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Judy Hammer et Andy Brazil tome 1 sur 3

Dominique Defert (Traducteur)
EAN : 9782253170891
443 pages
Le Livre de Poche (08/09/1999)
3.28/5   344 notes
Résumé :
Charlotte, en Caroline du Nord. Une cité depuis longtemps surnommée «le nid de frelons de l’Amérique». La violence y est quotidienne.
Virginia West, chef de la police, enquête sur une série de meurtres visant exclusivement des hommes d’affaires. C’est dire si elle est ravie lorsque sa supérieure hiérarchique lui confie pour mission de patrouiller dans la ville avec Andy, un jeune journaliste désireux de vivre la vie des flics au quotidien…
Mais Andy, d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a fort longtemps, j'ai pu apprécier les aventures de Kay Scarpetta, l'héroïne de Patricia Cornwell. Dans "La ville des frelons" (surnom de la ville de Charlotte en Caroline du Nord, où se déroulent les faits), l'auteure s'est inspirée de son passé de journaliste spécialiste des affaires criminelles et d'officier de police auxiliaire, pour mettre en roman quelques scènes auxquelles elle a pu assister. C'est Andy Brazil, jeune journaliste le jour qui est accepté comme policier auxiliaire auprès de la chef du département de police judiciaire,Virginia West, qui reprend son rôle.

Page 190, je n'ai toujours pas accroché à l'histoire, je jette donc l'éponge. Ce livre n'a absolument pas de trame rectiligne, il s'agit plutôt de chroniques policières. le lecteur est baladé de faits divers en faits divers alternés avec des incursions dans la vie personnelle des protagonistes principaux. C'est en même temps une étude social de l'Amérique du Nord avec cette plongée dans les bas-fonds d'une ville et une étude psychologique des personnages, les deux se succédant et s'entremêlant à une vitesse si effrénée que j'ai trouvé le résultat brouillon et indigeste. La demi-étoile accordée à ce roman n'en reflète que l'abandon de la lecture.
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J'ai lu de nombreux livres de Patricia Cornwell, auteur que j'apprécie beaucoup.
Ici, dans « La Ville des frelons », Virginia West, et non plus le docteur Kay Scarpetta, enquête sur des meurtre d'homme d'affaire transitant par la ville de Charlotte, en Caroline du Nord, surnommée «le nid de frelons de l'Amérique».
Andy, jeune journaliste, rejoint l'équipe de se roman dans cette ville ou violences, drogue, prostitution sont le quotidien des habitants de cette ville.
Les aspects plaisants et insolites de la réalité, ressortent de ces page, ce qui agrémente favorablement la lecture de cet ouvrage.

Il ne vous reste plus qu'à vous plonger, tète la première dans ce livre pour en connaître le dénouement.
J'ai apprécié
Bonne lecture à vous
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A la lecture des premières pages de ce livre, tout a commencé bien mal ; le présentiment que je ne le terminerai pas s'annonçait ; ce qui arriva très vite...
Pour commencer en beauté, la note de l'auteure au début du livre. Je n'y ai pas trouvé un style littéraire bien recherché, sans véritable entrain. C'est d'une platitude assez exceptionnelle, comme si cette note avait été "torchée" en 5 minutes.
Ensuite, j'ai fais connaissance de personnages caricaturaux qui sont décrits de manière très impersonnelle, du déjà lu. Des descriptions qui m'ont mis parfois mal à l'aise. Ce n'est pas digne d'un grand écrivain.
Il a fallut ensuite supporter les remarques parfois désobligeantes sur les gens en surpoids ou obèses qui ont dû ravir les personnes concernées.
Quand à l'intrigue, elle n'est soutenue d'aucune dynamique car trop noyée dans la description du quotidien des personnages. Peut-être était-ce le but mais du coup, rien ne prend.
J'ai rarement été aussi déçue d'un policier/thriller. Alors peut-être que mes centres d'intérêts se tournent vers une littérature mieux romancée, plus percutante, plus fine dans la description des personnages que j'aime complexes, imparfaits et judicieusement mis à nus sous mes yeux mais il me semble que je n'ai jamais rien contre un bon policier dès lors que les mots littérature et suspens y trouvent encore tout leur sens.
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J'ai suivi les aventures de l'héroïne précédédente de Patricia Cornwell, Kay Scarpetta, avec beaucoup de plaisir. J'étais donc impatiente de découvrir Virginia West, sa nouvelle égérie.
Le prologue de l'auteure est alléchant : Patricia Cornwell laisse entendre que le roman regorge de faits policiers réels auxquels elle a participé, des expériences personnelles, professionnelles, qui l'ont inspirés.

