Vent de terreur sur Bréhat

Vent de terreur sur Brehat de Michèle corfdir au editions Alain Bargain

J'ai reçu ce livre suite à la masse critique, je remercie babelio et les éditions alain bargain.

Tout d'abord précision que ce n'est pas vraiment le genre que je lis mais une fois de tant à autre c'est sympa un peu de suspens.

Malheureusement je n'ai pas trop été charmée.
Tout d'abord j'ai trouvé peu de description de lieu, mais beaucoup plus le nom des villes, des villages. Sauf que qu'en on ne connait pas la Bretagne et bien Rennes et Bréhat ou Sciggniac c'est du pareil au même.

Ensuite j'ai cherché très longtemps sur le début pourquoi deux enquête policière qui n'avait rien avoir entre elle. Je ne m'y retrouvais même pas temporellement parlant. J'aurai préféré avoir l'histoire de Léo et qu'il y ai un flash back au moment de la mort de la mère de sa fille, plutôt à l'incompréhension durant une centaine de pages.

J'ai aussi relevé des incohérences: telle que Léo n'avait pas prévu de passer ses vacances à Bréhat, et sur la deuxième partie il avait prévu d'y aller. Et il y a d'autre incohérence du genre. Pareil Lisa est parfois dépeinte comme une teigne et parfois comme une gamine adorable. Les personnages ont des comportements à mon sens hors de la vie normale.

Et pour finir je dirai que le vocabulaire est parfois bizarre et les expressions changées à quelques mots près de celle qu'on connait.

Le roman n'est pas horrible à lire, mais assez particulier. Je ne suis donc pas convaincue par cette collection.

Je partais d'abord je l'avoue avec un a priori, le début ne m'a pas séduite, mais l'écriture fluide et le rythme plutôt enlevé ont su m'emmener. J'avais hâte d'arriver sur Bréhat qui est un lieu cher à mon coeur. Malheureusement si l'île permet de créer un huis clos, elle n'est pas forcément exploitée comme personnage à part entière et des descriptions des lieux même succinctes m'ont manquées.
On assiste ici à une double enquête, la première est un prétexte à lancer le roman selon moi et perd un peu le lecteur qui essaie de recroiser les fils par la suite. La seconde enquête, la "principale" commence bien après. On a une galerie de personnages tous plus suspects les uns que les autres, des secrets partagés qui finalement ne sont pas vraiment au service de l'histoire mais qui servent de façon assez artificielle selon moi à brouiller les pistes. Je n ai pas boudé mon plaisir, j'ai trouvé la lecture agréable et malgré le caractère un peu cliché et désuet du "tous suspect" j'avais hâte de lire le dénouement final. Malheureusement dénouement il n y a pas. Au moment où l'on doit tout savoir, l'auteur nous claque une vague en pleine figure et on se retrouve penaud sur notre faim. J'ai trouvé l'épilogue ridicule et de trop, il achevé de gâcher cette mauvaise fin. Dommage.

Je remercie l'éditeur et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce titre qui même s il ne m à pas comblé a eu le mérite de me faire voyager un peu en terre bretonne.

Merci aux éditions Alain Bargain à Quimper et à Babelio.
Michèle Corfdir est une romancière franco-suisse qui vit en Bretagne. Son livre Vent de Terreur sur Bréhat se déroule sur l'île de Bréhat. Elle nous amène sur les chemins de la Bretagne, Scrignac, Moncontour, Sibiril, Bréhat, Rennes. Un de ses personnages porte un prénom breton : Klervi.
Sur fond de salon du livre, un meurtre amène les enquêteurs à investiguer.
Léo Gatien est journaliste d'investigation et écrivain, il vient se ressourcer à Bréhat après avoir vécu un attentat à la bombe. Il est divorcé de Sybille avec qui il a eu Lisa qui va le rejoindre sur l'île. Tout devait bien se dérouler malgré le peu de temps que Léo a à consacrer à sa fille. Mais dans un polar, les choses ne sont jamais si idylliques. Sybille qui vient rejoindre sa fille et son ex est retrouvée morte.
A Scrignac, quelques semaines auparavant, un meurtre a secoué les villageois. La police enquête. L'inspecteur Germain est en charge de celle-ci.
A Bréhat, le meurtre interroge. Différents protagonistes étaient présents à Scrignac et à Bréhat. Il y a Bob, Klervi et son mari, Hervé Méheut, Mickael Dibéria, le poète, Il ne reste qu'à trouver parmi eux le coupable. Et le coupable comme dans tout bon polar n'est jamais très loin des proches des victimes.
Michèle Corfdir a su donner à ce polar une note régionale. L'écriture est simple et soignée. le rythme est un peu lent.
Agréable !

Trouvé dans une boîte à livres : je ne m'attendais pas à un super bouquin mais ça se passait à Bréhat et à Rennes et je sortais d' un livre assez pesant, alors j'ai tenté le coup !

Que dire ? L'auteure connaît Bréhat ( c'est une « locale » !) , c'est déjà ça . Rennes se réduit à deux adresses , vous n'en apprendrez rien . Pour le reste .... disons que l'histoire est sans intérêt.
Mon conseil : pour le prix du livre, offrez vous une traversée de la pointe de l'Arcouest à l'île de Bréhat et là vous prendrez vraiment du plaisir !