques Lunaires mais j'ai beaucoup aimé ce premier tome. Comme tout premier d'une série l'univers est un peu long à se mettre en place mais une fois que cela commence à se définir on s'attache au personnage comme celui de Clarissa qui va découvrir par hasard sa véritable nature.

J'ai également beaucoup aimé les personnages masculins comme Simon ou Jace, j'ai aimé les petites piques que s'envoient ceux-ci tout au long du récit, j'ai aimé le fait que Clarissa ne soit pas nunuche comme d'autre héroïne de série young adult et surtout j'ai aimé le fait qu'il n'y ai pas de triangle amoureux.

Ici l'histoire est pleine de rebondissements, de magie et de créatures mystiques, j'ai beaucoup aimé et les pages ont défilées à toute vitesse.

Je poursuivrais avec plaisir cette saga.
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J’avais lu ce livre pour la première fois quand j’avais seize ans. Pour faire simple, je me rappelle avoir dévoré ce pavé de 570 pages en deux ou trois jours. En bref : j’avais TOUT adoré, tant les personnages, que l’histoire, que l’humour, que la romance, que l’écriture… Ma série préférée du moment.
Disons que mon avis a quelque peu évolué, maintenant.

Tout d’abord, l’histoire. J’aime toujours le scénario, même si désormais, le thème des anges et des démons a été abondamment traité par la littérature jeunesse (et plus particulièrement young adult). Malgré tout, l’auteure a réussi à créer un monde assez complexe, pas très original mais qui a ses règles et son passé politique.
Pour faire simple, les démons sont le grand mal de tous les univers. Ils sont capables de se transporter d’une dimension à l’autre, les colonisent jusqu’à épuisement, puis recommencent avec une autre. Désormais, c’est notre tour de subir leur assaut. Mais les races vivant dans notre monde ne sont pas alliées pour autant. La méfiance et le dégoût empoisonnent leurs relations. Les Chasseurs d’Ombres (des hybrides mi-anges, mi-hommes) ont tendance à mépriser les Créatures Obscures (loups-garous, vampires, sorciers et faes en tous genres), qui le leur rendent bien. Les tensions sont telles que des Accords ont dû être passés et que des lois ont dû être signées par l’Enclave (organisme gouvernemental des Chasseurs) pour limiter les effusions de sang. Mais des groupes extrémistes de Nephilims rêvent toujours de purifier le monde pour qu’il n’appartienne qu’aux êtres humains. Ceux qui passent à l’action ne font qu’empirer des relations déjà bien dégradées. Dans le même temps, le nombre de Nephilims ne cesse de baisser, tandis que celui des démons augmente constamment (mais combien sont-ils ?).
Bien entendu, toutes ces luttes sont clandestines se déroulent sous les yeux des humains normaux, qui ne peuvent rien voir grâce aux très pratiques charmes d’illusion.
Donc voilà, un univers assez poussé et plutôt intéressant.

Ensuite, les personnages.
Clary, qui n’a (presque) rien à voir avec tout ça, se retrouve plongée dans cette guerre millénaire jusqu’au cou le jour où sa mère disparaît mystérieusement. Elle est capable de voir des choses qu’elle ne devrait même pas imaginer, et à ce titre, elle va grandement intéresser l’Institut. Comment une simple Terrestre parvient-elle à percer les illusions magiques ?
Cette jeune héroïne m’a un peu tapé sur les nerfs à cause de certaines de ses réactions, que j’ai trouvées irréfléchies. Mais bon, elle a quinze ans, presque seize (à peu près l’âge que j’avais quand j’ai découvert La Cité des Ténèbres), et ce défaut ne m’avait pas du tout frappée. Elle a donc sûrement des réactions normales d’adolescente.
Mais par contre, elle adopte tellement vite l’idée d’un combat entre les Nephilims et les démons, la possibilité que plusieurs races magiques existent sous le nez et à la barbe des humains que je n’ai pas trouvé ça crédible – même à l’époque.
Les autres personnages m’ont laissé la même sensation qu’avant : j’aime bien Jace (grâce à son humour), j’aime bien Simon (pour la même raison), je suis neutre par rapport à Isabelle et Alec. Magnus m’était sympathique (il a un égo surdimensionné^^). L’humour décapant de l’auteure nous les rend attachants, car elle glisse des réplique très croustillantes dans les bouches de certains d’entre eux.

