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Je ne sais pourquoi j'essaie de mettre quelques mots sur ma lecture. Tendance à penser que « CosmoZ » charrie trop de choses, a trop d'aspects, pour me le permettre, même si plus habiles que moi s'y risquent.
Un livre-monde. Quatre ans de recherches qui ne sont pas étalées, sauf en quelques passages renouant avec l'histoire du livre, de ses représentations (toujours en relations implicites avec leurs époques) mais qui sont sous-jacentes au texte, le nourrissent, dont on ne prend conscience qu'en se sentant pris dans un univers, familier un peu avec notre connaissance du siècle dont nous n'avons vécu que la fin, ce que nous croyons savoir de la façon dont il a été vécu, ce que nous croyons savoir de ce que nous vivons, de ce qui nous meut, régit notre entourage, les images, mais univers qui n'explique rien, qui est juste un peu à coté de notre ressenti. le grotesque, la douleur, l'inutilité, et le compagnonnage, la tendresse. Un an d'écriture (même si Claro ne s'est sans doute pas consacré uniquement à cela), et une langue merveilleuse de justesse, de souplesse, sans que, là encore, cela soit ostensible.
Beau, simplement.
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Un roman d'une prodigieuse ineptie, par un traducteur qui visiblement écrit aussi mal qu'il traduit.
Lien : http://stalker.hautetfort.co..
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Abandonné page 38, j'ai trop de livres intéressants pour consacrer du temps à une prose et un auto contentement intellectuel accumulant vocabulaire ésotérique et images vues et rebattues.
C'est le genre de prose qui me fait tant aimer les écrivains anglo-saxons qui eux, savent si bien raconter des histoires.
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Difficile de commenter cette lecture. Néanmoins l'écriture et le style suffisent à tenir en haleine. L'auteur utilise des expressions incroyables très souvent à la lisière de l'ironie. Il effectue un va et vient (dialogue) entre le surréalisme (le fantastique du conte le magicien d'Oz) et le réel (le tragique des deux guerres notamment) de l'époque dont il a été nourrit c'est à dire à laquelle il a été écrit puis mis en image.
Il y a quelque chose de John Irving dans cette manière de relier surréalisme et réalité mais je dirais ici enrichi d'une écriture vraiment différente et dense. Parfois les phrases accordéons s'étirent tant qu'on en oublie le début, mais les images sont si fines que cela vaut la peine de le lire jusqu'au bout.
Ne cherchons-nous pas tous à atteindre un Oz ? L'existence y est cruelle pour les rêveurs, les optimistes et les êtres imparfaits.
C'est un livre intelligent, tout sauf ennuyeux grâce au style mais un peu long à mon goût.
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Que deviennent les personnages de fiction jetés (par une tornade) dans le monde réel ? Claro a transporté ceux du "Magicien d'Oz" entre 1914 et 1945. Dorothy et Toto travaillent dans les tranchées pour la Croix-Rouge, tandis que l'Epouvantail et le bûcheron de Fer-Blanc y combattent et seront des gueules cassés. Ils seront toujours du côté des perdants dans toutes les tornades de l'Histoire. Celle qui aura raison d'eux aura aussi raison de l'Europe.
Ils chercheront le Pays d'Oz pendant près de 50 ans, avec la conscience de n'être pas de ce monde, de n'être pas à leur place. Cette quête les obsèdera mais sans que jamais ils ne s'interrogent sur la nature du pays "au-delà de l'arc-en-ciel".
La route de briques jaunes a disparu. La pureté et l'innocence que Dorothy a chéri toute sa vie en ne portant que du vichy se sont flétris pour rien. A la fin cette conclusion : Oz n'existe que si on le construit.
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Considéré comme lu, j'en ai abandonné la lecture à la page...63.
Après quelques hésitations au moment de l'achat, genre rapport poids/encombrement dans mes bagages, j'avais grappillé quelques phrases ici et là, c'était bien écrit, un quatrième de couverture prometteur, d'où passage à l'acte vu que je ne l'aurais pas acheté neuf.

Et puis... j'en ai commencé la lecture dans le train qui me ramenait vers mon désert livresque. Je terminais un autre livre, j'ai respecté un délai de transition d'une demi-heure avant d'entamer CosmoZ, et en avant toute.

De prime abord, j'ai arrêté la lecture assez vite pour considérer ce bouquin sous toutes ses coutures : rien de changé par rapport au moment de l'achat. J'ai persisté, me disant qu'il s'agissait d'une entrée en matière un rien longuette sur l'auteur du magicien d'Oz, et qu'une fois dans le vif du sujet (l'errance des personnages du magicien d'Oz à travers le monde et le 20ème siècle), ce roman allait enfin DEMARRER.

Las, dans la gare d'Aix-en-Provence où je devais attendre deux heures le bus qui allait m'emmener au plus près de chez moi, j'ai commencé à fomenter l'abandon pur et simple de CosmoZ sur un siège, pour le bonheur (ou le malheur) d'un autre voyageur.
J'ai résisté à cette impulsion en espérant encore qu'il y ait quelqu'un dans ce roman, toutefois j'ai absolument nettement préféré bavarder avec un compagnon d'attente plutôt que persister dans ma lecture.
Je ne l'ai plus ouvert avant le lendemain, sur la terrasse, au soleil, avec le chuchotement de la rivière... idéal pour m'y replonger (dans CosmoZ, pas dans la rivière).

Et la seule pensée que j'arrive à formuler à son sujet ressemble furieusement à "mais mais mais, POURQUOI????????????????? "
Ce livre est bien écrit, point. Tout ce qu'on peut par ailleurs attendre d'un roman N'EXISTE PAS.

Bref, retournerai-je perdre ce bouquin dans la gare TGV de... de n'importe où en somme, aucune importance.
Rappelez-moi de l'emmener à mon prochain voyage....


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Le style ne permet pas de le lire page à page, quelques chapitres d'affilés sont nécessaires pour être absorbé par le récit.
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CosmoZ est en grande partie l'histoire du magicien d'Oz. on y retrouve les mêmes personnages, le même fil conducteur. par contre, l'auteur y même la vie de son auteur L.F. Baum ou de réalisateurs comme Léo Singer.

Il entrecroise habilement les personnages du conte et des personnages réels pris dans la tourmente de la Première guerre mondiale. Il met en adéquation les évènements liés au livre et au film avec les évènements historiques.

J'ai particulièrement apprécié le style littéraire, très riche en vocabulaires et en comparaisons. Claro joue finement avec les mots et les idées et le résultat est très imagé, fantastique.

Bien sûr, il bénéficié de la magie d'Oz mais il arrive à rebondir sur l'histoire en lui donnant un intérêt nouveau. Je ne connais pas suffisamment l'oeuvre de Baum pour déceler quelle part d'originalité, Claro apporte dans son livre. Mais je pense que c'est une lecture originale de ce conte fantastique.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Très étrange mais excellente idée de mélanger les personnages du Magicien d'Oz et ce XXème si tumultueux fonctionne bien, même s'il faut adhérer à l'univers si particulier de Claro. Et il faut aussi avoir vu le film, of course, sinon, on coule.
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Oz nourri pour incarner la moitié du XXème siècle en un chef d'oeuvre foisonnant et infiniment rusé.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/03/02/note-de-lecture-cosmoz-claro/
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