Mariachi Plaza

Bonne intrigue qui mêle deux enquêtes en parallèle qui parfois se telescopent. cependant la fin m'a parue un peu rapide et bâclée alors qu'il y avait matière à faire une belle fin.
les personnages sont attachant et travaillés.
les descriptions permettent de bien visualiser les scènes.

Mariachi Plaza de Michael CONNELLY (504 pages l'De Poche N°34523)

>

> J'ai retrouvé avec plaisir l'inspecteur, Harry Bosch sur deux enquêtes.

> Sa jeune coéquipière, Lucia Soto l'aidera en privilégiant l'enquête sur un incendie où périrent de jeunes enfants.

> Orlando Merced, le mariachi ,blessé par une balle perdue vient de décéder. Cette balle trouvée dans le corps de la victime va ré-ouvrir l' enquête.

> Ils iront jusqu'au bout de ces deux dossiers (Cold Case-affaires classées)

> Ce polar nous plonge dans le quotidien des inspecteurs de police qui décortiquent d'énormes dossiers bourrés de paperasses, de rapports, de photos, de vidéos.

>

> Ils sont tributaires d' accords ardus pour obtenir un budget pour un simple voyage afin d'interroger un témoin.

> Combien d'heures à lire ? Combien de nuits blanches.....

> Pendant ce temps les chefs exigent rapidement des résultats.

> Il ne faut pas oublier qu'aux USA la VILLE paye sa police !

> J'ai déjà lu des polars de Michael Connelly où je stressais à chaque page. Je dirais que celui-ci est plus cool.

> Bonne lecture
Mireine

En prenant le livre, j'avais dans la tête l'image de Bosch ou plutôt le visage de l'acteur qui incarne son rôle dans la série tirée des oeuvres de Connelly et programmée sur Netflix. Bosch aux yeux bleus, aux cheveux grisonnants, la tête légèrement inclinée, le pas nonchalant... bref ! vous l'aurez compris, je suis accro à cet inspecteur et là je le retrouve dans ce dernier folio un peu comme on retrouve un vieux copain.
Cette fois, point de suspens, c'est sur un ton un peu "planplan" que se déroule l'histoire puisque l'on revient sur un "cold case".
Bosh est encore bien là, aux affaires non résolues, avec une jeune recrue, héroïne malgré elle, et tous les deux devront bosser sur une "vieille/nouvelle" affaire.
Harry doit transmettre à Lucy, la recrue de son département, les façons de faire (oui les siennes) , son savoir, ses compétences car la porte de la retraite est toute grande ouverte pour Bosh. Il forme la relève.
Connelly là encore maîtrise parfaitement le sujet et nous guide pas à pas avec une précision d'horloger sur le parcours de deux affaires parallèles, qui vont finir par se recouper.
On ne s'attarde pas ici sur la vie d'Harry et ses états d'âme, même si sa fille fait une courte apparition dans l'histoire juste le temps qu'il s'inquiète sur ses choix puisqu'elle a choisi d'entrer dans la police elle aussi.
Les enquêtes les mènent, lui et sa nouvelle recrue, sur les traces de gens disparus, de policiers à la retraite, de témoins décédés... on pourrait presque s'ennuyer sauf que d'un coup, comme une étincelle, jaillit le lien entre deux affaires non résolues et les intérêts politiques s'en mêlant, Harry et Lucy se retrouvent sous les projecteurs. le rythme s'accèlère, c'est là tout le génie de Connelly c'est de nous tenir accrochés et à bout de souffle jusqu'à la dernière page.
Alors je me suis dis "c'est le dernier tour de piste de Bosch... il va quitter le LAPD... mais non ! ça ne peut pas s'arrêter là !"
En rongeant mon frein, je guette la saison 3 sur Netflix sur laquelle Connelly travaille actuellement.
Et s'il nous offrait un 21ème tome des aventures de Bosch ?

Même Bosch tombe en panne

Ça faisait bien longtemps que j'avais abandonné Harry Bosch, avec l'impression d'en avoir fait le tour.

Je le retrouve aujourd'hui, à un an de la retraite, tuteur de Lucia Soto, une jeune latina prometteuse, chargé de résoudre un "cold case", le meurtre inexpliqué d'un mariachi (curieux d'ailleurs, car il me semble que vouloir faire taire l'insupportable agression sonore d'un guitarron, est un réflexe élémentaire), auquel viendra s'ajouter une deuxième affaire.

