AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,17

sur 634 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aleph confirme ce que je redoutais le plus : Paulo Coelho s'éloigne.
Je ne reconnais plus la beauté poétique de son écriture qui était si simple mais si poignante. Je ne reconnais plus les valeurs de ses premiers ouvrages. Je ne reconnais plus son humilité. Je ne reconnais plus la création de personnages poignants.
Je ne reconnais plus Paulo Coelho, tout simplement.

Avant d'entamer Aleph, le dernier roman que j'avais lu de cet auteur était "la solitude du vainqueur". A ce moment-là, j'avais déjà ressenti un essoufflement dans l'intérêt que je lui portais. Moi qui à chaque fois me réfugier dans l'Alchimiste ou Veronika décide de mourir, j'ai ressenti comme un léger abandon de sa part. Cependant maintenant que je viens de lire les dernières pages de Aleph, ce n'est plus qu'une impression mais une réalité.
La spiritualité qu'on retrouve à travers le récit me semble empreinte de sorcellerie et non plus de rencontre avec une Divinité. Étonnant de la part de Coelho le sachant fort croyant dans une religion qui rejette fortement ce domaine. D'un point de vue personnel, je n'adhère pas. D'un point de vue amatrice du Brésilien, je suis déroutée. Si tout n'était que fiction, ou que seules quelques bribes étaient vraies, il n'a pas su le retranscrire comme il le fallait. Et c'est fort dommage.
L'histoire est peu intéressante et il faut s'accrocher difficilement aux pages pour trouver réellement un petit pic d'intérêt au récit. J'ai eu ce petit engagement que lorsque j'ai découvert les méfaits du protagoniste principal de son ancienne vie, mais outre ce fait, j'ai dû combattre pour terminer le roman.

De plus, Hilal me semble insupportable. Effrontée, susceptible et capricieuse, je n'ai pas su découvrir ses qualités tant ses défauts ressortaient souvent. le personnage de Coelho m'a également dirigé vers la déception : pourquoi tant d'ambiguïté avec la demoiselle ? Justifier son lien avec la jeune femme par un amour qu'on porte comme celui par rapport à une rivière ne suffit pas. Lui qui se pavane souvent d'être plus âgé, plus sage et de connaitre mieux la vie qu'Hilal, je le trouve parfois bien plus enfantin qu'elle.

Non, vraiment, hormis quelques réflexions bien portantes (mais mal placées dans le récit), Aleph est réellement décevant.
Commenter  J’apprécie          853
Mon résumé :

Arrivé à une certaine étape de sa vie, l'auteur a éprouvé une sorte de malaise, d'insatisfaction par rapport à sa vie. Il s'est mis à sentir qu'il ne s'était pas pleinement réalisé dans cette incarnation. Dans une nouvelle tentative de partir à la découverte de lui-même, Paulo Coelho a décidé de rencontrer ses lecteurs et de faire une grande tournée de séances d'autographes. Il a entre autres décidé de traverser la Russie à bord du Transsibérien, où il a fait la rencontre d'Hilal, une jeune fille de 21 ans avec qui il ressent un lien peu commun. Il découvre alors en pénétrant par hasard dans l'Aleph, le lieu où tous les mondes parallèles se rejoignent, qu'ils se sont aimés dans le passé, mais que Paulo a trahi Hilal d'une façon atroce. Il tente alors de prouver à Hilal tout son amour et d'obtenir son pardon pour surmonter son sentiment de malaise.

Mon commentaire :

