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EAN : 9782330133740
192 pages
Actes Sud (11/03/2020)
3.72/5   40 notes
Résumé :
En 1930, l'architecte Léon Claro, grand-père de l'auteur, fait bâtir, au pied de la Casbah d'Alger, une « maison indigène », à la fois hommage au style néo-mauresque et célébration du centenaire de l'Algérie française.
De cette maison (qui existe toujours) ce livre est une «visite» - intime, historique, littéraire, politique - une « boîte noire » dont Claro extrait la mémoire, laquelle inclut Albert Camus, Le Corbusier, le poète Jean Sénac ou Lucchino Visco... >Voir plus
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En 1930, l'architecte Léon Claro, grand-père de l'auteur, fait bâtir, au pied de la Casbah d'Alger, une « maison indigène », à la fois hommage au style néo-mauresque et célébration du centenaire de l'Algérie française.
L'auteur, Christophe Claro, jusqu'au titillement d'un ami, Arno Bertina...ne se sentait pas concerné, outre mesure, par l'histoire de ses ancêtres...Et puis il se laisse gagner par la curiosité, et il part à la rencontre du passé de son aïeul, Léon, brillante personnalité, ayant connu Camus, le poète Sénac,Le Corbusier et tant d'autres figures artistiques, politiques... des années 30...et nous voilà "embarqués" !!...

Cette maison (qui existe toujours) est mis à l'honneur dans ce livre qui nous propose une «visite» - intime, historique, littéraire, politique - une « boîte noire » dont Claro extrait la mémoire, avec les personnalités significatives , citées ci-dessus , toutes" fascinées par la ville blanche ou pris dans la tourmente de la guerre d'Algérie - et chacune détenant, à sa façon, une clé de la « maison mauresque »....

Un immense coup de coeur qui vient de marquer mon "retour" chez les camarades-libraires... (restés pourtant ouverts le matin, pour le rayon Presse...à faire tourner...) [***Librairie Caractères- Issy-Les-Moulineaux ]
Après 45 jours... de non-venue (où j'en ai profité pour lire le grand nombre de textes que j'avais en attente !!!),
Je me suis précipitée pour fouiner avidement et je suis tombé avec bonheur et jubilation sur ce texte à l'unité, rangé sagement en rayon...Un ouvrage qui me reliait à Camus... irrésistible, donc ! Appris ainsi que le premier texte de l'auteur de "La Peste"fut rédigé en 1933, et concernait cette "Maison indigène". Texte intitulé "La Maison mauresque"...

"Chanter pour apaiser
Qu'elle [ "La maison Mauresque" ]soit centenaire ou millénaire, mauresque ou algérienne, française ou ottomane, je la sais secrète et complexe, tout en bruissements contenus, au sein même de son silence. Comme toutes les maisons, elle a désiré des hommes dans son ventre de pierre, et comme toutes les maisons, elle a pris soin de leur rappeler qu'ils n'étaient que des hôtes éphémères." (p. 12)

Une Maison hors normes, un symbole fort, rassemblant comme dans une ruche, intellectuels, créateurs... jeunes rebelles... mais aussi des histoires intimes. L'auteur va nous renseigner tant sur Camus, que sur le poète assassiné, Sénac, Le Corbusier... Visconti... mais affleurent discrètement les rapports plus personnels avec la mémoire de son grand-père, et enfin ; son Père, si mal connu et mal compris... qui apparaît progressivement dans le texte..Un puzzle étonnant, précieux qui allie fort harmonieusement une période historique, des grandes figures chères à l'Algérie, et finalement les émotions, la sensibilité vis à vis de ses racines que Claro disait "s'abstraire ou négliger" ... Une pudeur immense...qui doit expliquer ce puzzle, ce récit
éclaté en courts chapitres sautant des années 30 à aujourd'hui, où Claro a rencontré des personnes précieuses de l'époque, dont ce Michel, grand ami de son père...

Un texte très, très riche humainement, mais également fortement documenté et précis dans un travail approfondi des archives... L'ouvrage est d'ailleurs accompagné de photographies et de documents d'archives.

Bravo et mille mercis à Claro, pour ce magnifique livre !