Mais il faut que j’aborde le point crucial : la romance de Clary et Jace. Elle m’a paru beaucoup plus cucul la praline qu’autrefois. Déjà, l’auteur multiplie les scènes hasardeuses : à chaque fois qu’ils sont en voiture, un coup de volant précipite Clary dans les bras du beaauuu jeune homme – qu’ils sont coquins, ces conducteurs…
Et beau, ça il l’est ! Beaux cheveux, beaux yeux, belle silhouette, charme indéniable… Jace est le prince charmant incarné ! Il ne lui manque que l’armure et le cheval blanc. Et la délicatesse, car il n’est heureusement pas dénué de personnalité : son humour est aussi incisif que sa stèle, et son égo semble en-dehors de toute proportion. Évidemment, toutes les femmes lui mangent dans la main, et il n’a qu’à se baisser pour les cueillir (elle n’est pas belle, la vie, quand on n’a que dix-sept ans ?). Mais il n’y en a qu’une qui fait battre son cœur et c’est… C’est ? Clary, bien sûr ! Parce que son sens de l’ironie ne sert qu’à cacher le fait qu’il ait un gros cœur tout mou et tout sensible, et qu’en fait, il est très romantique. Classique…

Mais il n’est pas le seul à être beau. En fait, la plupart des personnages importants et secondaires le sont : Clary (mais elle ne le sait pas), Alec, Isabella, Valentin, Jocelyne, Magnus Bane, la majorité des vampires et plein d’autres que j’ai oublié. C’est un festival de mannequins qui défile sous nos yeux. Les quelques moches sont Hodge et Simon (et encore, son potentiel sera révélé au fil de l’histoire).

Et pour terminer, l’écriture.
Cassandra Clare écrit bien, elle maîtrise les ficelles de son histoire suffisamment pour qu’on ne perde pas d’intérêt à lire. Les rebondissements s’enchainent et les piques pleuvent, déclenchant mon hilarité malgré moi – et la surprise de mes voisins…
La seule critique que je pourrais faire est celle sur l’épilogue, qui dure trop longtemps selon moi. D’ailleurs, il se termine sur une note extra-positive, alors que le début du tome 2, qui poursuit l’action quelques minutes après, est plutôt maussade. Comme j’ai enchainé les deux livres dans la foulée, ça m’a fait un peu bizarre.


C’est quand même une bonne série jeunesse. Personnellement, je ne serais pas capable de la relire des dizaines de fois comme l’a fait ma sœur, mais je l’aime bien. La romance a une part peut-être un peu trop importante à mon goût, elle est un peu trop parfaite ou passionnelle, mais une révélation finira par compliquer les choses. Outre cela, l’univers est sympa et l’histoire ira en s’approfondissant au fil des tomes.
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Si je compare à la trilogie "the mortal instruments -les origines " que j'ai lu auparavant , ce tome 1 est moins prenant et presque décevant . Mais c'est peut être qu'avec le prequel , je découvrais un style et un univers super intéressant et là je n'ai plus cet effet de surprise ! Pour autant ,attention ,j'ai beaucoup aimé ce tome 1 et je vais lire le second dans la foulée . Il y a toujours des rebondissements et des personnages travaillés qui rendent la lecture addictive .
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Avec tous ces avis positifs sur The Mortal Instrument, il était enfin temps que nous le lisions ! Et nous n'avons pas été déçues. Certes, il ne s'agit pas de grande littérature car le style n'a rien d'exceptionnel mais ce premier tome se lit vraiment facilement.