Lorsque Karine d'Ivy-agency m'a proposé ce partenariat avec Flammarion, je n'ai tout d'abord pas répondu, car je doutais fortement qu'un Paulo Coelho puisse me plaire. Ayant lu (et détesté) l'Alchimiste il y a quelques années, et étant donné que ce dernier titre est l'oeuvre la plus connue et la plus appréciée de l'auteur, je me disais que de lire un livre qui n'allait sans doute pas me plaire quand tant d'autres livres m'attendaient n'était pas une très bonne idée. Puis, Karine m'a relancé la proposition et j'ai cédé. Je n'ai pas eu encore des tonnes d'offres de partenariats, et l'idée d'éventuellement recevoir plusieurs livres gratuitement en échange d'une critique me paraît alléchant !
Bon, vous aurez compris, Aleph partait à -200 avant même que je le recoive. Alors, forcément, je ne pouvais être surprise que dans le bon sens. En effet, j'ai trouvé ce roman meilleur que l'Alchimiste. Mais ceci est une opinion entièrement personnelle, que je sais ne pas partager avec la plupart d'entre celles qui ont déjà lu les deux romans. Maintenant, pourquoi ai-je préféré Aleph à l'Alchimiste ? J'en ai franchement aucune espèce d'idée. Peut-être ai-je simplement vieilli depuis l'époque où j'ai lu l'Alchimiste. Même si les trucs de spiritualité et d'ésotérisme ne sont toujours franchement pas ma tasse de thé, je me sens maintenant plus ouverte à certaines formes de littérature auxquelles je ne touchais pas du tout lorsque j'étais au secondaire. Enfin. Ce n'est qu'une hypothèse.
Mais revenons-en à Aleph. Même si j'ai mieux aimé ce roman-ci de Paulo Coelho, cela ne signifie pas forcément que je suis enthousiaste. Disons que je suis demeurée assez impassible devant le parcours spirituel de l'auteur. J'avais du mal à distinguer le vrai du faux, et ce en quoi l'auteur croyait vraiment de ce qu'il écrivait pour épater la galerie. Plusieurs éléments de la façon de penser de Coelho sont demeurés de réels mystères pour moi du début jusqu'à la fin. Je l'ai trouvé fantasque et bizarre (il fallait s'y attendre), mais j'ai toutefois relevé de nombreuses citations qui incitaient à la réflexion. Je pense que sans totalement embarquer dans la démarche farfelue de Coelho, on peut retirer de ce livre quelques pistes de réflexion intéressantes. Nul besoin de croire aux incarnations et aux chamans pour cela. Il faut seulement se forcer pour ouvrir son esprit un tout petit peu pour recevoir ces quelques paroles de sagesse :

« le « temps » ne passe pas. L'être humain a beaucoup de mal à se concentrer sur le présent ; il pense toujours à ce qu'il fait, à la façon dont il aurait pu mieux faire, aux conséquences de ses actes, à la raison pour laquelle il n'a pas agi comme il l'aurait dû. Ou alors il se fait du souci pour l'avenir, se demande ce qu'il va faire le lendemain, quelles sont les mesures à prendre, quel danger le guette au coin de la rue, comment éviter ce qu'il ne désire pas et comment obtenir ce dont il a rêvé. »

« Ce n'est pas la peine d'expliquer que dans la vengeance, le maximum qui puisse nous arriver est de nous mettre à égalité avec nos ennemis, alors que dans le pardon nous montrons plus de sagesse et d'intelligence. »

«Vivre c'est expérimenter, et non penser au sens de la vie. »

ou encore :

« Nous avons toujours tendance à valoriser ce qui vient de loin, sans jamais reconnaître toute la beauté qui nous entoure. »


Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
Commenter  J’apprécie          360
Je désirais embarquer dans ma valise un livre de vacances frais et un peu ésotérique comme m'avait semblé l'être en son temps le fameux alchimiste du même écrivain.
La 4ème de couverture est alléchante mais ce n'est qu'un leurre hélas !
Ni le fond ni la forme ne m'ont convaincu et j'ai refermé avec plaisir ce pseudo roman initiatique pour reprendre mon livre en cours autrement passionnant ("belle du seigneur" d'Albert Cohen)
Commenter  J’apprécie          291
J'ai pensé démarrer un voyage comme celui de l'alchimiste, et l'ambiance train était un grand plus mais finalement non, il manque vraiment un encore plus quel qu'il soit.
Commenter  J’apprécie          120
Peu de mots pour résumer la lecture de cet ouvrage : "Quel ennui !"
A tel point que j'ai laissé planté le protagoniste de l'histoire aux environs de la page 100 avec ses soucis métaphisico-spacio-temporels... Et que je me fiche totalement de ce qui a pu lui arriver par la suite !
Très déçue... Je ne retrouve rien de la magie et de la poésie des textes habituels de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre s'annonçait pourtant sous les meilleurs auspices, malgré un point de départ des plus conventionnels (la jeune groupie amoureuse de l'écrivain star...). L'écrivain commence un voyage dans le mythique transsibérien, entouré d'éditeurs et de lecteurs pour des actions de relations publiques au fil des escales. le lecteur pense que ce voyage va offrir des débats littéraires passionnants, des envolées poétiques, des réflexions imposées par la situation (amour, fidélité, instant présent etc..) avec en arrière plan ces grands espaces sibériens qui alaient être embrasés par l'écriture...
Rien de tout cela, certes il y a des beaux passages mais globalement très vite le transsibérien s'enlise dans un vrai ennui. On a l'impression que l'auteur n'a pas su quoi faire de ses personnages secondaires, figurants, réduits à occuper l'espace du wagon restaurant et à faire du tourisme sans intérêt.
L'ambiance n'est pas du tout celle attendue (enfin présumée je n'ai jamais voyagé dans ce train...) hormis le passage au lac Baïkal on pourrait être dans le Thalys...
Quant aux relations entre l'écrivain et la jeune femme Hilal, même dans un contexte singulier le "héros" semble complétement dépassé et franchement falot
Et que dire de la présentation en 4éme de couverture "..un voyage qui pourrait changer votre existence", là on flirte avec le foutage de g...
Dommage pour un auteur talentueux
Commenter  J’apprécie          60
Le narrateur, âgé, remettant sa vie et lui-même en question, entreprend un long voyage …Une très jeune femme qu'il ne connaît pas lui impose dès le départ sa compagnie.
La catharsis opérée par cette rencontre a l'ambition de guérir la culpabilité de l'un et la violence faite à l'autre, tous lieux et époques abolis.
Aleph est là!

