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Citations sur Le poète (178)

Tout a une cause. Parfois, la cause est plus haïssable que la conséquence, pourtant, c'est souvent la conséquence qu'on abomine.
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Ces individus que nous traquons... parfois, il n'y a pas d'explication. C'est le plus difficile, découvrir leurs motivations, comprendre ce qui les pousse à agir ainsi. Nous avons une expression pour les décrire: on dit qu'ils viennent de la lune. Parfois, c'est la seule explication possible quand on ne connaît pas les réponses. Essayer de comprendre le fonctionnement de ces individus, c'est comme rassembler un miroir brisé. Parfois, on ne peut pas expliquer le comportement de certains individus, alors on dit qu'ils ne sont pas humains. On dit qu'ils viennent de la lune. Et sur cette lune d'où vient le Poète, les instincts auxquels il obéit sont considérés comme normaux et naturels. Il suit ses instincts, en créant des mises en scène qui lui procurent de la jouissance. Notre boulot, c'est de tracer la carte de la lune du Poète, pour pouvoir le retrouver et le renvoyer d'où il vient.
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Pourquoi, me demandai-je, les personnes auxquelles on tient le plus sont-elles toujours les plus inaccessibles? Un instinct profond me disait que cet instant dans le couloir était le bon, le moment parfait. Et je l'avais laissé passer. Je l'avais fui. Et maintenant, je craignais d'être hanté à tout jamais par cet échec. Car cet instinct ne reviendrait peut-être jamais.
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Je n'ai jamais eu peur de la solitude ou du noir. Je vis seul depuis dix ans; j'ai même campé en solitaire dans des parcs nationaux et inspectés des immeubles calcinés et abandonnés pour écrire mes articles. J'ai attendu des heures dans des voitures sombres, dans des rues encore plus sombres, pour piéger des hommes politiques ou des truands, ou bien rencontrer des informateurs timides. Si les truands m'inspiraient de la peur, le fait de me retrouver seul dans l'obscurité ne m'avait jamais effrayé. Mais je dois avouer que les vers de Poe, ce soir-là, me remplirent d'effroi. Peut-être était-ce parce que je me trouvais seul dans une chambre d'hôtel, dans une ville que je ne connaissais pas. Peut-être était-ce parce que j'étais entouré de documents parlant de morts et de meurtres, ou parce que je sentais la présence proche de mon frère défunt. Ou peut-être était-ce simplement le fait de savoir de quelle manière étaient utilisés ces mots que je lisais. Toujours est-il que j'étais habité par un sentiment de peur tenace, qui refusait de disparaître, même lorsque je branchais la télévision pour entendre le bourdonnement rassurant d'un bruit de fond.
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Tout le monde aime lire une bonne histoire de meurtre. Certaines semaines, je m'intéressais à des coups de fusil dans une cité, je racontais la vie de celui qui avait tiré et celle de la victime, leur rencontre fatale. La semaine suivante, j'évoquais un meurtre dans la haute société de Cherry Hill, ou une fusillade dans un bar de Leadville. Le haut et le bas de l'échelle: les "petits" meurtres et les grands.
Mon frère avait raison: ça faisait vendre des journaux, quand on savait bien raconter les histoires. Moi, mon boulot, c'était justement de raconter. Je devais prendre mon temps et bien raconter.
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Avocat! Justice! Et puis quoi encore?...

Un suspect peut en cacher un autre.

Je suis là mais vous ne me voyez pas...
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Une chance que personne ne puisse connaître nos pensées les plus secrètes. Nous apparaitrions tels que nous sommes, à savoir des imbéciles manipulateurs et prétentieux.
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J'ai toujours pensé que, pour s'occuper de la mort, le secret était de la tenir à distance. C'est la règle. Ne jamais la laisser vous souffler dans la figure.
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Mon histoire, déclara Backus, était comme un drap suspendu à une corde à linge par grand vent. A peine retenue par quelques pinces, elle menaçait de s'envoler.
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(...) CONFIDENTIEL : RESERVE AU FBI. Thorson l'ouvrit en la déchirant et en sortit une photo. Un polaroïd, sans doute pris avec un appareil servant à photographier les détenus. On y voyait le postérieur d'un homme en gros plan, et deux mains écartant les fesses pour offrir une vision bien nette de l'anus. Après l'avoir observée un instant, Thorson la jeta par-dessus son épaule sur la banquette arrière.
- Bizarre, dit-il. Je me demande pourquoi Sweetzer a ajouté une photo de sa mère?
Je laissai échapper un petit tire et dis :
- C'est assurément le plus bel exemple de coopération policière que j'aie jamais vu.
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