Cadavre X

Ce livre m'a été prêté par une collègue de travail qui malheureusement connais bien mal mes goûts question lecture.
J'ai eu l'impression de lire un épisode des experts en plus mielleux et en plus abrutissant.
Ça traîne en longueur, l'enquête est fade et n'a absolument aucun intérêt.
Une perte de temps que j'ai fini par lire en diagonale pour abréger mon supplice.

Signe des temps, la mode était aux "méchants" bien typés, affublés de difformités ou de maladies hyper rares que personne ne connaissait et qui ne nous manquaient pas du tout d'ailleurs. Il en va de même pour Chandonne. Dur dur d'accrocher.

l'enquête sur la découverte d'un cadavre décomposé dans un container sur un cargo, paraît prometteuse au début du livre.

Malheureusement, trés vite un complot dans l'équite de Kay (entre parenthèse du déjà vu dans un précédent roman) vient gâcher la lecture.

L'intrigue se perd ensuite dans des rebondissements à peine crédibles, au final, on nous donne le nom du meutrier, reste plus qu'à l'arrêter.

En conclusion, sûrement pas son meilleur roman.

Cette dixième enquête du Dr Kay Scarpetta est bien ficelée, pleine de rebondissements, de psychologie des personnages... ça me donne envie d'en (re)lire d'autres de cette série... J'en ai plusieurs dans ma bibliothèque, à l'occasion, je les relirai. Juste une réserve sur la définition du suicide (page 225 de l'édition que j'ai lue) : " c'est une façon de faire un dernier caprice. Une façon de dire un grand "Na!" ". Et page 410, il n'y a pas des kilomètres entre l'île Saint-Louis et la morgue à Paris... C'est un petit bâtiment en briques à coté du pont d'Austerlitz, en face du jardin des plantes, juste au bout du port de l'Arsenal (un coin sympa pour ce ballader, le port et le jardin, pas la morgue...).
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..

Du pur style de roman US. Tout y est, meurtres, amours, problémes personnels avec son entourage, l'héroïne doit tout assumer. Un bon moment de détente sans se fatiguer les neurones.

Franchement, pas une de mes meilleures lectures. Je suis peut-être passée à côté de quelque chose, mais le côté psycho-truc, et analyse du moindre mot prononcé, ça m'est passé au dessus, mais d'une force...

Non, à oublier. Définitivement.