Nous démarrons sur les chapeaux de roues : Clary, l'héroïne, est témoin d'un meurtre pour le moins étrange. Alors qu'elle passe du bon temps en boîte avec son meilleur ami Simon, elle remarque un groupe d'adolescents armés et en entraînant un autre dans un coin sombre. Persuadée qu'un meurtre va être commis, elle demande à Simon d'aller chercher la sécurité et se précipite à l'endroit où le groupe s'est isolé. Là, ses craintes se confirment : le jeune homme vient d'être assasiné sous ses yeux ! Détail surprenant : elle est la seule à voir ce qu'il s'est passé. Simon, tout comme le vigile, ne perçoivent rien ! le chef du groupe, Jace, l'a pourtant avertie qu'elle seule pouvait les voir. Mais cela est tellement difficile à croire…
Puis, elle reçoit un coup de téléphone bouleversant de sa mère qui, affolée, lui demande de ne surtout pas revenir à son domicile. Comprenant qu'un drame vient de se produire, Clary lui désobéit et retourne en catastrophe chez elle. Là, effondrée, elle ne peut que constater les faits : l'appartement a été saccagé et sa mère ne s'y trouve plus. Déterminée à retrouver sa mère, elle se lance alors à la recherche de la Coupe Mortelle, seule capable de la sauver. A partir de là, Clary se trouve embarquée dans des évènements qui la dépassent opposant Chasseurs d'Ombres et créatures mythiques.

J'ai vu le film avant même d'avoir lu le livre. Et je ne le regrette pas car dans l'ensemble il est assez fidèle au roman et aide à bien visualiser les personnages. Je mettrais juste un bémol sur les deux personnages principaux que je n'imaginais pas du tout comme les acteurs qui ont été choisis. Lily Collins n'a rien d'une rouquine dans le film et je n'aurais jamais imaginé Jamie Campbell Bower dans la peau de Jace. Pourtant, ils ont réussi à me convaincre.
Roman prioritairement destiné à des adolescents, The Mortal Instrument peut aussi être lu et apprécié par des adultes. Cassandra Clare nous livre une histoire où les temps morts sont rares, les actions s'enchaînant les unes après les autres avec des rebondissements surprenants, pour notre plus grand plaisir ! L'histoire est également rythmée par de nombreux traits d'humour.

Clary est une héroïne toute en simplicité. Adolescente menue, elle fait preuve de détermination et de courage face aux évènements dramatiques et fantastiques qui sont survenus. du jour au lendemain, la vérité sur son passé lui est enfin révélée, ce qui va finir de chambouler sa petite vie déjà bien bouleversée.
Heureusement que dans son aventure elle va trouver le soutien de ses amis. C'est d'ailleurs sa relation avec eux que j'ai bien aimé car elle change agréablement des relations typiques de ce genre de roman. Jace et Clary sont comme chiens et chats, à s'envoyer en permanence des piques. Pourtant, on sent bien que derrière toutes ces répliques, une amitié forte est en train de se développer. Jace est en effet un adolescent attachant mais très sarcastique, marqué par les épreuves qu'il a subies dans son enfance. Il est également LE personnage le plus drôle de ce roman, que les blagues viennent de lui ou qu'il s'en prenne plein la figure ! Il est surtout l'un des piliers de The Mortal Instrument car il possède des liens complexes avec Clary. Viennent ensuite Isabelle et Alec, les frères d'armes de Jace. Eux aussi ne semblent guère apprécier Clary, cette Terrestre venue s'immiscer dans leurs affaires de Chasseurs d'Ombres. Même s'ils apprennent plus tard qu'elle appartient à leur monde, ils vont se montrer particulièrement dédaigneux à son encontre et celle de Simon en raison de leur ignorance du Monde Obscur. Seul Simon apparaît comme l'ami à la loyauté (presque !) infaillible, même lorsqu'il est changé en rat. Autre personnage que j'ai beaucoup aimé et dont je regrette qu'il n'ait pas été davantage présent : Magnus, magicien étrange et à l'humour si particulier.