Le personnage principal est Virginia West : chef de la police judiciaire, c'est une belle femme de 42 ans très déterminée, professionnelle reconnue. J'étais très impatiente de voir si Patricia Cornwell parvenait à se détacher du personnage de Kay Scarpetta pour nous offrir une héroïne véritablement unique, originale, et j'ai eu un peu peur que ce profil de "belle-femme-forte-qui réussi professionnellement-et-n'a-pas-besoin-d'homme" ne soit le prélude à une sorte de copié-collé. Et bien...Pas du tout ! je gardais toujours un peu de réserve quand à Kay Scarpetta, que je trouvais trop analytique, "froide", et si j'aimais suivre ses aventures c'était sans parvenir à m'identifier, ou du moins à l'apprécier totalement. Certes, Virginia West est aussi une femme en acier trempé, mais elle est aussi plus vulnérable que Kay, plus "accessible", et elle m'a beaucoup plu de suite.

Andy, qui suit Virginia en tant qu'auxiliaire de police, est journaliste d'affaires criminelles. Un autre personnage féminin très fort dans ce roman est celui de la chef de Virginia : Judy Hammer. Et j'oublie la touche d'originalité , l'hallucinant Niles, le chat de Virginia : il apporte un petit coté étrange aux évènements...Je ne dirai rien de plus...
Les rapports homme/femme, la politique et ses magouilles, l'ambition professionnelle, c'est violent de lucidité. C'est un tableau sans concession des jalousies et des bassesses humaines, au sein d'un service de police et d'un service de presse, un portrait de la misère humaine aussi, de la solitude.

