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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quelle déception! J'avais adoré le roman Sauf, du même auteur, je m'attendais donc à quelque chose dans la même veine... pas du tout! Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire qui m'a paru bien longue et ennuyeuse.
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Ce n'est pas mal, l'intrigue est plutôt bien ficelée, mais c'est trop lent. le mode et la chronologie de la narration ne me paraissent pas optimaux. Et l'arrière-plan politico-social me semble bien caricatural.
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Ce roman avait fait partie de la sélection de la médiathèque de ma ville à sa sortie. Je m'étais dit que ça avait l'air pas mal mais j'ai attendu cet été pour l'acheter. Pourquoi ? Parce que l'élément déclencheur de toute l'histoire c'est la victoire de la France lors de la coupe du monde 1998. Par superstition, je me suis dit: "peut-être qu'on va encore gagner..." Bingo !
Bref, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1998, 7 destins basculent: une enfant naît, une jeune femme est violée, un homme tombe amoureux, et 4 personnes sont auteurs et victime d'un terrible accident.
Tout ce petit monde va se retrouver 18 ans plus tard à Vrainville, sur la Manche lors de la liquidation des Ateliers Cybèle (on reconnaît parfaitement l'épopée des ouvrières de Lejaby).
Je m'attendais à un polar sur fond de crise sociale mais c'est surtout un roman social et en fait, ça m'a gonflée: le chapitre 2 sur la fondation de la Maison Cybèle est hyper long et relève plus du conte pour socialo-romantiques que de l'histoire sociale (non je ne suis pas abonnée du Figaro - je suis professeur d'histoire) et les personnages sont ultra caricaturaux: la jeune ouvrière est tellement pure et fraîche ! le patron est tellement salaud ! l'avocat liquidateur est tellement méchant ! le secrétaire du CE est un mélange de Jean Jaurès, jean Moulin, Jean Ferrat, Aragon, Pierre Rabhi, Le Dalaï Lama, Simone Veil et Jésus. En plus il est beau. Les gentils sont très gentils et les méchants très méchants (ah oui, le violeur est très très méchant.)
Pourtant, malgré ses 450 pages, je l'ai lu jusqu'au bout car c'est bien écrit; l'histoire est très bien ficelée et la fin est, somme-toute, surprenante (et modère un petit peu ce qui précède).
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Avec un titre pareil, on aurait pu s'attendre à un roman d'humour noir mais de l'humour il n'y en a pas beaucoup dans cette histoire de destins croisés. En revanche, de la noirceur, oui, distillée à travers une écriture limpide, sorte de compte-rendu de l'économie sociale en France au XXIe siècle. Vrainville, petite communauté de Normandie, vit et prospère bien grâce aux Ateliers Cybelle, une usine de lingerie fine fondée au début du XXe siècle par Gaston et Marguerite Lecours et la femme de ce dernier, Rose Huchet. Exposée aux effets de la mondialisation, l'usine, maintenant aux mains du petit-fils désintéressé, connaîtra vraisemblablement des soubresauts importants dont les habitants du village feront les frais, la quasi totalité en étant des employés depuis plusieurs générations. Les personnages sont fort bien évoqués tout au long de l'histoire sauf que les actions de certains me sont apparues précipitées dans l'urgence qu'avait l'auteur de clore l'intrigue.
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Ah Hervé, y a du mieux, tu as bien fait de changer de maison d'édition.
Mais fait encore un petit effort, simplifie, va droit au but.
Trop de protagonistes, trop de chassés croisés affaiblisse ton histoire.
Replonge toi dans ton premier opus 'J'attraperai ta mort', et retrouve ce qui avait fais le génie de ce premier jet...