Cassandra Clare a su créer un univers intéressant. le monde est divisé en deux : d'un côté les humains (ou Terrestres) et de l'autre les créatures appartenant au Monde Obscur. Entre les deux, se trouvent les Chasseurs d'Ombres (ou Nephilim), chargés de protéger les Terrestres des invasions démoniaques. Car, si vampires, elfes, démons et autres créatures fantastiques sont de la partie, tous n'ont pas des intentions pacifiques. C'est pourquoi l'ange Raziel a confié par le passé à un groupe d'humains la mission de protéger l'humanité. Pour ce faire, il leur a confié la Coupe Mortelle, leur donnant ainsi la capacité de créer une nouvelle race de gardiens. Mais des dissensions vont voir le jour de nombreux siècles plus tard, conduisant à une guerre interne et à la disparition de la Coupe. Valentin, un Chasseur d'Ombres, soucieux du déclin de sa race, souhaite l'utiliser à des fins mettant en danger l'humanité. Mais ses plans vont être contrecarrés par notre petite équipe de héros !

Rythmé et drôle, ce premier tome de The Mortal Instrument est une très bonne découverte et mérite bien ses nombreuses critiques positives. Bourré d'humour, d'actions et de rebondissements, il met en scène des personnages attachants que l'on a envie de retrouver rapidement avec le deuxième tome !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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The Mortal Instruments est une saga très connue, au point qu'une série en plusieurs saisons a été tournée, sous le nom Shadowhunters. J'ai décidé de regarder d'abord la série pour ne pas être déçue du roman après. La série a été de toute évidence faite pour les adolescents étant donné les raccourcis scénaristiques, que ce soit dans la quête de la coupe ou dans la romance entre Clary et Jace. En commençant le roman, j'avais donc peur qu'il soit aussi caricaturé au niveau des personnages. Néanmoins, j'avais déjà lu un roman de Cassandra Clare : le tome 1 de Magisterium co-écrit avec Holly Black et publié aux mêmes éditions PKJ. Magisterium étant une bonne saga, je gardais confiance en la plume de l'autrice qui m'avait déjà plu une fois.

En général, dans les romans de ce type-là, lorsque le personnage principal prend conscience qu'il appartient à un monde caché, le premier tome est un récit d'apprentissage pour que le personnage apprenne à vivre dans ce nouveau monde. Mais dans le premier tome de The Mortal Instruments, le récit est un récit de quête, avec Clary qui souhaite retrouver la Coupe Mortelle pour l'échanger contre sa mère que Valentin garde en captivité. Il existe plusieurs différences entre les récits de quête et les récits d'apprentissage dont le nombre de péripéties, et l'approche de la psychologie. Ainsi, dans les récits de quête, les péripéties sont omniprésentes, le lecteur a besoin d'action et que l'intrigue avance vite. Mais pour contrebalancer, la psychologie des personnages est mise de côté. C'est exactement ce qu'il se passe dans ce roman, il y a peu de tension dramatique mais il se passe toujours quelque chose.

Lors de l'incipit, nous rentrons directement dans le vif du sujet. L'autrice parvient à nous faire s'identifier rapidement aux personnages en y ajoutant beaucoup d'humour et l'action arrive rapidement, sans que nous ayons du mal à saisir ce qu'il se passe. Cependant, tout le roman demeure sur le même ton : il y a quelques scènes de combat qui font augmenter la tension dramatique, mais cette dernière reste relativement plate tout au long de l'intrigue. À chaque fois que Clary pense avancer dans sa quête, elle recule d'un pas, et en réalité elle se met à tourner en rond pendant les plus de 500 pages du livre. C'est dommage car avec un peu plus de rapidité durant certaines scènes, Cassandra Clare aurait pu davantage développer son univers ou ses personnages.