Je ne veux surtout pas oublier de remercier, au passage, une autre personne,écrivain, et ami de l'auteur, qui aura été à sa manière
le déclic de ce livre... Je me permets de joindre un assez long extrait, expliquant fort bien la genèse de cet ouvrage "époustouflant ": "Le hasard ne mordant jamais sans sourire un peu, il advint cela: l'an dernier, un de
mes amis, Arno Bertina, m'envoya un e-mail amusé, dans lequel il me disait, plus ou moins en ces termes, " Alors comme ça tu ne te contentes pas d'écrire des livres et de traduire des livres ! Tu construis aussi des maisons ! Et tu les fais visiter à Camus !" il était en effet tombé, au cours de recherches, sur cette petite information qu'il avait eu à coeur de me donner en pâture :

L'un des premiers textes écrits par Camus a été "La Maison mauresque", qui décrit une villa bâtie par Claro.

Je lui répondis que ce Claro-là était mon grand-père, ce à quoi il me fit cette réponse: " c'est seulement que je trouvais ce pli du temps magnifique à déplier: Camus écrivant son tout premier texte sur une oeuvre de Claro! " Les choses auraient pu en rester là, tant m'indifféraient depuis des décennies tous ces signes émanant de lointaines archives. Mais cette histoire de "pli du temps magnifique à déplier" ne cessait de me convoquer (...) (p. 17)


N.B : ***Voir excellent article de Cécile Dutheil : https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/04/14/maison-pere-claro/
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Leon Claro (Oran 1899- Gien 1992), grand-père de l'auteur Christophe Claro, fut l' une des figures majeures de l'architecture française en Algérie, il construisit, notamment, au coeur d' Alger la blanche , une maison de style mauresque – La maison indigène – (à Oran elle aurait été baptisée Casa) pour commémorer le centenaire de l'Algérie française. Cette bâtisse fut édifiée, notamment, avec des matériaux récupérés après démolition d'antiques demeures traditionnelles. le petit-fils ouvre en grand baies et portes de cette demeure mystique et mythique . Une multitude de spectres, tantôt solaires , tantôt sombres, une assemblée rocambolesque s'y échappe : personnages illustres, sans-noms, traîne-espadrilles, aïeux venus d'Espagne , père, oncles , tante de l'écrivain, bâtisseurs, poètes, peintres, écrivains : Jean de Maisonseul, Jean Sénac, Sauveur Galliero, Max-Pol Foucher, Louis Miquel, Jehan Rictus, Emmanuel Roblès, Louis Benisti, Edmond Charlot, Le Corbusier, Visconti... et bien sûr Camus qui, à vingt ans, écrivit en 1933, un texte descriptif, méditatif , éminemment lyrique , d'une dizaine de pages La Maison Mauresque, qui ne sera publié qu'en 1973. . Ces personnages apportent à Ch. Claro leur part d' héritage ,leurs lots de souvenirs, qui font aussi resurgir chez beaucoup d'entre nous, l'écho à la fois douloureux et lumineux de la nostalgie.
Claro que si, j'ai aimé cette lecture !
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Très difficile pour moi de résumer ce livre.
Claro nous offre un ouvrage unique, fabuleux où il est question de sa famille. Il remonte à ses origines, effeuillant son arbre généalogique, le dénudant au grès des pages.
Il nous fait voyager en Algérie où sont nés son père; qu'il cherche timidement à comprendre et son grand-père; Léon claro, architecte qui réalise, sur une commande du Gouverneur général à l'occasion du Centenaire en 1930, une réplique de la maison traditionnelle de la Casbah, la« maison indigène », avec des matériaux provenant de démolitions de maisons de la Basse Casbah. Une réplique d'une maison mauresque typique avec ses espaces et toute la décoration qui va avec.
Claro la décrit ainsi: ''Artificielle jusque dans son authenticité, authentique au-delà de son artificialité, tel un faux ne copiant aucun vrai unique, la maison indigène n'est pourtant l'esclave ni du vrai ni du faux.''
Cette maison qui a vu passer et s'entrecroiser plusieurs destins, de grands noms tels que: le corbusier, Jean Sénac, jean de maisonseul... et biensur Albert Camus, qui, ébloui par cette réplique, la décrit dans l'un de ses premiers écrits.

Claro fouille un passé ignoré, un passé oublié, renié, ''Rien de ce qui touchait à l'ascendance ne me parlait. J'étais sourd aux racines, aveugle aux jeux de lumière dans les hauts feuillages de l'arbre généalogique. Je ne voulais rien savoir de la source, sinon la confirmation que ses eaux étaient de toute éternité frelatées.''
Par cette immersion, il ravive les souvenirs, enflamme la nostalgie d'une génération ayant aimé et vécu sur une terre qu'il ne considère pas comme sienne.
Il tente d'expliquer cette rupture douloureuse avec le passé, l'architecture et la pierre. Lui l'architecte du papier, du verbe et du mot !!!

