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4,14

sur 426 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un monument de la littérature américaine ! Tout comme le prince des marées il faut absolument lire ce roman : on en ressort bouleversé. J'ai tellement adoré que je l'ai lu 3 fois et je suis certaine de le relire encore et encore. Je conseille vivement sa lecture !
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Dès les premières lignes de ce livre, Pat Conroy vous happe et ne vous lâche plus. Alors, tel un jeune de 20 ans qui se réjouit d'avoir la vie devant lui, vous partez à l'assaut de ces 925 pages avec le plaisir et l'enthousiasme qui accompagnent la lecture d'un bon, d'un très bon bouquin.
Si vous envisagez de vous coltiner ce pavé, prévoyez de le faire sur temps de vacances car il exige de la disponibilité et de l'endurance. Et surtout, méfiez-vous des chapitres plus calmes, car les rebondissements de cette histoire fleuve sont aussi soudains que les eaux de Caroline du Sud.
Enfin, à l'heure où l'antisémitisme rejaillit, il faut lire ce livre exigeant et captivant pour mieux comprendre l'holocauste et refuser à jamais les extrémismes, de quelque bord qu'ils soient.



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Pourquoi n'avez vous écrit que 1000 pages ? J'aurais pu en lire 2000 de plus tant votre écriture est agréable et vos histoires intéressantes. J'ai droit à 250 caractères mais je n'en écrirai qu'un seul, un régal ce livre , passionnant et tellement fluide.
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Premier chapitre sur l'Italie un peu long, mais ne pas lâcher face à se pavé de 800 pages, car l'histoire va commencer véritablement après. cette saga sur une famille de Caroline du Sud, fief de l'extrême doite nationaliste et raciste. Tous les personnages sont décortiqués , et le style de littérature est prenant.
Écrit avec humour, en passa par la tragédie et l'holocauste absolument insoutenable, qui en fait un moment fort du livre; la trahison jusqu'à la maladie et fin de vie. Content d'avoir commencé par se roman moins bien noté que le prince des marées que je m'empresse de commander,
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Un bon gros pavé de 922 pages mais de Pat Conroy, dont j'avais adoré le prince des marées et Charleston sud. du coup j'y suis allée confiante et en effet je suis de nouveau sortie émue de cette lecture. Il a vraiment un don de conteur, c'est certain et les décors de Caroline du Sud magnifie bien le tragique et la beauté du récit. Jack vit en Italie avec sa fille Leah depuis le suicide de sa femme. Il a coupé les ponts avec ses proches de Caroline du Sud jusqu'à ce coup de téléphone qui lui annonce la mort imminente de sa mère. Il se rend à son chevet et doit, cinq après, se confronter à ses souvenirs, son passé et surtout à sa famille et sa belle-famille qu'il a laissé derrière lui.
J'ai adoré me plonger dans les multiples histoires des personnages de ce roman : des lieux (Waterford, Rome, La Pologne) et des évènements ( L'holocauste, la guerre du Vietnam...) bien différents qui ont forgé chacune des personnalités du récit. C'est un récit prenant , avec des moments vraiment émouvants, de l'humour, de l'amour ...des personnages très attachants et réalistes. On peut dire que c'est quasiment un coup de coeur.

Challenge Pavé 2022
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Beaucoup de thèmes abordés comme la famille, les violences familiales, l'alcoolisme, les guerres etc.… Pas une seconde de répits dans ce roman.

J'ai tout aimé les personnages, les dialogues avec de superbes réparties, les souvenirs du passé, des moments aussi très dur et d'autres plus légers qui fait que l'on passe toujours un bon moment quoi qu'il arrive.

Auteur que je relirais avec grand plaisir.
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Comme dans le Prince des Marées, ça commence par un suicide. le pourquoi devient la trame de fond de ce roman de 900 pages, où la fuite en Italie du narrateur en deuil avec sa fille est stoppée par la maladie de sa mère et l'amène à renouer avec sa terre natale, la Caroline du Sud, ses frères, son père alcoolique, ses anciens amis marqués par la guerre du Vietnam et ses beaux-parents polonais meurtris à vie par la shoa. Admirablement construite, avec des pages admirables sur Venise et un sens psychologique impressionnant, cette saga met en scène des personnages complexes, contrastés, émouvants, révoltés qui ne mâchent pas leurs mots et leurs reproches. La douleur de vieilles blessures trouve sa rédemption dans une fin inspirée par l'amour de la belle suicidée. Excellent tour de force romanesque.
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Quand j'ai lu l'an dernier le Prince des marées, j'avais la certitude d'être en présence DU grand livre de Pat Conroy, de son roman le plus abouti.
Le suivant serait forcément moins bon.

