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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il s'agit de la suite de la ville des frelons. Nous retrouvons les mêmes héros à Richmond cette fois-ci : Judy Hammer y a été mutée, et ses deux acolytes Virginia et Andy ont désiré la suivre. Tout est à recommencer pour eux trois : ils doivent faire leurs preuves alors que leur réputation était bien établie à Charlotte. Judy a un an pour faire baisser la criminalité et redonner confiance à la population. Leurs collègues ne les apprécient pas , pensant que "ceux de Charlotte" viennent, plein de prétention, leur apporter "la bonne parole" et des solutions qu'ils pourraient sans aucun doute trouver seuls...

Contrairement à ce que laisse entendre la quatrième de couverture, c'est Virginia qui est au 1er plan dans le roman précédent. Effectiment, ici, Judy Hammer occupe le devant de la scène. Encore une femme forte, déterminée, droite et sincère. Son mari est décédé dans le tome précédent, elle est désormais seule avec son chien (qui occupe une place un peu particulière dans le roman, comme le chat de Virginia dans La ville des Frelons).

Le regard toujours aussi lucide de l'auteure sur la police (composée d'êtres humains et donc faillibles), celui de la population sur les forces de l'ordre (de désenchantés à haineux) fait un constat triste des relations humaines. Les "puissants", s'ils ne sont pas tous pourris jusqu'à l'os par l'argent et le pouvoir, sont pour la plupart surtout préoccupés par leur réputation, la publicité, une future réélection, plutôt que par le souci d'efficacité ou les responsabilités qui leur incombe...

Patricia Cornwell a une façon bien particulière de faire s'imbriquer les évènements qui m'a plu dès le roman précédent, et que j'ai retrouvé ici avec plaisir. Les personnages se croisent, les situations convergent, jusqu'au point culminant de l'intrigue.

Une chose m'a particulièrement choqué : le rapport aux armes des américains. Dans ces régions où elles sont en vente libre (ici , "une seule" par mois...), elles font partie de la panoplie indispensable de l'Honnête Citoyen et on les désire comme une belle voiture ou une robe de créateur... Dans ces régions où les superstitions, les croyances politiques quasiment ésotériques, du patriotisme confinant au fanatisme, la nostalgie de "Sudisme", la méfiance envers le voisin, envers les forces de police, l'Etranger, le Terrorime, les microbes, les aliens,les complots...Tout cela forme une poudrière terrifiante mâtinée de misère sociale et/ou intellectuelle sur laquelle grandissent des enfants a-culturés dont les parents n'ont plus le temps d'être présents pour transmettre des valeurs.
Une image des Etats Unis qui est inquiétante, et me renvoie aux premiers romans noirs américains.
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J'ai vraiment beaucoup aimée, j'ai eu du mal à décrocher.
J'ai été très choquée par le meurtre car je m'étais attachée au personnage et même s'il n'y a pas eu d'histoires de torture ou autre, la façon dont elle a été tuer, les circonstances m'ont mis des frissons dans le dos.
En général, dans un policier, on apprends le meurtre au début du livre et on enquête, puis a la fin, on découvre le tueur à la grande surprise général.
Chez Patricia Cornwell c'est pas exactement ça, on suis le meurtrier tout le long, donc nous en tant que lecteur on sais qui c'est, et la surprise c'est comment il va être attrapé !
Vivant ou mort ? Où ? Comment ? Par qui ?
C'est là, l'originalité de ces policiers !
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