Les années 2000 et début 2010 ont vu naître de nombreuses sagas américaines dans le genre de l'urban fantasy. Ce genre est particulier car il met en scène la vie contemporaine des personnages, dans la vie réelle, mais aussi des peuples imaginaires oeuvrent en général dans l'ombre. le personnage principal prend alors connaissance de ces peuples cachés et préfère vivre avec eux plutôt que dans le monde normal. Beaucoup de ces sagas sont éditées à l'internationale, avec une adaptation cinématographique comme Twilight de Stephenie Meyer, Percy Jackson de Rick Riordan, ou encore Harry Potter de J. K. Rowling. The Mortal Instrument ne déroge pas à ces romans connus et reconnus en mettant en scène des personnages dans le New York dans les années 2000. Cependant, la partie réaliste est vite passée, pour mettre l'accent sur le monde obscur.

Ce monde est à peine effleuré dans ce premier tome, mais l'autrice nous livre la plupart des éléments importants ainsi que ceux dont nous avons besoin pour comprendre l'intrigue et les enjeux. La grande partie des créatures obscures sont des créatures qui sont utilisées couramment dans l'urban fantasy : vampire, loup-garou, sorcier… Mais l'originalité de cette saga se trouve dans la présence de Chasseurs d'Ombre. C'est à cette espèce qu'appartiennent Clary et les autres personnages importants du roman. Leur objectif premier dans le roman est de sauvegarder l'existence des humains des créatures obscures, et en particulier des démons. Mais parmi toutes ces espèces, seuls les Chasseurs d'Ombre sont approfondis, c'est pourquoi j'attends des prochains tomes que les autres créatures prennent davantage de place que dans ce premier opus.

Outre la ville de New York, deux lieux importants sont d'un côté visités avec l'Institut, et d'un autre côté évoqués avec l'Enclave. À l'instar des créatures obscures, l'Institut n'est pas réellement développé, alors que c'est le lieu de résidence des Chasseurs d'Ombre. Seules la bibliothèque et la serre sont des lieux récurrents et dont le lecteur peut imaginer la structure. le manque de description se ressent particulièrement au niveau de ces lieux, et l'autrice aurait pu en mettre davantage étant donné qu'il y a déjà assez peu de descriptions de façon générale.

Les personnages se déclinent en trois camps différents : les protagonistes représentés par les Shadowhunters de l'Institut de New York, les antagonistes représentés par les membres du Cercle avec à leur tête Valentin et composé principalement de Shadowhunters, et enfin les personnages plus neutres représentés par les Créatures Obscures telles les vampires, les loups-garous et les sorciers. Nous pouvons donc constater une première originalité : il n'y a pas d'opposition entre les gentils humains et les méchantes créatures, bien que l'objectif premier des Shadowhunters soit de tuer des démons. Ici, le roman met en arrière-plan les démons et se concentre davantage sur une opposition entre Shadowhunters, c'est-à-dire entre personnages de la même espèce. Cette originalité fut plaisante à constater.

Même pour un premier tome, les personnages sont globalement peu développés (à quelques exceptions près). du côté des protagonistes, nous avons de rares scènes qui apprennent au lecteur quelques passages de leur passé. Je pense notamment à Jace Wayland. Cependant, pour tous les autres Shadowhunters qui accueillent Clary à l'Institut, nous n'avons presque aucune information supplémentaire à leur description physique. Même le personnage principal, Clary, n'est pas développé, voire moins que les autres… Les exceptions auxquelles je faisais allusion concernent la mère de Clary et Valentin. J'ai été agréablement surprise de constater que le passé de Valentin, l'antagoniste principal du roman, ait été expliqué dès ce premier tome. En général, dans les sagas, l'antagoniste n'est approfondi que dans les derniers tomes, pour que le lecteur s'attache à lui, tandis qu'il est censé s'attacher aux protagonistes dans un premier temps. C'est donc un très bon point pour ce premier tome !