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12 juillet 1998 : la destinée de la France du football connaît un virage sans précédent en remportant le Mondial par 3 buts à 0. Au même moment, des destinées singulières vont vaciller : un accident de voiture, une naissance, le grand amour, un viol, … Ces trajectoires ainsi infléchies se retrouveront une vingtaine d'années plus tard sur la scène d'un village normand où prospère depuis le début du 20e siècle une usine de sous-vêtements. L'héritier de cette affaire s'apprête à la vendre à un fonds de pension américain. Dans l'indifférence générale, l'usine va fermer. Ce qu'il faudrait à ce moment, c'est un mort, pour venir donner un coup de projecteur au drame et peut-être le freiner voire l'endiguer…

Hervé Commère est l'auteur de 4 romans. « Ce qu'il nous faut c'est un mort » est paru en 2016. Sur un fond de roman social qui se veut engagé, l'auteur dessine une intrigue à tiroirs qui se déploie sur une vingtaine d'années et s'étale sur presque 400 pages.
Le démarrage de la première partie (titrée « La nuit où tout se lie ») est prometteur : les actions s'enchaînent, les implicites également, l'auteur prenant plaisir aux effets d'annonce. Ce faisant, il commence à tisser une toile diabolique en promettant bon nombre d'énigmes et de rebondissements. Et puis, quand arrive la deuxième partie, l'aiguillon du début s'essouffle : le propos devient soudain mièvre, empli de bons sentiments et d'un manichéisme suranné. Est-ce lié à la période historique ? En effet, l'auteur dépeint les débuts de l'usine après la première guerre mondiale. On réalise en fait que non. Car, quand l'intrigue se décline de nouveau au présent, elle ne se départira jamais complètement de ce côté binaire, même si le suspens croît ainsi que les rebondissements.
Le fond social du roman, quoique d'actualité, vient ralentir à souhait le dynamisme de l'enquête. Celle-ci se perd dans des méandres tortueux. Malgré un suspens entretenu, ce thriller reste trop long, l'auteur diluant l'intérêt du lecteur dans des effets d'annonces trop appuyés. Finalement, ce roman d'Hervé Commère m'a laissé une impression mitigée, contrairement à son premier roman : « Les Ronds dans l'eau » paru en 2011.
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« En cette nuit du 12 juillet 1998, la petite Mélie voit le jour, contrariant ce que ses parents s'imaginaient depuis des mois. Peut-être est-ce la raison pour laquelle Mélie fera tant parler d'elle, peut-être a-t-elle en elle le goût de la contradiction, l'amour des chemins de traverse, peut-être que tout cela vient du fait qu'un échographe avait vu trouble. »
L'univers dans lequel nous embarque sans détour Hervé Commère dans ce nouveau roman policier ne peut que séduire par son originalité. En effet, toute l'intrigue tourne autour de Cybelle, une usine de sous-vêtements qui est le coeur de Vrainville, petite ville du Nord de la France. La plupart des habitants y travaillent ou y ont travaillé mais, aujourd'hui, l'usine menace de fermer, mettant la ville en danger économiquement mais surtout menaçant de faire remonter de sombres secrets à la surface…
Des phrases courtes, percutantes nous mettent tout de suite dans l'ambiance. Vrainville n'est pas qu'une petite bourgade tranquille où l'on fabrique des soutien-gorge. Des drames ont bouleversé le destin de certains de ses habitants à jamais.
Le portrait psychologique des personnages, surtout les plus sombres, est bluffant. L'auteur évite le manichéisme tout comme une fascination pour le glauque qu'on trouve dans certains polars et toute l'intrigue en est d'autant plus crédible. D'autant plus perturbante aussi….
Lien : http://teabooksandmovies.fr/..
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Le roman commence la nuit du 12 juillet 1998. Si cette date évoque pour tous la finale de la coupe du monde de football, elle marque surtout à jamais le destin de cinq personnages. Dix-huit après les faits, ils se retrouvent à Vrainville, en Normandie au moment où les ateliers de lingerie Cybelle, le coeur économique de la ville, connaît une crise sans précédent. Vincent Lecourt, l'héritier et directeur cherche en effet à « dégraisser » l'entreprise. Les habitants finissent par se demander – sous forme de boutade – si un événement fort, comme une mort, ne serait pas la planche de salut pour tous. Et si les événements de 1998 refaisaient surface et changeaient la donne ?

