Les furies

Cette misérable bafouille porte sur le roman : Les Furies .

Ce roman est une excellente pièce de littérature populaire britannique . L'auteur soigne à fond la caractérisation de tous les personnages , même les plus minimes . de ce point de vue c'est une petite peinture sociale très réussie de la grande Bretagne .
Les personnages de ce roman ne manquent pas de toupet , et l'auteur non plus , parce qu'il nous entraine dans une histoire où les guêpes mesurent un mètre de long .
La pilule est difficile à avaler mais que la route est belle !
Roberts s'est solidement documenté sur ces insectes sociaux , et c'est une véritable apocalypse qui s'abat sur les contrées où règne sa majesté . Une catastrophe qui sonne le glas de la civilisation britannique et mondiale .
Ce n'est pas un précis d'entomologie , mais c'est très soigné quand même du point de vue documentaire .
C'est un excellent roman très représentatif de la science-fiction populaire britannique .
Pays qui se distingue ici , et encore , de la France , car de grands auteurs ne craignent pas d'y briller ( dans la SF populaire , je veux dire ) .
De l'action , de l'humour , du tragique , du rythme ... : bref de la vie ...

Des essais nucléaires simultanés ont provoqué de terribles séismes qui ont bouleversé la surface de la Terre. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, des guêpes d'une taille et d'une férocité hors normes s'attaquent aux survivants de la catastrophe. A peine sortis des décombres de sa maison, Bill Sampson et son amie doivent donc faire preuve d'audace et d'ingéniosité pour leur échapper et rallier les secours.
Ce récit de survie post-apocalyptique ne m'a passionné plus que ça, la première partie du roman m'a semblé très longue tandis que la deuxième partie (phase de lutte organisée) m'a plus intéressé car l'idée de survie et d'action en petit groupe redynamise clairement l'intrigue. Gros bémol, le dénouement de l'intrigue, qui donne tout son sens au titre du livre, que j'ai trouvé décevant.