En ce qui concerne les relations entre tous les personnages, la première chose que j'ai remarquée est l'absence de romance entre Jace et Clary, alors que la série accentue bien plus que nécessaire sur leurs sentiments. J'ai trouvé que le roman créait une relation bien plus saine et réaliste entre les deux personnages que la série, qui ne les résume qu'à deux adolescents en proie à leurs hormones. C'est en revanche le contraire avec la relation entre Alec et Magnus. Dans la série, l'homosexualité d'Alec est amenée de façon bien plus naturelle, alors que dans le livre, Clary, juste après sa rencontre avec Alec, sans aucun indice, demande s'il est homosexuel. C'est dommage car c'est très peu crédible. Ensuite, les amis d'Alec force la relation entre lui et Magnus alors qu'elle n'a pas non plus de raison d'être vu qu'ils se connaissent à peine. Dans la série, cette évolution est beaucoup mieux faite, premièrement car c'est Magnus qui tente d'ouvrir les yeux d'Alec sur son orientation sexuelle, et deuxièmement car l'homosexualité n'est socialement pas encore acceptée dans l'Institut, donc c'est normal qu'Alec refuse de se confier sur ce sujet.

Comme la quatrième de couverture l'annonçait, l'écriture est très simple. Je ne sais pas si l'autrice ou la traductrice ont voulu la rendre aussi basique parce qu'elle avait en tête un public cible adolescent. J'ai beaucoup de mal avec les publics que les éditeurs appellent jeunesse car ils clivent le roman et le rentrent dans une case dans laquelle il ne pourra jamais sortir. Beaucoup de lecteurs refusent de lire des romans appelés jeunesse par les éditeurs en pensant qu'ils sont sans intérêt. C'est le cas de ce roman, destiné à un public jeune, mais qui peut parfaitement être lu par des adultes. Cependant, je ne peux pas nier le style adolescent de l'autrice. le langage utilisé manque de délicatesse. Mais ce qui pourrait plaire au public adulte de ce roman sont toutes les références culturelles, surtout dans le domaine de la peinture dont il est truffé. Ça ne m'étonnerait pas que Cassandra Clare soit férue de peinture ! Malheureusement, l'utilisation des pronoms est parfois surprenante, nous ne savons pas toujours qui se cache derrière le « il » ou le « elle ». Ça rend les scènes d'action assez floues et brouillon, alors que c'est un problème qui aurait pu très facilement être évité.

Malgré tout, j'ai été agréablement surprise par l'évocation de certains thèmes de société, comme la religion, être croyant ou athée, et l'homosexualité qui sont traités comme n'importe quel autre sujet de conversation. Ça fait beaucoup de bien que des personnages de livres puissent avoir une discussion sur ces thèmes sans préjugés et sans animosité, donnant l'exemple. C'est d'autant plus étonnant lorsque nous prenons en compte l'année de publication (2007) du roman.

Points positifs :
– humour omniprésent grâce aux personnages
– intrigue bien ficelée
– multiplicité de l'action

Points négatifs :
– peu de développement de l'univers

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Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un coup de coeur, même si sincèrement, je me tâte. A la base pourtant, je ne partais pas confiante. Ma dernière expérience avec un roman jeunesse s'étant soldé par un échec cuisant, je m'attendais au pire, à l'abandonner au bout de 100 pages, au mieux, à passer un simple bon moment. Sauf que voilà, j'en suis sortie bluffé.

