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3,21

sur 731 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Prenez un grip" et "Donnez-moi un break!",!
Autrement dit : "Ressaisissez vous" et "fichez moi la paix". C'est en ces termes (et en franglais), que le premier ministre britannique Boris Johnson a appelé la France, le 22/09/21. France 24.
- FOUTEZ MOI LA PAIX !? ( foutre de Dieu....)


L'auteur, un anglais "of course" tire sur les Français.
-"Tirez les premiers, messieurs les anglais!"
Sur les chasseurs; -" Ils sont connus pour tirer sur tout ce qui bouge. Chats, chiens, promeneurs, et surtout autres chasseurs. Alors maintenant ils se mettent en orange. Et puis c'est plus facile de les retrouver, en pleine forêt, quand ils s'écroulent en plein coma éthylique."


Sur Mai 68:
"En mai 1968, les étudiants arrachèrent les pavés dans les rues de Paris et bombardèrent la police pour faire tomber le gouvernement ultraconservateur de Charles de Gaulle.
Les étudiants lanceurs de pavés sont devenus des patrons réactionnaires, la e politique reste la e politique et le président en exercice se dit toujours gaulliste. le seul vrai changement, c'est qu'à Paris, on a goudronné les pavés.. Reste que mai est un mois important dans le calendrier français. Parce que si l'année française commence en septembre, c'est en mai qu'elle finit."


'Sur la fête du travail ou la boisson nationale ( comme si les anglais n'étaient pas bourrés, en sortant du pub) : "Tout le monde était en congé le 1er Mai, ironiquement baptisé "fête du travail", comme si, pour la "fête du vin", il était interdit de boire."


Sur Paris et les chiens: "Demandez à un parisien comment il se débrouille, contre toute attente, pour garder les pieds propres. Il l'ignore. Cela fait partie de l'instinct du Parisien."


Sur les Françaises supposées libertines:
I have a frog in my throat ou J'ai une grenouille dans la gorge !
I beg your pardon, mais je ne parle pas anglais:)
"Christine semblait l'ignorer, mais les Britanniques ont parcouru un énorme chemin depuis les romans de Jane Austen, dont les héroïnes pouvaient accepter une promenade en forêt sans être sûres de sa faire sauter.
Même Lady di l'a fait, contre un arbre, avec son professeur de cheval, non ? Et là il n'y avait pas trace de gentleman ni dans ma tête, ni dans mon boxer short."


- "Pardonne moi, mon Anglais, dit-elle affectueusement, et elle me planta dans les toilettes des femmes, tout seul avec mon inutile érection. Encore heureux que les érections soient biodégradables, pensais je, parce que j'en gaspille un paquet.
-Espèce d'enfoiré Mr Darcy, lançai-je au plafond. Et toi aussi Hugh Grant.
A force de trimballer partout votre sacré politesse, comment voulez vous qu'un Anglais ait encore ses chances ?"


C'est for me, for me, formidable! (Merci Charles, pas De Gaulle, mais Aznavour!)
Il y a aussi son trait d'humeur- humour sur les grèves en France:
"Puisqu'en France, la grève est une sorte de fête folklorique, tous décidèrent de se joindre à l'orchestre..." les étireurs de baguettes...et toutes les branches imaginables de l'industrie française".


Vive le Brexit ? "Come with us paint the town red", dans la perfide Albion!...
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Un petit bijou !!

Paul West un anglais fraichement débarqué à Paris nous fait découvrir le mode de vie à la française. Avec un humour décalé et très anglais, Paul traverse avec plus ou moins de facilité le "folklore" français. Rien ne lui sera épargné : l'administration, les grèves, la façon de concevoir le travail, la cuisine, les femmes... tout y passe.

Même si la critique porte principalement sur les moeurs françaises, les Anglais ont le droit aussi à leur par de critique et cliché au travers du regard des personnages français.

Certes, on est loin des hautes oeuvres de la littérature, mais il mérite d'être lu au moins une fois. À conseiller à tous les Français et Anglais ayant le sens de l'humour, enfin suffisamment pour ne pas se vexer à l'apparition du premier cliché tourné en dérision.
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Tu en as peut-être entendu parlé il y a quelques temps, mais sous le titre A Year in the Merde. Ce bouquin a une histoire géniale, initialement, personne ne voulait l'éditer en Angleterre, mais le bouche à oreille des mangeurs de grenouille en à fait un carton au pays (alors que l'on en prend plein la poire).
A ce moment seulement, les buveurs de thé s'y sont intéressé, et le voilà parti pour un deuxième carton avant de revenir, traduit cette fois, de notre côté de la Manche.