Christophe Claro nous éblouit par sa plume dense , sa prose singulière, sa verve unique.
Son roman se déguste... une pure merveille.
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Claro, à partir d'une maison conçue en 1930 par son grand-père l'architecte Léon Claro pour le centenaire de l'Algérie française part à la recherche de ce qu'il a toujours voulu ignorer jusque là : ses origines familiales et les amitiés intellectuelles qui les ont baignées. Cette maison de type mêlé, constitue le centre du motif de son livre.

Camus, Jean Grenier, Jean Sénac, Edmond Charlot, Le Corbusier, Visconti et bien d'autres animent cette maison. Trop brièvement et c'est dommage.

Les premières pages sont superbement écrites. Pour le reste, je me suis plutôt ennuyée. J'aurais préféré une recherche plus approfondie.

Il ne me reste du livre qu'un défilé de personnages et quelques anecdotes.
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C'est un livre hybride, à la fois documentaire érudit et biographie familiale.
Le fil rouge de ce récit est un bâtiment algérois, appelé la Maison ou la Villa du centenaire.
Elle changera de nom au fil du temps et deviendra la "Maison du millénaire" pour célèbrer les mille ans de la fondation d'al Djazaïr, Alger.

Elle est l'oeuvre de l'architecte Léon Claro,grand-père de l'auteur, héritier du mouvement initié au début du XIXe siècle par Henri Klein, fondateur du Comité du Vieil Alger visant à défendre et à faire connaître le patrimoine de la vieille ville.
Le Gouverneur général l'a commandée pour commémorer en 1930 le centenaire de la présence française en Algérie.
Il s'agit de la réplique d'un maison traditionnelle de la Casbah en 1830. On retrouve les mêmes espaces : le vestibule 'sqifa' étroit, frais, qui s'évase progressivement pour arriver au puits de lumière "west eddar", autour duquel s'organise la maison.
Léon Claro réutilisera des matériaux originaux, marbre, faïences, bois, colonnes, provenant de démolitions de maisons de la Casbah.

"Ne manque que l'indigène, bien sûr. Mais la mise à l'honneur de sa demeure sonne peut-être aussi la fin de sa native invisibilité : à force d'être exclu d'entre ses propres murs, il finira bien par songer à les abattre."

Cette maison se situe dans un entre-deux: d'apparence ancienne mais neuve en réalité, pas dans la Casbah mais en bordure, ni française ni indigène.
Chacun peut y trouver ce qu'il y cherche.
Comme par exemple le jeune Albert Camus qui aura une révélation lorsqu'il l'a visitera : il écrira. Elle lui inspirera alors "La maison mauresque", qui ne paraîtra que bien longtemps après son décès.
Claro va faire revivre les figures du monde intellectuel et artistique de l'Algérie des années 1930, tous d'origine européenne.
Camus bien évidemment, Jean Sénac, Jean de Maisonseul, Edmond Charlot, d'autres de passage comme Le Corbusier, beaucoup plus intéressé par les bordels que par l'architecture.
Plus tardivement Visconti viendra y tourner une adaptation de "l'Etranger" avec Mastroianni dans le rôle de Meursault.

L'auteur écrit "j'étais sourd aux racines".
Ce récit est l'occasion pour Claro de retrouver les traces de son père, qui avait le même âge que la Maison Indigène. Ce père, poète contrarié, qui quittera très tôt l'Algérie pour s'installer dans la grisaille parisienne et se perdra dans l'alcool.
Mais il reste toujours à distance pudique.

Ce livre est fait de courts chapitres, passant d'une période à une autre, changeant de perspective. Cela m'a fait penser à une toile cubiste ou bien à une mosaïque que l'auteur aurait élaboré au gré de ses digressions.