C'est enchâssé par Coelho, talentueux conteur, dans un substrat très personnel, syncrétisme à base de catholicisme traditionnel, réincarnation, grand Tout et petits riens, old and new age, amour et sexe quoiqu'il en dise, le hippie de sa jeunesse est encore proche.

Et Houdini n'est pas loin, peut-être dissimulé dans le soufflet séparant deux voitures particulières du Transsibérien.

De mon point de vue, ce n'est ni original, ni consistant, comme un trop vieux vin! A la différence que ça ne peut même pas faire de mal.
Commenter  J’apprécie          40
Mince, je ne m'attendais pas à être déçue par un roman de Paulo Coelho et pourtant je n'ai pas réussi à entrer dans cet Aleph. Même si certaines thématiques pouvaient me plaire (le sens de la vie, la quête de soi, le poids du passé...), je n'ai pas été embarquée. Je n'ai pas réussi à faire miennes les réflexions posées au fil des pages, elles n'ont pas résonné en moi.

Le début m'a paru bien long. Puis, soulagement, j'ai commencé à beaucoup plus apprécier le voyage quand celui de l'auteur a commencé à bord du Transsibérien. Il y avait une sorte de mystère et une ambiance qui me plaisaient beaucoup plus. Mais le soulagement n'a été que de courte durée...

Certains passages du roman m'ont dérangée (je n'ai pas été fan de la relation ambiguë qui se noue entre l'écrivain et la jeune Hilal... c'est bête mais je pensais souvent à la femme de l'auteur dans ces moments-là), d'autres m'ont paru longs, et je ne suis pas sûre d'adhérer à ce point aux théories sur les vies antérieures et la réincarnation. Ajoutons à ça une dose de religieux, un peu de mysticisme et de chamanisme, et on se retrouve avec un cocktail qui finalement n'était pas fait pour moi.

Au final, je crois que je n'ai tout simplement pas compris où voulait nous emmener l'auteur dans cette fiction autobiographique. Je n'ai pas eu l'impression de pouvoir ressortir de ces pages quelque chose qui me permettrait de progresser dans mon rapport à la vie... Il y a bien quelques belles phrases et réflexions que j'ai notées... mais elles sont disséminées de-ci de-là, noyées au milieu d'une histoire qui ne m'a malheureusement pas parlé ni touchée...

Cet avis n'est que mon humble ressenti et d'autres pourront peut-être y trouver des messages qui parleront à leur coeur. Par curiosité, je suis allée regarder l'éventail des notes et retours donnés ici, sur Babelio, et je crois que je n'ai jamais vu autant de réactions aussi partagées sur un roman. Comme quoi...
Commenter  J’apprécie          30
Malheureusement, plus les livres passent, moins j'apprécie Coelho. Oeuvre nombriliste, il n'a su se remettre en question. Là est peut-être sa sincérité?
Commenter  J’apprécie          20
On a vu mieux de Paulo Coelho, très honnêtement il faut s'attacher pour rester et adhérer dans son histoire. J'ai mis un temps fou pour le terminer et relu certains des chapitres à plusieurs reprises pour être sure de ne pas me perdre en cours de route. J'ai souvent fermé les yeux et dormi avec mais à force de persévérance j'ai enfin fini ce livre. Sachez que Hilal m'a stressé tout au long de ma lecture, un personnage dérangé , saoulante et la relation qu'entretien Coelho dans son livre me paraît assez confus même si l'on comprend le comment du pourquoi vers la fin. Bref en un mots pas top top.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (2031) Voir plus



Quiz Voir plus

Paulo Coelho, son oeuvre

Quel livre lui a valut d'être connu dans le monde entier ?

Brida
Onze minutes
L'Alchimiste
La sorcière de Portobello

10 questions
282 lecteurs ont répondu
Thème : Paulo CoelhoCréer un quiz sur ce livre

{* *}