Alors oui, faut pas se leurrer, ça reste de la littérature jeunesse. le style de l'auteur n'est pas extraordinaire, l'histoire bien que prenante n'est pas des plus innovantes, et il y a toujours un peu (beaucoup) de romance en toile de fond. Mais si on garde bien tout ça en tête, on passe un moment des plus agréables.
Pour tout vous dire, quelques ressemblances entre ce bouquin et une saga bien connue en sept volumes me sont venues à l'esprit bien rapidement : le monde obscur protégé par un charme, les sang-mêlé, le gros bonhomme pas content qui veut dominer le monde, bref, c'est un peu LE truc qui m'aura quelque peu dérangé en début de lecture.

Malgré ça, l'histoire ensorcelante, l'intrigue bien ficelée et des rebondissements à ne plus savoir qu'en faire m'auront irrémédiablement et très rapidement conduit jusqu'à la fin du tome 1, impatiente que je suis désormais à me procurer la suite. Et pour une fois que la romance ne prédomine pas (complètement) sur le reste ! Et parlons-en de la romance ! Clary, adolescente tout ce qu'il y a de plus banale, va faire la rencontre de Jace, jeune homme blond charismatique, beau, séduisant, drôle, fort, ET franc (Que de clichés ma bonne dame !). Et forcément, ce joli coeur incapable de ressentir de l'amour pour quelqu'un d'autre que lui-même, va tomber amoureux, je vous le donne en mille… de Clary ! Bah oui.

Beaucoup de clichés donc, mais étrangement, ça a marché sur moi. Je dois être dans ma période fleur bleue.
Les autres personnages tels qu'Isabelle, Alec, Magnus et Simon ne manquent pas non plus d'attrait. Mention spéciale pour le sorcier Magnus, qui je l'espère, reviendra en force dans les prochains tomes.

En toute sincérité, et malgré tous les défauts cités, j'en ressors conquise. Une saga intéressante, captivante que je vous conseille largement si vous aimez la fantasy.

Ce qu'il faut en retenir :

Ses ++

 Une intrigue captivante, des rebondissements saisissant et une romance en second plan.
 Des personnages travaillés et attachants.
 Une romance… Singulière.

Ses –

 Une abondance de clichés. Littérature jeunesse oblige j'ai envie de dire.
 La ressemblance frappante avec une autre saga bien connue (Bien entendu, tout avis reste subjectif)
 La fin.
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J'avais déjà tenté la lecture de cette série il y a quelques années, mais j'avais la version anglaise en ebook et je n'arrivais pas entrer dans l'histoire. J'avais abandonné après quelques chapitres.
Ensuite j'ai regardé la série télévisée qui en est inspirée, Shadowhunters, et j'ai participé à la convention de Bruxelles avec une amie qui n'arrêtait pas de m'inciter à lire les livres.
Finalement ça sera la période de confinement COVID qui m'aura décidée à me lancer dans La coupe mortelle.

J'ai passé un bon moment de lecture. L'écriture de Cassandra Clare est fluide, dynamique, avec un soupçon d'humour qui nous rappel que ce ne sont, malgré tout, que des adolescents.

Évidemment ma découverte est un peu biaisée puisque je connaissais déjà l'univers et les personnages. du coup, c'est un peu difficile d'évaluer si il y assez d'informations sur l'Institut ou l'Enclave, si les personnages sont suffisamment travaillés. Isabelle commence à se dévoiler, sur la fin, tandis qu'Alec reste très mystérieux. Jace "adopte" Clary tout de suite, ce qui vient perturber la dynamique de leur trio.
J'ai aimé suivre l'évolution de l'héroïne dans l'univers magique ainsi que celle, moins glorieuse de son ami Simon.

Il y a beaucoup de rebondissements, les événements s'enchaînent facilement et de façon logique, même si je trouve que la découverte de la cachette de Valentin un peu trop simple.

Je sais que l'histoire de la série TV se détache de celle des livres et j'ai donc hâte de découvrir la suite.

