Cette étoile du désert demeure très belle. Je ne peux pas dire le contraire. Mais elle a un très fort parfum de mélancolie.
Car notre cher Harry Bosch vieillit. Inexorablement.
Toujours aussi rebelle. Mais bien moins fringuant qu'au temps du LAPD. Je redoute même qu'on nous annonce bientôt sa disparition sous une forme ou une autre (difficile d'en dire plus au risque de froisser celles et ceux qui n'ont pas encore dévoré ce dernier opus).
Encore et toujours un très beau roman. Bravo et merci
Michael Connelly.
Juste deux petits bémols (qui expliquent ma note de 3,5 étoiles) :
1) Je ne sais pas s'il s'agit d'une erreur de traduction mais le Cherokee de Bosch se retrouve à la casse de la police suite à un gros accrochage avec la voiture d'un criminel en fuite. Quelques pages plus loin, Ballard observe Bosch montant dans son Cherokee avec une certaine affection. Et finalement, le Cherokee retrouve la place qu'il n'aurait jamais dû perdre : la casse. Quelqu'un a-t-il l'explication ? Perso, je n'ai pas tout saisi...
2) Renée Ballard n'a pas la place qu'elle mérite dans ce roman et je trouve ça dommage. de son côté, Bosch est de plus en plus sombre (pour ne pas dire suicidaire). Je préfère nettement le Bosch de l'adaptation télévisée pour Amazon Prime (produit justement par Connelly). Donc si Ballard pouvait mener sa vie comme une grande et au grand jour (maintenant qu'elle ne travaille plus la nuit !), je serais le plus heureux des lecteurs sur Babelio !
Mais encore une fois, ce nouveau cru demeure un très bon cru. On y retrouve avec délectation, les deux affaires parallèles. le tout est très bien ficelé. La mélancolie y est juste beaucoup trop présente. Sans compter la mort qui rôde...
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