Et paf ! Voilà que je tombe sur Beach Music, et que j'y retrouve avec joie le même souffle narratif, la même ambition, la même abondance de personnages aux caractères parfaitement fouillés, le même soin du détail et la même savante alchmie d'humour, de drame, d'exubérance, de surprises et d'émotions...
Bref, je redécolle au quart de tour !

Nous voilà cette fois en présence de Jack McCall, un quarantenaire natif de Waterford (Caroline du Sud), depuis peu exilé à Rome avec sa fille Leah et bien décidé à ne plus jamais remettre les pieds outre-Atlantique.
Que fuit-il ? Sa famille bien sûr (une mère un peu azimutée, un père incapable de faire face à ses penchants alcooliques, quatre frères tempétueux avec qui il entretient des rapports complexes), mais aussi et surtout une tragédie incommensurable, le suicide de sa femme Shylla, la mère de Leah.
Alors oui, Jack a fini par larguer les amarres. Pour conjurer ses douleurs d'hier, il s'est promis de couper définitivement les ponts avec les siens ("Le passé était le pays par excellence où j'évitais de faire des incursions inutiles"), de tourner le dos une fois pour toute à la terre de ses ancêtres et aux souvenirs qui la hante.
Mais bien sûr il ne faut jamais dire jamais ! Divers évènements vont pousser notre narrateur à rebrousser chemin et à renouer contact avec ceux qu'il avait reniés, pour exorcicer enfin tous ses vieux démons et nous faire la démonstration - s'il en était besoin - que "l'exil est le plus sûr moyen de sanctifier le chemin du retour au bercail".

Quel étonnant revirement ! Quelle "ampleur" et quelle fluidité dans la narration ! Quelle maitrise dans la construction !
Rebondissements multiples, alternance des époques et des générations (l'auteur insère dans son récit contemporain de vastes séquences sur la guerre du Vietnam ou sur l'enfer de la Shoah), interconnexions soigneusement travaillées entre les trajectoires de chaque personnage : Pat Conroy est sur tous les fonts ! Il se joue allègrement des contraintes chronologiques sans pour autant donner l'impression de s'éparpiller, et son roman qui se déploie en ramifications tentaculaires sur plus de 900 pages, reste de bout en bout cohérent et très addictif !

L'ensemble est bien sûr trop dense pour que je puisse ici en faire la synthèse, mais difficile quand même de ne pas évoquer la profondeur et l'originalité de cette histoire, la puissance des liens qui unissent Jack - presque malgré lui - au reste de sa famille et à ses amis d'enfance, avec qui il partage des souvenirs très forts. Tous ont contribué à faire de lui l'homme à la fois résolu et brisé qu'il est devenu, tous participent de cet héritage sacré, dont notre héros comprend peu à peu qu'il est vain de vouloir se délester.
La relation qu'entretient Jack avec les siens, ainsi qu'avec sa région natale, est en effet particulièrement intense, et parfaitement atypique. Elle oscille continuellement entre amour et répulsion, entre ressentiment et adoration, et c'est avec beaucoup de justesse que l'auteur met en scène ce tiraillement perpétuel.

Pour agrémenter les descriptions superbes des basses terres marécageuses de Caroline du Sud que Conroy connaît comme personne, il nous offre des dialogues vivants et savoureux, notamment entre les cinq frères qui s'adonnent à des joutes verbales incessantes faites de piques acerbes, d'humour et d'ironie mordante.
Les rancoeurs semblent tenaces, mais une fois que les dernières digues d'hostilité ont cédé, c'est une histoire pleine tendresse qui prend le pas sur les colères d'hier. Ainsi les scènes de réconciliation finales, alors qu'un proche de Jack vit ses derniers instants, sont tout à fait poignantes.

En clair et en bref : Beach Music est à nouveau une franche réussite, l'oeuvre incroyablement riche d'un conteur hors-pair. A la lecture de ce retour aux sources éprouvant mais salvateur, on ne peut que s'interroger. Est-il vraiment possible de rompre avec le passé ? Serait-ce par ailleurs souhaitable ?
Pat Conroy et moi-même ㋡ estimons que non.
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Jack MacCall et Shyla Fox sont tombés amoureux à la fin du lycée. Résidant à Waterford (Caroline du Sud), ils se sont mariés (malgré le peu d'enthousiasme des deux familles) et ont eu une petite Leah. Malheureusement, quand celle-ci a atteint l'âge de deux ans, le mal-être de Shyla a remporté la bataille et sa maman a mis fin à ses jours en se jetant d'un pont … Après avoir gagné un procès douloureux (qui a duré deux longues années) contre ses beaux-parents (qui voulaient la garde de Leah) Jack s'est installé à Rome avec sa fille, se jurant de ne plus jamais revoir les deux familles ainsi que son continent natal …

