Au cours d'une des explorations de la plus célèbre épave du monde, on découvre deux cadavres conservés dans la chambre froide ...
L'auteur enquête et surtout rencontre Mrs Futrelle, veuve du seul écrivain qui ait péri sur le Titanic, et elle témoigne .
Effectivement il a eu deux meurtres sur le navire et c'est son mari qui a mené l'enquête avant de périr dans le naufrage.
L'histoire est peu banale, et on en vient à se demander si la découverte des deux cadavres est réelle ou pas ...et puis, on vit avec les personnages illustres qui ont fait cette fameuse croisière inaugurale, sans compter une description captivante de la vie à bord, des décors somptueux.
Le roman se lit avec plaisir et une chose est certaine dès le début, le joyau des mers a coulé ....
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Très bien écrit, ce roman policier fortement teinté de documentaire historique, reste malgré tout assez fade et superficiel eu égard au sujet traité. Les descriptions très précises du luxe extraordinaire des premières classes n'est peut-être pas un thème qui m'a passionné. le fait de prendre des personnes réelles disparues dans la catastrophe et d'en faire des méchants truands sans aucune attestation que cela soit vrai m'a déplu.
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Quiconque a un jour été mêlé à un assassinat (que ce soit dans le rôle de la victime ou du coupable) ou est revenu entier d’une guerre (la Seconde Guerre mondiale ou celle du Viêt Nam, le plus souvent) est convaincu que ce qu’il a vécu a été une expérience unique et que tous les éditeurs de New York et tous les studios d’Hollywood vont se disputer le droit de le couvrir d’argent pour obtenir le rare privilège de raconter l’histoire de sa vie à de bienheureux spectateurs haletant de curiosité.
C’était aussi une femme d’une remarquable intelligence. Beaucoup plus fine que lui, comme il se l’était toujours dit. Même à trente-cinq ans passés, et même mère de deux grands enfants, Lily May Peel était toujours aussi ravissante que le jour où ils avaient échangé leurs anneaux de mariage, dans la demeure de ses parents, sur Hilliard Street, à Atlanta.
Ce n’est pas parce que nous sommes amis qu’il est forcé de faire de moi son obligé. C’est le genre de cadeau empoisonné, qui a des relents de business.
Je ne suis pas convaincu par le cinématographe. Je crois davantage à la force des mots qu’à celle des images.
Observer les gens est une déformation professionnelle.
Vidéo de Max Allan Collins