S'ensuit un long récit mêlant meurtres et politique, mais surtout s'alanguissant de manière démesurée. Connelly veut nous montrer toutes ses connaissances en matière de procédure policière ou de Deffered Retirement Option Plan et il entre dans des détails ne présentant pas plus d'intérêt que ses perpétuelles descriptions d'itinéraires routiers encombrés ou comment se rendre au Poquito Mas, un restaurant latino, depuis chez lui : ..."suivre les méandres de Woodrow Wilson Drive jusqu'en bas, puis remonter Cahuenga Boulevard sur un kilomètre cinq cents..." Eh, tu sais quoi Harry ? On s'en fout !

Sinon, l'intrigue est plutôt correcte, mais noyée par une bonne centaine de pages inutiles, elle se dilue en même temps que l'intérêt de lecture, tandis que la profondeur des personnages elle, est aux abonnés absents.

Cette fois, il est vraiment temps que Bosch prenne sa retraite.

Connelly Michael
Mariachi Plaza
Livre audio
Résumé : Lorsque dix ans après les faits, le mariachi Orlando Merced succombe à ses blessures, l'inspecteur Harry Bosch hérite d'un vrai cas d'école à enseigner à sa jeune inspectrice Lucia Soto. Hormis une balle retrouvée à l'autopsie, les pistes sont inexistantes. Plus ennuyeux, et dangereux pour Bosch, Lucia semble s'intéresser à un autre dossier et mettre son nez là où il ne faut pas. Très ébranlé par la nature de cette deuxième affaire, il décide de passer outre au règlement et de mener les deux enquêtes de front, malgré les risques encourus dans une ville où la passion politique l'emporte sur tout
Dans ce numéro trépidant, aussi implacable et convaincant que son héros, l'auteur démontre une fois de plus pourquoi Bosch est l'une des figures les plus populaires et indétrônables du polar
Comme d'habitude l'auteur nous entraine dans Los Angeles à travers toutes ces rues et les encombrements, les ralentissements, les accidents (petite critique de sa part).
Certes l'assassinat d'Orlando est un mystère et une affaire ancienne puisque Bosch est placé aux cold case maintenant. À force de recherches minutieuses, remonter dans le passé, il va découvrir certaines choses qui n'ont pas été nommées dans le procès-verbal de l'époque.
Il s'interroge aussi du pourquoi de l'intérêt porté par Lucie sur une affaire vieille, elle aussi et que la jeune inspectrice veut à tout prix élucider.
En cherchant bien, il y a des noms ou des numéros qui surgissent, dans l'une comme dans l'autre affaire.
Et comme d'habitude aussi l'auteur ne manque pas de laisser quelques phrases nous incitant à voir les manquement politiques et judiciaires et les difficultés à les surmonter.
Il y a donc l'affaire du meurtre d'Orlando et de l'incendie d'un bâtiment ayant entrainé la mort de plusieurs enfants.
Des pots de vins, des mouchards, des non-dits, sont légions, et Bosch va dépatouiller tout cela

Un polar efficace, une lecture agréable tout au long du roman. On s'attache au duo d'inspecteurs Bosch et Soto et la double enquête qu'ils mènent est passionnante. le rythme est bon et identique du début à la fin. Loin du très bon "le poète" , du même auteur, cette aventure reste une bonne expérience de lecture.

Quel plaisir de retrouver ce cher Harry toujours aussi impliqué et avec une sagesse qui grandit toujours plus. Honnêteté vis à vis de soi est son guide avec le respect des autres.
Un livre très agréable, même si ce n'est pas le suspense le plus dense de la série.

Pas trop mal, mais la fin...BOF...

Un livre prenant, qui démontre que rien n'est acquis et que le crime parfait n'existe pas. Un jour tout finit par se recouper et les liens se font jour plus que jamais... un livre qui mêle enquête policière et politique... et si vous aimez suivre l'enquête et ses travers... n'hésitez pas !

Une critique pour le dernier tome (pour l'instant) de la série Harry BOSCH, mais qui vaut pour tous ses livres.
Michael CONNELLY, une fois de plus nous transporte dans la cité des Anges et nous fait vivre une passionnante enquête, avec des personnages et des situations criants de vérités. le souci du détail de cet écrivain plonge littéralement le lecteur au coeur de l'histoire. Pour ceux qui n'ont jamais lu Harry BOSCH, je vous conseille de commencer par le 1er car vous serez happés et quitte à tous les lire, autant que ce soit dans le bon ordre.