« Faites l'amour pas la guerre ». Tel pourrait être le sous-titre de ce roman où il est question d'un virus de la tranquillité qui se répand comme une maladie vénérienne.
Ecrit en 1970, on y retrouve l'atmosphère de libération sexuelle et les discours pacifistes de l'époque. Les scènes de cul sont donc passablement nombreuses et certaines d'entre elles feront sans doute frémir les plus batailleuses de nos féministes. Pourtant, les femmes ne font pas qu'y subir la libido des mâles dominateurs. Elles sont aussi extrêmement actives et n'accordent pas plus d'importance qu'il n'en faut à une sexualité libérée des contraintes de la morale judéo-chrétienne. Bien de son époque également, le travail sur le langage qui m'a rappelé le « nadsat » d'Orange mécanique et l'humour corrosif avec lequel toute l'histoire, même les scènes les plus sordides, nous est contée.
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