*Challenge pavé 2020
*Challenge auteure sfff 2020
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Ça faisait un bail que j'avais The Mortal Instrument dans ma PàL, sans trop vraiment oser me lancer puisque c'est une saga très longue, et sur plusieurs arcs ! Mais grâce à ma binômette Cece, j'ai enfin lu ce premier tome : La cité des ténèbres. Donc, c'est l'histoire de Clary, une jeune fille qui assiste au meurtre d'un garçon, alors qu'elle n'aurait jamais du le voir, ni ses meurtriers. Alors qu'elle est en froid avec sa mère, celle-ci se fait enlever, tandis que Clary va recroiser la route d'un des assassins, et va redécouvrir son monde avec un nouvel oeil...

Alors. Tout ça, c'est très (voir trop) jeunesse sur bien des points, et cela m'a un peu gênée étant donné l'univers dans lequel nous nous trouvons. L'univers est assez violent et impitoyable envers certains personnages, le mélange avec le jeunesse m'a déroutée. Mais plus on avance dans l'histoire, plus on s'y fait et ça devient plus facile à accepter. J'ai trouvé aussi quelques ressemblances avec la saga Harry Potter, qui allait sur son dernier tome quand TMI a été publié. En effet, un bad guys censé avoir disparu de la circulation, qui refait surface avec ses adeptes pour prendre le contrôle de leur monde et tuer ceux qui s'y opposent ainsi que ceux qu'il a désignés comme étant ses ennemis... Un peu plus et Voldemort pourrait faire une cover de story of my life (Version Shaka Ponk [♥ sur eux] ou One Direction, chacun ses goûts !). Cependant, cela ne m'a pas plus dérangée que ça, puis que ces ressemblances restent très légères par la suite.

Côté personnages, j'ai trouvé le personnage de Clary indépendant et fort, malgré ce qu'elle traverse, ainsi tout ce qu'elle apprend sur elle et sa famille, en plus de vivre son premier amour (les joies de l'adolescence !). Par contre, les révélations qu'elle apprend, je les ai devinés bien vite, ça m'a un peu chagrinée, sachant que c'était un peu le plot twist de ce premier tome. Mais j'ai surtout adoré le personnage de Magnus et j'espère qu'on le recroisera plus souvent par la suite. Un arc entier lui est consacré, et j'ai plutôt hâte de le lire, c'est un personnage qui m'intrigue beaucoup !

Au sujet de l'écriture, c'est à la portée de tous : fluide, un vocabulaire simple, des descriptions ni trop longues, ni trop courtes, l'univers est bien mené et la trame est cohérente, bref un roman que l'on peut mettre entre toutes les mains !
Mais, j'ai fait l'erreur de voir le film juste après ma lecture ! Je me demande pourquoi je m'entête à regarder les adaptations, à 99% c'est à des kilomètres du livre et l'histoire est retaillée à la hache. Et The Mortal Instrument ne fait pas exception ! Une série sur la saga devrait voir le jour en 2016 sous le nom de Shadowhunter, vais-je craquer ? A suivre...
Lien : http://onceuponatime.ek.la/t..
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C'est de la bonne littérature jeunesse. En gardant cela à l'esprit, je trouve que c'est plutôt bien écrit et bien traduit, malgré quelques répétitions (Ah, les regards plein de "mépris" de Jace, arf !).
On est assez loin de la mièvrerie des Twilight, ce que j'ai bien apprécié. du coup, ça en fait un livre qu'on peut conseiller également aux garçons, d'ailleurs nous en avons un à la bibliothèque qui a dévoré les 4 tomes disponibles en 10 jours !
C'est plutôt original comme traitement, même si le fond de l'histoire est complètement bateau.
En fait, ça m'a fait penser à du "manga" en roman, curieusement (ou pas, je ne saurais dire), dans mon esprit c'est assez proche des "Angel Sanctuary" de Kaori Yuki.

Et j'ai bien aimé la référence à Lucian (Je suis fan des films Underworld).

Bref, c'est plutôt une bonne surprise.
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