A l'occasion de la parution de 'Comme une famille' (Nathan), l'autrice Rachel Corenblit nous présente en quelques mots son livre, à travers la critique d'une lectrice Babelio.
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Rachel CorenblitCécile Bonbon/5
1 notes
Résumé :
« Mais nooooon, elle s’appelle pas Sophie, ma grande sœur ! Elle s’appelle Charlotte. Mais depuis qu’elle a commencé la philo, à la maison, on l’appelle plus que Sophie. Ou Zophie. Ou Grosse Nouille mais c’est quand elle m’énerve.
Parce que tous les soirs, en plein dans les spaghettis bolognaise ou les haricots verts jambon ou le bifteck frites ou la pizza coca (vu que ma mère, elle dit que la cuisine, c’est un lieu de transit pour favoriser le transit et qu’... >Voir plus
Parce que tous les soirs, en plein dans les spaghettis bolognaise ou les haricots verts jambon ou le bifteck frites ou la pizza coca (vu que ma mère, elle dit que la cuisine, c’est un lieu de transit pour favoriser le transit et qu’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Je ne dirai jamais assez de bien des bibliothèques, maintenant devenues médiathèques, pour leur rôle clé dans l'éveil à la lecture et à la culture des jeunes enfants. Quelle chance de pouvoir lire ou visionner des quantités d'ouvrages sans compter ! Je me souviens avec gratitude de mes virées quasi-hebdomadaires à la bibliothèque de mon quartier et mes enfants ont pris le pli de faire de même le mercredi après-midi.
Une des dernières trouvailles de ma fille est un petit album, si fin qu'on pourrait ne pas le remarquer, mais grand par le contenu. Dans « Philo à la petite semaine », la philosophie s'invite à table. Charlotte a commencé à apprendre la philosophie au lycée et partage ses connaissances lors du repas du soir en famille. C'est la cadette, Léna, qui nous raconte les repas et ce qu'elle comprend de ces histoires de philo qui commencent à lui courir sur le haricot. du lundi au dimanche, chaque jour a son thème particulier, bien sûr abordé avec humour et agrémenté d'illustrations colorées type scrapbooking. du mythe de la caverne de Platon à l'inconscient de Freud, voici une manière très digeste de familiariser les enfants à l'existence de la philosophie et de développer leur curiosité.
Bravo à Rachel Corenblit et Cécile Bonbon pour cette belle initiative.
Une des dernières trouvailles de ma fille est un petit album, si fin qu'on pourrait ne pas le remarquer, mais grand par le contenu. Dans « Philo à la petite semaine », la philosophie s'invite à table. Charlotte a commencé à apprendre la philosophie au lycée et partage ses connaissances lors du repas du soir en famille. C'est la cadette, Léna, qui nous raconte les repas et ce qu'elle comprend de ces histoires de philo qui commencent à lui courir sur le haricot. du lundi au dimanche, chaque jour a son thème particulier, bien sûr abordé avec humour et agrémenté d'illustrations colorées type scrapbooking. du mythe de la caverne de Platon à l'inconscient de Freud, voici une manière très digeste de familiariser les enfants à l'existence de la philosophie et de développer leur curiosité.
Bravo à Rachel Corenblit et Cécile Bonbon pour cette belle initiative.
Citations et extraits (3)
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Mardi
Sa philosophie me sort par les trous de nez.
Surtout le jour où elle débarque avec son Descartes. René. Le cogito.
— Le cogito, c’est pas n’importe quoi ! elle s’exclame, les dents recouvertes de chocolat (le dessert préféré de ma mère, vu qu’il suffit d’ouvrir un plaquette. Minimum d’effort, maximum de plaisir, c’est sa devise). Qu’est-ce qui me prouve que je suis vivante, hein, qu’est-ce qui me prouve que je ne suis pas dans le rêve de quelqu’un ?
Vu la tête de ma sœur, elle appartient plutôt au cauchemar de fin de nuit d’un lapin dépressif.
Sa philosophie me sort par les trous de nez.
Surtout le jour où elle débarque avec son Descartes. René. Le cogito.
— Le cogito, c’est pas n’importe quoi ! elle s’exclame, les dents recouvertes de chocolat (le dessert préféré de ma mère, vu qu’il suffit d’ouvrir un plaquette. Minimum d’effort, maximum de plaisir, c’est sa devise). Qu’est-ce qui me prouve que je suis vivante, hein, qu’est-ce qui me prouve que je ne suis pas dans le rêve de quelqu’un ?
Vu la tête de ma sœur, elle appartient plutôt au cauchemar de fin de nuit d’un lapin dépressif.
Lundi
Charlotte pose sa fourchette, nous adresse un regard appuyé et mon père lui pose la question tant désirée : Alors, chérie, qu’as-tu appris aujourd’hui ? et ma mère sourit et mon petit frère retire la cuillère qu’il s’enfonçait dans le gosier. Y a que moi qui continue à manger. Normal, on est à table.
Elle dit : Ahhh, c’est merveilleux, c’est fantastique, c’est extraordinaire. La philosophie, c’est des idées pour mieux comprendre la vie. Aujourd’hui, c’est l’allégorie de la caverne ! (à ne pas confondre avec Ahhhh, le gorille de la caverne, qui est une grosse bête poilue qui vit au fond d’un trou dans la jungle birmane).
Charlotte pose sa fourchette, nous adresse un regard appuyé et mon père lui pose la question tant désirée : Alors, chérie, qu’as-tu appris aujourd’hui ? et ma mère sourit et mon petit frère retire la cuillère qu’il s’enfonçait dans le gosier. Y a que moi qui continue à manger. Normal, on est à table.
Elle dit : Ahhh, c’est merveilleux, c’est fantastique, c’est extraordinaire. La philosophie, c’est des idées pour mieux comprendre la vie. Aujourd’hui, c’est l’allégorie de la caverne ! (à ne pas confondre avec Ahhhh, le gorille de la caverne, qui est une grosse bête poilue qui vit au fond d’un trou dans la jungle birmane).
Mais nooooon, elle s’appelle pas Sophie, ma grande sœur ! Elle s’appelle Charlotte. Mais depuis qu’elle a commencé la philo, à la maison, on l’appelle plus que Sophie. Ou Zophie. Ou Grosse Nouille mais c’est quand elle m’énerve.
Parce que tous les soirs, en plein dans les spaghettis bolognaise ou les haricots verts jambon ou le bifteck frites ou la pizza coca (vu que ma mère, elle dit que la cuisine, c’est un lieu de transit pour favoriser le transit et qu’il n’est pas nécessaire d’y décrocher des étoiles), ma sœur Charlotte devient Sophie la Philo. Elle nous raconte. Les cours qu’elle a commencés cette année.
Parce que tous les soirs, en plein dans les spaghettis bolognaise ou les haricots verts jambon ou le bifteck frites ou la pizza coca (vu que ma mère, elle dit que la cuisine, c’est un lieu de transit pour favoriser le transit et qu’il n’est pas nécessaire d’y décrocher des étoiles), ma sœur Charlotte devient Sophie la Philo. Elle nous raconte. Les cours qu’elle a commencés cette année.
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