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EAN : 9782355239083
Editions Jets d'Encre (01/04/2024)
3.12/5   4 notes
Résumé :
En 600 avant J.-C., les Kartiniens, peuple venu d'un autre monde, débarquent sur Terre afin de récupérer de mystérieux sabliers - comptant sur une population indigène pour les confectionner, ils promettent en échange une entente cordiale et la paix. Hélas, ces étrangers ne respecteront pas leur engagement et leur passage marquera à tout jamais le sort de la planète... 2020, la Terre surpeuplée et appauvrie se meurt. Près d'un siècle plus tard, le soldat Dany Delacro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Sarah ainsi que les Éditions Jets d'Encre pour l'envoi de ce livre numérique.

Concernant la couverture, je la trouve vraiment très jolie dans ses couleurs. On y trouve les éléments principaux avec le sablier et le sable. Cette roche noire amène un contraste très intéressant avec le sable doré.

Concernant la plume d'Isabelle Clauson, je l'ai trouvée fluide et agréable. Je crois que c'est la première fois que je lis un livre avec deux types de narration différents : à la troisième personne ainsi qu'à la première personne, en alternance. Même si le personnage principal reste le capitaine Dany Delacroix, avec un point de vue à la première personne.

Nous commençons le récit en 600 avant J.C.. Les Kartiniens, peuple extraterrestre, comptent sur les Olmèques pour leur construire les Sabliers dont ils ont besoin. On ne sait pas pourquoi, mais on comprend qu'ils sont très importants.
Après lecture (bon avant aussi, mais après c'est encore pire), je trouve cependant que les Kartiniens ont été totalement injustes (et le mot est bien faible) avec ce peuple aux antipodes de ce qu'ils reprochent aux humains.

2020, la Terre se meurt, surexploitée, parasitée, non respectée.

2100, grande hécatombe. Il ne reste plus que cinq cent mille humains. La salle aux Sabliers des Kartiniens dans la fosse des Mariannes a été découverte. Dany Delacroix et une équipe sous ses ordre vont être envoyé en mission dans cette salle avec un but bien précis.
Un point que je trouve très flou : comment ont-ils su à quoi servaient les Sabliers ? Comment en sont-ils venus à cette conclusion ? J'espère que c'est quelque chose qui sera abordé par la suite, sinon je serais tentée de dire que c'est un peu trop facile de balancer ça comme ça sans explication.

Confiant au départ et excité par cette mission unique en son genre, le capitaine Delacroix va vite voir ses certitudes remises en question, pour plusieurs raisons, dont certaines vont être les révélations de ses collègues. Je comprends que sa fonction de soldat le pousse à obéir aveuglément, mais je trouve qu'il prend réellement conscience de ce qu'il va faire bien trop tard. Cet objectif m'aurait déjà taraudé depuis bien longtemps à sa place... J'ai apprécié suivre Dany, même si je l'ai parfois trouvé un peu passif.

Je trouve que l'histoire est un peu trop rapide, pas assez exploitée au niveau de certains détails. J'ai eu le sentiment que l'auteure aurait pousser un peu plus loin. Après, c'est un T1, et je pense que la suite peut nous réserver des surprises.

J'ai adoré la partie de la découverte de la plongée et du fond des océans. C'est quelque chose que j'aimerais beaucoup tenter un jour. ^^

Concernant la fin, j'ai apprécié les révélations faites, même si j'ai trouvé le tout un peu rapide.

En résumé, j'ai passé un bon moment entre les pages de ce livre, entre mission extraterrestre et mission militaire. Dany est un personnage agréable, même si j'ai trouvé qu'il manquait parfois un peu de consistance. La plume est fluide et agréable, mais parfois un peu trop rapide à mon sens et certains points de détails auraient gagnés à être un peu plus exploités. Néanmoins, je suis curieuse de connaître la suite et de voir quel chemin Isabelle Clauson aura choisi.
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Salut les Babelionautes
Curieux roman que j'ai reçu lors d'une Masse Critique.
Voilà une race extra terrestre qui se préoccupe de la survie de notre belle boule bleue.
Pour cela ils vont remontés le temps pour créer des Artefacts en forme de Sablier, au début l'on ne comprend pas à quoi ils vont servir.
La suite ce passe en 2020, notre planète est à l'agonie, et suite à de multiples catastrophes climatiques et pandémie la population mondiale à énormément baissée.
C'est à ce moment qu'apparait le soldat Dany Delacroix, c'est lui qui est choisi pour mener une mission dans la fosse des Mariannes.
Mais ses supérieurs lui cachent beaucoup de choses et quand il le comprendra, il fera un choix allant à l'encontre de la réussite de sa mission.
La chose qui m'a le plus géné dans ce récit c'est l'aspect des E.T.
Pourquoi leur avoir donné une apparence aussi en contradiction avec leur but ultime.
j'ai aimé mais sans plus.
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Que dire ? Que le sujet est intéressant : l'humanité face à son destin. Sauf qu'au début j'aurais pu comparer cette histoire à un feuilleton de série b. Dans la seconde partie l'auteure nous décrit pendant de longues pages la préparation de cette fameuse mission top secrète au détriment de l'intrigue, ce qui est bien dommage. Finalement c'est sur les dernières pages que l'action se situe. L'intrigue passe au deuxième plan. Par contre il se lit vite, il n'y a pas de circonvolutions. Comme on dit : elle n'y va pas par quatre chemins.