J'ai vraiment apprécié ce récit dense et original, impeccablement documenté.
J'ai également aimé le propos de Claro chaque fois qu'il est question de colonisation ou de guerre. Il est irréprochable, totalement impartial et respectueux.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Mais la Maison mauresque n'est pas un décor, ou plutôt elle est davantage qu'un décor, autre chose qu'une simple villa-pastiche. C'est un livre, écrit à plusieurs mains, plusieurs cœurs, où il fait bon fermer les yeux, à l'écart des rumeurs - et ici la voix de Sénac en sourdine :
L'homme couché, le jour ne peut rien contre lui
il fuit sous des remparts il invente la terre
sur son lit est un vaisseau qui n'aborde nulle part
une cellule de monastère
un music-hall
et là, celle de Camus :
Mais qui se donne au temps de sa vie, à la maison qu'il défend , à la dignité des vivants, celui-là se donne à la terre et en reçoit la moisson qui ensemence et nourrit à nouveau.
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Il existe quelque part un dictionnaire des pères, écrit par des poètes. Chacun a le droit d'en consulter les entrées mais ne peut rien modifier. c'est une sort d'encyclopédie des morts passés, présents et à venir, que le temps ne cesse d'enrichir. On y trouve toutes sortes de pères. Des pères autoritaires qui attachent les jambes de leur enfant aux pieds de la chaise pour les empêcher d'être agités; des pères qui ne savent s'exprimer qu'à coups de ceinturon (..) des pères assassinés à cause de leur grand chapeau; des pères gazés à la guerre; des pères qui enseignent la philosophie et l'amitié;des pères qui pleurent leur mère jusqu'au dernier jour; des pères qui n'ont plus d'enfants;des pères nus, sales, merveilleux, glaçants, coureurs, abrutis de poésie (...) des pères muets, furieux (...) des pères qui cherchent leur enfant dans les allées d'un marché et finissent eux aussi par se perdre; des pères qui boitent, qui sculptent, qui vendent des polices d'assurances; des pères qui sentent bon le père et d'autres qui crachent sur leur enfant. (...) Des pères qui écrivent et sans cesse raturent. Le mien figure à la lettre C, juste avant Léon Claro et juste après moi. Sa définition me plaît, me comble, me suffit:

CLARO, HENRI (1931-1986)
espèce d'excité à la recherche de son sens . (p. 170)
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"Le hasard ne mordant jamais sans sourire un peu, il advint cela: l'an dernier, un de mes amis, Arno Bertina, m'envoya un e-mail amusé, dans lequel il me disait, plus ou moins en ces termes, " Alors comme ça tu ne te contentes pas d'écrire des livres et de traduire des livres ! Tu construis aussi
des maisons ! Et tu les fais visiter à Camus !" il était en effet tombé, au cours de recherches, sur cette petite information qu'il avait eu à coeur de me donner en pâture :

L'un des premiers textes écrits par Camus a été "La Maison mauresque", qui décrit une villa bâtie par Claro.

Je lui répondis que ce Claro-là était mon grand-père, ce à quoi il me fit cette réponse: " c'est seulement que je trouvais ce pli du temps magnifique à déplier: Camus écrivant son tout premier texte sur une oeuvre de Claro ! " Les choses auraient pu en rester là, tant m'indifféraient depuis des décennies tous ces signes émanant de lointaines archives. Mais cette histoire de "pli du temps magnifique à déplier" ne cessait de me convoquer (...) (p. 17)
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Des visiteurs plus sensibles

Le hasard ne mordant jamais sans sourire un peu, il advint cela : l'an dernier, un de mes amis, Arno Bertina, m'envoya un e-mail amusé, dans lequel il me disait, plus ou moins en ces termes, "Alors comme ça tu ne te contentes pas d'écrire des livres et de traduire des livres ! Tu construis aussi des maisons ! Et tu les fais visiter à Camus ! " Il était en effet tombé, au cours de recherches, sur cette petite information qu'il avait eu à coeur de me donner en pâture :

L'un des premiers textes écrits par Camus a été "La Maison mauresque", qui décrit une villa bâtie par Claro.

Je lui répondis que ce Claro-là était mon grand-père , ce à quoi il me fit cette réponse : " C'est seulement que je trouvais ce pli du temps magnifique à déplier: Camus écrivant son tout premier texte sur une oeuvre de Claro ! " Les choses auraient pu en rester là (...) mais cette histoire de "pli du temps magnifique à déplier" ne cessait de me convoquer (...) (p. 17)
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La première lettre de Sénac à Camus date du 16 juin 1947, c'est une lettre toute hérissée d'espoirs, d'attentes, une violente déclaration d'apparentage (...)
On sait aussi quel destin a connu leur amitié, quels échanges furent les leurs, et de quelle violence fut marquée leur rupture. A bien des égards, Camus fut à Sénac ce que Jean Grenier fut à Camus: mieux et pire qu'un père. Une figure vouée à un respect mêlé d'amour ambigu. (...) Celui qui se choisit un modèle s'autorise le droit d'en briser le moule. (...) Le père est toujours de trop, encore plus peut-être quand il est choisi. (p. 55)
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