De cette jeunesse perdue, demeurent toutefois présents quelques « fidèles », dans la vie du père et de sa fillette. La belle Ledare (son premier amour) et Mike (aujourd'hui un détestable scénariste parvenu) aux trousses d'un quatrième larron (disparu dans les années soixante-dix et donné pour mort ) un certain Jordan Elliott, le meilleur ami de Jack …

En cette année 1985, cinq ans après la fuite en Europe, bien des choses vont changer dans leur vie, à commencer par la découverte de leur adresse par Martha, la soeur de Shyla … Et l'annonce téléphonique de Dupree (l'un des quatre frères de Jack) à savoir que leur mère se meurt d'une leucémie …

Pat Conroy va nous livrer – sur plus de 900 pages – les souvenirs du passé douloureux de notre héros et narrateur, notamment sa haine indicible pour un ancien élève, lancé dans la politique : Capers Middleton … Haine qu'il éprouve également pour le père de Shyla ainsi que pour le père de Jordan … Sans oublier les relations très complexes entretenues – non seulement avec sa fratrie (Jack est l'ainé) : Dupree, Dallas, Tee et John Hardin (dans l'ordre de naissance …) – mais aussi avec son propre père, juge (alcoolique et tyrannique) et enfin avec sa mère (menteuse et manipulatrice) remariée à un brave médecin fou d'amour … Une mère « dure à cuire » en rechute régulière d'une tenace leucémie depuis sa jeunesse …

Un magnifique récit, sur fond de pogrom Ukrainien (Max Russof, l'ami de son grand-père) d'holocauste, de terrorisme italien (brigades rouges) et de divers secrets de familles (la sienne et celle de ses relations proches) Une intrigue qui balaie toutes vos certitudes et bouscule vos convictions !

C'est tragique, c'est percutant. Extraordinairement humain, superbement bien écrit. de l'excellent, du brillant Pat Conroy ! Indéniablement mon préféré de l'auteur, un roman qui a sa place légitime (et définitive !) dans le TOP 10 de mes coups de coeur, précieusement conservés dans ma bibliothèque …
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Il y a très longtemps que je n'étais pas venue faire un tour par ici à cause d'une perte de goût pour la lecture et les échanges numériques...
Mais je viens de lire un livre qui m'a sorti de mon marasme et il faut que je vous parle sans tarder de Beach Music de Pat Conroy tellement j'ai adoré !

Beach Music est mon premier Pat Conroy !

Il s'est retrouvé dans ma PAL voilà bien 2 ans suite aux retours enthousiastes de plusieurs membres du #PicaboRiverBookClub sur "Le prince des marées" du même Pat Conroy... mais comme ce livre était épuisé, je me suis rabattue sur un titre qui était disponible.

Alors ? Qu'est-ce que j'ai pensé de Beach Music ?

Et bien sans mentir, c'est un des meilleurs livres que j'ai lu dans ma vie ! J'ai ri, j'ai pleuré ! j'ai adoré beaucoup de personnages et j'en ai détesté d'autres ! Pendant ces 924 pages, j'ai ressenti de la joie, de la colère, de la tristesse, de l'angoisse, du bonheur, de la peur, ... C'est un livre qui m'a "habité" et que je n'ai pas pu lâcher ! Je voudrais presque ne pas l'avoir déjà lu pour pouvoir ressentir à nouveau toutes ces émotions !

Dans Beach Music, Pat Conroy traite principalement de la trahison.

La trahison des parents, soit alcooliques, soit trop sévères, soit traumatisés, soit brutalisés eux-mêmes dans leur jeunesse et qui trahissent leurs enfants en les maltraitant et en ne sachant pas les aimer.

La trahison de l'amitié, de l'amour, de la patrie ou de la religion.

Mais Pat Conroy amène également ses personnages à la rédemption car comment vivre après avoir trahi ?

Il paraît que le prince des marées (qui vient enfin d'être réédité en poche) est considéré comme le chef-d'oeuvre de Pat Conroy... pourtant c'est l'écriture de Beach Music qui aurait provoquée une profonde dépression à son auteur (dixit Wikipedia). Peut-être parce que Pat Conroy explore encore plus sa vie dans Beach Music que dans ses autres livres ?

Je ne dirai rien de plus sauf qu'il faut ABSOLUMENT lire ce livre !
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