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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
2020
L'être humain, depuis la nuit des temps, a toujours cherché à évoluer, à adoucir son quotidien, à améliorer son confort. À travers les siècles, les inventions n'ont cessé de s'étendre, de se multiplier au détriment de la planète Terre. Au fil du temps, des dégradations irréversibles responsables d'abominations se sont succédées dans l'impunité la plus complète. Les hommes, toujours plus avides, toujours plus vénaux, dans l'irrespect total, se sont chargés allègrement de détruire, détériorer, affaiblir, tuer.
Aujourd'hui, la Terre se meurt. Elle essaye de résister aux assauts incessants des humains qui l'anémient, l'étouffent, la consument peu à peu. Elle a tenté de se défendre, de sortir de sa léthargie grâce aux épidémies dévastatrices, aux maladies mortelles, aux nombreuses catastrophes naturelles comme les tsunamis, les tremblement de terre, les cyclones, les inondations, les sécheresses... et tant d'autres fléaux planétaires. Mais les hommes, par des capacités d'inventivité excessives, ont continué leur folle ascension dévastatrice sans interruption.
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Depuis ma naissance, je n'avais jamais cru aux extraterrestres. Peut-être parce qu'on nous avait tous formatés dans le même sens, nous obligeant à croire ou non par le biais des informations influençant notre façon de penser. En tout cas, j'étais désormais sûr d'une chose : on nous empêchait de réfléchir, de raisonner, en nous polluant l'esprit avec des tas d'inepties, de contresens nous poussant à la facilité... Croire en ce qu'on nous a dit, croire à ce qu'on nous a fait voir. La race humaine, grégaire, fait confiance à l'opinion publique, se persuadant que seuls les scientifiques, les chercheurs, les savants, les docteurs et j'en passe représentent la vérité.
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La lumière qui émanait de notre capsule nous montrait un décor sous-marin lugubre, lunaire. Notre appareil monta lentement, jusqu'à atteindre la surface de l'eau. On se serait cru sur un lac dont les rives sablonneuses demeuraient plates et désertes. On accosta le long de la berge sans brusquerie. Le moteur se tut, et le silence prit une place tellement importante que personne n'osa le briser. Nous étions gagnés par une frénésie, une impatience de découvrir la salle des Sabliers. J'appuyais sur le poussoir, qui débloqua le couvercle de la capsule. Un bruit de souffle s'échappa, nous laissant libres mais plus du tout protégés des manifestations extérieures.
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Les Olmèques se distinguaient dans l'art de la taille et leur collaboration, même forcée, changerait la face de l'Univers c'était une certitude. Pourquoi ? Le commandant connaissait la réponse... Ce peuple, submergé par des croyances, des mythes, des superstitions, une religion, détenait un champ vibratoire hors du commun. Dans chaque sculpture était emprisonné un magnétisme unique puisque chaque tailleur y mettait toute son âme, sa force, son courage. Le commandant Stoyna sentit une pointe de jalousie l'envahir, car sa race avait perdu son âme depuis une éternité.
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En serrant la main de ce fameux James, je ressentis comme un courant électrique. Une sensation amicale. Je savais, sans pour autant me l'expliquer, que cet homme valeureux serait une personne de confiance. Une branche à laquelle se raccrocher... En deux mots : un véritable ami... Il me regarda et, sans même prononcer une parole, il avait senti l'émotion qui me traversait. Il me sourit pour toute réponse et ses yeux pétillaient d'intelligence.
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