C'est donc, d'après moi, un pari gagné : l'auteure a su créer une nouvelle ambiance, des personnages originaux, intéressants et attachants, des intrigues abouties.
Le statut de Virginia de "femme forte", indépendante, renvoie bien entendu à son héroïne précédente, sans en faire un clone.
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L'action se situe dans la ville de Charlotte en Caroline du Nord aux Etats-Unis aussi appelée le Nid de Frelons (d'où le titre) et ce depuis la guerre d'Indépendance où les concitoyens se sont battus avec hargne contre l'armée britannique.
De Patricia Cornwell, je connaissais que les enquêtes du Dr Kay Scarpetta, mais ce roman est un peu différent ! En lisant la 4eme de couverture, je pensais suivre une enquête sur les meurtres d'hommes d'affaires mais ce n'est pas vraiment le cas. J'ai plutôt découvert le métier de flic de terrain qui sillonne les rues peuplées de violence, de drogues et de prostituées, l'enquête n'est que secondaire finalement.
Un peu déçue au début car l'histoire traine en longueur mais finalement je me suis prise d'amitié et de sympathie pour les trois protagonistes : le jeune Andy Brazil, journaliste idéaliste et officier de police auxiliaire, Judy Hammer, la cheffe de la police de Charlotte, et Virginia West, la cheffe de la police judiciaire. C'est leur vie personnelle et professionnelle que l'on découvre finalement.
Même si je trouve que l'auteur détaille trop les armes à feu (je n'ai pas trouvé cela nécessaire) et qu'elle fait ressortir surtout le plus mauvais côté de la nature humaine (à croire qu'il n'y en a pas de bon), elle décrit avec beaucoup de précision (on sent le vécu) le quotidien de ces flics qui peut être difficile pour les femmes évoluant dans un monde d'hommes.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Pendant ses rares moments de lucidité, la douleur le submergeait, le réduisant au silence. C’était elle qui dictait sa loi. Il posait son regard pétrifié, embué de larmes, sur la seule femme qu’il avait jamais aimée. Il était si fatigué, si triste. Dans son lit de souffrance, il avait eu tout le temps de sonder l’ampleur de ses remords.
Je suis désolé, Judy. Je n’ai jamais servi à rien depuis que tu me connais. Lis dans mes pensées, Judy. Je ne peux pas te parler. Je suis si épuisé. Ils me coupent en morceaux vivant… je ne sais même pas ce qui reste encore de moi. Je voulais te punir parce que je ne savais pas comment te dire merci. Je m’en suis rendu compte trop tard. Je voulais que tu fasses attention à moi. Et maintenant, regarde-moi… A qui la faute après tout ? Sûrement pas à toi. Je voudrais tellement que tu me prennes la main…
Judy était assise à sa place habituelle à côté du lit, contemplant cet homme avec qui elle avait partagé vingt-six ans de sa vie.
[challenge des livres sans citation]
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Elle refermait sa portière d'un coup de hanche au moment où l'auteur du délit sortit du bâtiment. Il portait son jean taille basse, laissant entrevoir dix bons centimètres de son caleçon aux couleurs pastel. Cette pratique vestimentaire avait démarré en prison, où l'on retirait leurs ceintures aux détenus pour leur sécurité - et celle des autres. La mode avait gagné toutes les couches de la population, Noirs comme Blancs, si bien que la moitié des jeunes de Charlotte se baladaient avec un pantalon qui leur tombait sur les genoux ! Un phénomène qui dépassait l'entendement.
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- Branchez la sirène ! ordonna Virginia tandis que le moteur rugissait.
Andy n'avait pas eu ce cours à l'école de police. Il détacha sa ceinture et plongea plein de bonne volonté, sous le tableau de bord. Il tripota vainement la colonne de direction, les genoux de West, et se retrouva pratiquement couché sur son giron lorsqu'il dénicha un bouton qui lui sembla prometteur. Il l'enfonça alors qu'ils descendaient le boulevard à tombeau ouvert. Le coffre s'ouvrit brusquement. La voiture passa sur une bosse et le matériel de première intervention se répandit sur la chaussée, en compagnie d'un imperméable, d'une lampe, d'un gyrophare de secours et d'un jeu de fusées éclairantes. Virginia West regarda le spectacle dans le rétroviseur, éberluée, tandis que la voiture finissait de cahoter - c'était la fin de sa carrière assurée. Andy resta silencieux comme une pierre lorsqu'elle coupa les gyrophares. Ils ralentirent, et se garèrent le long du trottoir. West se retourna et contempla les dégâts.
- Désolé, articula Andy.
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elle avait une bonne centaine de mètres de retard sur le suspect, et était déjà à bout de souffle. elle suait sang et eau, son corps, comme son gros ceinturon, n'étant absolument pas adapté au sprint. l'autre petit salaud était torse nu, une batterie de muscles roulant sous sa peau d’ébène, et agile comme un lynx avec ça! Comment pouvait elle espérer rattraper un loustic pareil? c'était perdu d'avance. Les suspects n'étaient pourtant pas censés être des athlètes olympiques. Il n'y avait pas de salles de musculation dans toutes les prisons, pas plus que de hectolitres de Met-Rx a leur disposition.


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Trois heures plus tard, il était toujours assis à la même place, mangeant des beignets de pouletqu'il trempait dans de la sauce barbecue Roger's. Il piochait dans un sac de grosses poignées de chips auxquelles il réservait le mêm sort. Après plusieursCorona citron vert, , l'éventualité d'une crise cardiaque lui semblait reléguée aux confins de l'improbable.
Packer saisit la télécommandeavc autorité et monta le son. Webb regardait la caméra d'un air pathétique.
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Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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