J'ai adoré ce livre, mais attention il faut avoir un sérieux sens de l'autodérision si tu es français(e), sinon tu pourrais être vexé(e) et tenter de retrouver Stephen Clarke pour l'empaler sur une pic et de lui faire faire le tour de la ville en sautant à cloche-pied (un brin sadique, je l'avoues). Personnellement, j'avoues avoir adhéré à ces clichés, ri de bon coeur, et dévoré le livre.
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Le titre original : "A year in the merde" fait référence aux nombreuses déjections canines qui agacent les Parisiens.

Agé de 27 ans, Paul West est un cadre anglais recruté par une entreprise française pour lancer un projet de salons de thé. A peine débarqué à Paris, il a du mal à s'adapter aux coutumes françaises. Une vision extérieure de nos habitudes et défauts, Stephen Clarke nous livre avec humour tous ce qui surprend nos voisins anglais : l'amabilité légendaire des serveurs dans les cafés, les fonctionnaires, les grèves, les CRS, les déjections canines, cette grande aventure qu'est de trouver un logement décent à Paris, la sécurité sociale… Et dire que la France en particulier Paris est la ville la plus visitée du monde.



Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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J'ai adoré pour son style, les anecdotes qui nous parlent, c'est à peine caricatural !!!

Un de ses livres à lire en toute légèreté avant de dormir, sur la plage, dans le métro
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Paul West débarque à Paris dans la société VD afin de développer un projet de bar à thé.

Stephen Clarke a parfaitement croqué les parisiens. Toutes les scènes de la vie quotidiennes à Paris peuvent être réellement arrivées à l'auteur. En tant que « provinciale », j'ai retrouvé tous les éléments qui me sautent aux yeux lorsque j'y vais.
J'ai passé un bon moment, c'est très bien écrit. Fluide et pleins d'humour.

J'ai été surprise par la fin. Je ne m'attendais pas à une fin aussi positive. J'aurais été plus vache que Stephen Clarke.

Seule critique négative à faire concernant le titre du livre : Paris n'est pas la France.
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Ce livre est le récit du voyage d'un Anglais dans un curieux pays où la grève est une religion, où les femmes sont tout aussi élégantes que hautaines, où la plus belle ville du monde est aussi la capitale de la crotte de chiens, où manger dans un "casino" n'est pas forcément le "must" de la "french food"... Mais l'on voit aussi avec notre citoyende Sa Très Gracieuse Majesté que l'amour peut surgir à tout moment, que décidément la Sécurité Sociale à la française est très efficace et que les Français (et Françaises), même s'ils parlent anglais comme des vaches espagnoles, ne sont pas aussi réticents que cela à l'ouverture vers le monde.
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Paul West, un cadre londonien de vingt-sept ans, est recruté par une société alimentaire française qui souhaite lancer en France une chaine de salons de thé anglais, « My Tea is Rich ». A son arrivée à Paris, il est accueilli chaleureusement par Jean-Marie Martin, son patron. La communication est en revanche plus difficile avec ses collègues, qui ont, pour la plupart, un niveau catastrophique en anglais et ne sont pas très motivés par le projet.
Paul West souhaite s'intégrer au mieux à la vie parisienne mais il est incapable de se promener sans marcher dans une crotte de chien, de commander un café au lait sans se faire prendre de haut par un serveur ou encore de faire la queue à la boulangerie sans se faire doubler.
Au fil d'aventures qui vont le mener d'un confortable appartement dans le Marais à un cottage en pleine campagne, Paul West apprend les subtilités de la culture française. Il finira même par trouver l'amour et devenir un véritable Parisien.
Stephen Clarke, journaliste et écrivain britannique, ne nous épargne aucun cliché sur les Français : des lenteurs administratives à la gastronomie élevée au rang d'art, des grèves récurrentes aux bises systématiques. Après « A Year in the Merde » (traduit sous le titre « God Save la France »), Stephen Clarke a poursuivi les aventures de Paul Clarke dans « Merde Actually » (traduit sous le titre « God Save les Françaises »), « Merde Happens », « Dial M for Merde » (traduit sous le titre « God Save ze Président ») et « The Merde Factor ».
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J'ai rarement autant ri en lisant un livre. Stephen Clarke dresse là un portrait extrêmement drôle de la France et de ses habitants. Une plume légère et enjouée qui vous fera passer un excellent moment !
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C'est vraiment hilarant. C'est écrit pour les British et il faut le garder à l'esprit, sous peine de grincer furieusement des dents si on a trop la fibre franco-patriotique. Stephen Clark adore les Français, et qui aime bien, châtie bien. L'auteur enchaîne les stéréotypes, clichés et jeux de mots, mais ce n'est pas lourd et il y a une vraie histoire derrière.
Lien : http://chroniquesdunchatdebi..
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