J'avoue avoir été assez déconcertée par ce roman qui sort des sentiers battus. Après une première partie sur les événements de 98 où l'auteur parle comme s'il s'adressait directement au lecteur, on assiste ensuite au déroulé de la saga familiale des Lecourt, à la naissance, à l'essor et aux difficultés des ateliers Cybelle. Bien que ces passages soient très intéressants et le rythme bon, je me suis demandée à quel moment on allait revenir à l'intrigue policière. Il faut attendre l'installation à Vrainville du flic William pour entrer vraiment dans le vif du sujet. Cependant, l'intrigue policière n'est pas suffisamment étoffée à mon goût. En revanche, j'ai été passionnée par le récit historique et social des ateliers Cybelle. de belles pages bien prenantes. L'auteur décrit bien les tensions, pressions sociales, les affres de la vie en petite communauté, le poids de l'héritage familial… Mais, j'attendais d'être cueillie par l'intrigue policière. Pour moi, on a affaire à un roman social plus qu'à un polar. du coup, je ressors mitigée de ce récit. Si on veut lire un roman social original et plutôt bien écrit, on trouve son bonheur. Si on cherche un bon polar pour lire sous le plaid ou dans la chaleur de sa couette, il faut s'attendre à rester un peu sur sa faim.

L'auteur par son originalité est à suivre !
Lien : http://www.leslecturesdumout..
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C'est un roman très bien mené avec une partie historique et une partie enquête policière. A travers l'histoire de l'usine Cybelle à Vrainville , l'auteur nous montre bien que les 30 glorieuses n'existeront plus jamais et contrairement à ce que disent nos politiques, le plein emploi ne reviendra pas. Dans le même temps nous sommes confrontés au maire et au directeur de l'usine qui camoufle ce qu'on fait leurs enfants la nuit du 12 juillet 1998 ; à un viol et à une naissance. Ces personnages s'entremêlent en permanence sur une vingtaine d'année. Beaucoup d'humanité. Un bon moment de lecture.
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Avant toute chose, ce roman est présenté comme un polar et, quand on lit le résumé, on se dit qu'effectivement, on a affaire à un polar. Mais en fait non. Pour moi ce livre n'a rien d'un roman policier.
Cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé ma lecture, loin de là, mais il est vrai que l'on est un peu déçu quand on ouvre un bouquin avec certaines attentes et qu'il n'y répond pas.
Ce livre n'est donc pas un roman policier mais plutôt un roman contemporain à suspense. Je pense que j'aurais été plus déçu, et donc moins encline à apprécier ma lecture si on ne m'avait pas prévenu à l'avance.
Après, coté lecture, rien à redire d'autre. le style est clair, direct ; le rythme rapide, on n'a guère le temps de reprendre son souffle entre les évènements.
Les personnages ne m'ont pas emballée. J'entends par là que je n'ai pas ressentie d'empathie particulière pour tel ou tel personnage, ni d'antipathie d'ailleurs, excepté pour le violeur dont on parle dans les premières pages (mais c'est un vrai tordu, on ne peut que le détester).
Je ne sais pas si c'est une volonté de l'auteur, mais pour moi, le seul personnage qui fasse vibrer, c'est l'entreprise : les ateliers Cybelle. Car c'est autour de cette entreprise familiale que tourne l'histoire.
Les péripéties des autres personnages ne semblent presque être faites que pour mettre l'entité Cybelle (entreprise et personnel) en avant.
Parce que finalement c'est elle que l'on suit le plus, c'est en fonction d'elle que la majorité des décisions sont prises. C'est elle que l'on découvre de sa naissance à son déclin.

On découvre l'histoire de l'entreprise et des personnages qui lui sont attachée au travers de trois époques : 1919, date de création de l'entreprise ; 1998 où l'on rencontre les personnages principaux et 2016 où l'histoire principale se déroule.
La fin n'est pas explosive comme elle l'est souvent dans un polar ou un roman à suspense. Je dirais que ce n'est pas vraiment une fin dans le genre point final, mais juste la fin d'un moment dans la vie de personnes que le hasard a amené à se croiser et à vivre ensemble un certain temps.

Ce n'était certes pas ce à quoi je m'attendais lorsque j'ai ouvert ce livre, mais une chose est certaine, je n'ai regretté à aucun moment de l'avoir ouvert.
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