Pascal Bouaziz en dialogue avec Gilles Tordjman
Suivi d'un concert en duo avec Lou
Le grand public connaît « Hallelujah », « Suzanne » et quelques autres chansons. Mais l'oeuvre de Leonard Cohen est bien plus vaste et variée. Poète, romancier, chanteur, mystique, homme à femmes, Juif, bouddhiste, Canadien, citoyen du monde… qui était exactement cet artiste, qui nous a quittés en novembre 2016 ?
Ce livre revient sur son parcours atypique en dix temps forts – de la publication de son premier recueil de poèmes en 1956 à sa dernière tournée et à son superbe album posthume –, prétextes à dévoiler dix facettes de sa personnalité et de son oeuvre. « Ni hagiographie, ni étude musicologique, ni enquête à charge… Mais un livre de profonde admiration », écrit Pascal Bouaziz, qui offre en conclusion de l'ouvrage une interview imaginaire avec le poète-chanteur.
À lire – Pascal Bouaziz, Leonard Cohen, Gallimard, coll. « Les Indociles – Hoëbeke », 2022.
Gilles Tordjman, Leonard Cohen, Castor Astral, 2006.
Lumière par Marta Bellini, son par Lenny Szpira
Leonard CohenMusique d'ailleurs tome 1 sur 2
/5 3 notes
/5 3 notes
Résumé :
S'il a un jour prêché, avec l'énergie des esclaves, que "les poèmes ne nous aiment plus", Leonard Cohen n'a jamais cessé de plaquer sur les nuits difficiles les accords fulgurants de mots sensuels et déchirants, comme autant de prières au dieu absent jetées à la face de notre monde cruel. Du quartier juif de Montréal à New York, de l'île d'Hydra à Los Angeles, ce globe-trotter a noirci de nombreux carnets. Musique d'ailleurs propose la plus importante collection de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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« Suzanne »
« So long, Marianne »
« Bird on the Wire »
« The Stranger Song »
« The Partisan »
Puis « Hallelujah »
Ecoutées en boucle, sans toujours comprendre les paroles sauf « Oh, the Wind, the Wind is blowing, Through the graves the wind is blowing, »
Comme une prière d'envoutement, superbement funèbre.
Et pourtant dès la publication de ses premiers écrits, dans les années 1950, Léonard Cohen se fait au Canada, une réputation de poète.
Il continuera malgré son succès de compositeur-interprète.
Une poésie du : « Si peu à dire / Si urgent / de le dire »
A lire en écoutant Pascal Bouaziz et son groupe « Mendelson »
Pas trop quand même parce que l'excès d'élégance ténébreuse peut nuire.
« So long, Marianne »
« Bird on the Wire »
« The Stranger Song »
« The Partisan »
Puis « Hallelujah »
Ecoutées en boucle, sans toujours comprendre les paroles sauf « Oh, the Wind, the Wind is blowing, Through the graves the wind is blowing, »
Comme une prière d'envoutement, superbement funèbre.
Et pourtant dès la publication de ses premiers écrits, dans les années 1950, Léonard Cohen se fait au Canada, une réputation de poète.
Il continuera malgré son succès de compositeur-interprète.
Une poésie du : « Si peu à dire / Si urgent / de le dire »
A lire en écoutant Pascal Bouaziz et son groupe « Mendelson »
Pas trop quand même parce que l'excès d'élégance ténébreuse peut nuire.
Citations et extraits (3)
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Je me demande combien de gens dans cette ville
Habitent des chambres meublées.
Dans la nuit quand je regarde les immeubles
Je jure voir un visage à chaque fenêtre
Qui me regarde,
Et quand je tourne le dos
Je me demande combien retournent à leur bureau
Pour écrire ceci
........................................................
Reste
Reste un peu plus longtemps
Ombre timide
De mon repos
Si légèrement attachée
Au souffle avant
Ma première question
Tu es la faim
Qui peux désarmer
Tout appétit
Quelle étreinte
Satisfait l’enfant
Qui ne tuera pas ?
Habitent des chambres meublées.
Dans la nuit quand je regarde les immeubles
Je jure voir un visage à chaque fenêtre
Qui me regarde,
Et quand je tourne le dos
Je me demande combien retournent à leur bureau
Pour écrire ceci
........................................................
Reste
Reste un peu plus longtemps
Ombre timide
De mon repos
Si légèrement attachée
Au souffle avant
Ma première question
Tu es la faim
Qui peux désarmer
Tout appétit
Quelle étreinte
Satisfait l’enfant
Qui ne tuera pas ?
I TRIED TO LEAVE YOU
I tried to leave you. I don't deny. I closed the book on us at least a hundred times. I'd wake up every morning by your side.
The years go by. You lose your pride. The baby's crying so you do not go outside. And all your work is right before your eyes.
Goodnight, my darling. I hope you're satisfied. The bed is kind of narrow, but my arms are open wide. And here's a man still working for your smile.
I tried to leave you. I don't deny. I closed the book on us at least a hundred times. I'd wake up every morning by your side.
The years go by. You lose your pride. The baby's crying so you do not go outside. And all your work is right before your eyes.
Goodnight, my darling. I hope you're satisfied. The bed is kind of narrow, but my arms are open wide. And here's a man still working for your smile.
I WONDER HOW MANY PEOPLE IN THIS CITY
I wonder how many people in this city
live in furnished rooms.
Late at night when I look out at the buildings
I swear I see a face in every window
looking back at me,
and when I turn away
I wonder how many go back to their desks
and write this down.
I wonder how many people in this city
live in furnished rooms.
Late at night when I look out at the buildings
I swear I see a face in every window
looking back at me,
and when I turn away
I wonder how many go back to their desks
and write this down.
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