Une grande marche nous montre souvent que l’on est bien petit. Adviendra ce qu’il adviendra. À Dieu.
Nous avons senti que si le chemin n’est pas toujours celui que nous souhaitons, il est pourtant une voie toujours favorable.
Si l’amour a des saisons plus chaudes que d’autres, notre marche est aussi soumise au balancier de la nature.
Si les Balkans sont une poudrière, l’indépendance du Kosovo est la mèche allumée d’une bombe à retardement.
La marche, c’est un bilan de santé gratuit. Comme vous, j’économise l’argent du transport et je fais du sport. On gagne à « piétonner » !
Toutes les zones du monde désertées par l’homme deviennent le royaume des animaux.
Avec le beau, les sens s’emplissent des images, des odeurs et des mélodies du monde. L’attraction céleste est alors plus forte, comme la promesse d’un envol vers les hauteurs.
La nature est une mère nourricière dont nous mordons le sein quand les hommes nous font défaut.
Avoir faim, demander l’aumône, faire du porte-à-porte, on ne peut s’y faire. Demander, c’est mettre son orgueil dans sa poche.
Ne pas manger, ça creuse l’estomac. Être rejeté, ça crève le cœur.