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EAN : 9791026225065
181 pages
Librinova (07/11/2018)
4.62/5   4 notes
Résumé :
La vie de Margaux, trentenaire épanouie, est chamboulée alors qu’une grand-mère revenue d’outre-tombe lui lègue un curieux testament et l’entraîne sur ses traces, de la France de l’occupation à l’Europe en reconstruction. Margaux saura-t-elle résoudre l’énigme qui lui permettra de découvrir le don singulier dont elle a hérité ?
Le démon de la quarantaine incite Lucie à larguer son job pour postuler au merveilleux poste de mère au foyer. Mais elle va vite déch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Au moment d'écrire ce billet du livre de notre amie sur Babelio, Albane Corti, j'apprends qu'avant- hier, le 28 août, son second ouvrage vient d'être publié : "Le diable n'a pas de cornes", 13 mois après son premier. de la présentation de l'éditeur, il ressort clairement que ce dernier livre n'est pas une suite du premier. Ils peuvent donc être lus séparément et dans le désordre.

Margaux Leguyon, qui travaille pour un des bureaux d'avocats les plus prestigieux de Lyon, a quelques difficultés avec son âge. Elle vient de passer le cap de 40 ans et se pose des questions quant à l'avenir de sa vie. Une vie qu'elle a pourtant merveilleusement organisée sur tous les plans, professionnel et sentimental : elle espère devenir associée du cabinet d'avocats et file avec Daniel, le père de ses 2 fils, un parfait amour.

Un jour, un notaire d'Annecy la convoque pour la lecture d'un testament d'une dame dont elle n'a jamais même entendu le nom. Elle est convaincue qu'il s'agit d'une erreur et comme la convocation tombe un lundi, elle en profite pour organiser avec son Daniel un agréable week-end dans la splendide "Perle des Alpes" et au pied du Lac d'Annecy.

À son grand étonnement, dans la petite salle d'attente de maître Roux, il n'y a que 2 personnes présentes, madame Rapin, qui en tant que présidente de l'association "Un toit pour tous" reçoit la coquette somme d'un million d'euros, et elle, comme la petite-fille d'Emilie Lichtenberg, le reste ! Seulement, ce nom ne lui dit strictement rien et elle est maintenant sûre qu'il y a méprise. Maître Roux remet à Margaux une clé dont la défunte lui a dit qu'elle "ouvre sur le passe". Avec la petite clé, il y a aussi une petite étiquette avec 3 mots manifestement en code, suivit de 5 chiffres ?

Cette énigme à l'allure policière coïncide avec le drame personnel de Margaux, chez qui un cancer a été détecté qui menace sérieusement son existence à relativement bref terme.

Et c'est là que réside tout l'art d'Albane Corti de mener un double récit, dont un sur la base d'une clé qui renvoie à un passé inconnu et l'autre, sur la base d'un diagnostic médical, qui confronte l'héroïne à un avenir inconnu.

Margaux qui se faisait toutes sortes de considérations théoriques et philosophiques sur son âge, à l'occasion de son anniversaire, du genre 40 ans c'est la moitié d'une vie, se trouve tout à coup face à un temps nettement plus contraignant. En effet, au terme du testament elle ne dispose que de 6 mois pour l'accepter ou le refuser et l'évolution de son état de santé lui échappe, bien entendu, totalement.

Que ces réalités, en soi distinctes, soient liées est l'évidence même et, à mon humble avis, le défi pour l'auteure consiste à trouver une solution qui soit logique, plausible et captivante à la fois. Et notre Albane l'a faite haut la main. Une prouesse d'autant plus admirable qu'il s'agissait de son premier ouvrage.

Je ne vais pas résumer comment la pauvre Margaux s'y prend dans cette phase hautement compliquée de sa vie, car la superbe construction d'Albane Corti risque d'être fatalement compromise par un mot de trop de ma part.
Déjà le commentaire en 4e de couverture en dit selon moi beaucoup trop.

La langue de l'auteure est riche et ne nécessite point d'effets spéciaux, son style est clair et la conception ď'un ouvrage plutôt court, 180 pages, divisés en 23 chapitres, garantissent une lecture aisée. Cela est important vu que le sujet est loin d'être simple.

Les 2 choses que je regrette un peu, ce sont le titre du livre et la photo de couverture. le livre d'Albane Corti qui vient de sortir maintenant est nettement mieux sur les 2 plans : titre énigmatique et couverture artistiquement plus séduisante.

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Dans un café, Margaux lutte contre la migraine, le regard fixé sur celui de la vieille Dame.

Sur la toile, une femme vient d'ouvrir un blog pour mettre en ligne l'année qu'elle va devoir affronter maintenant qu'elle vient tout juste de franchir la barre des quarante ans. Comment aborder sereinement ce cap entre quelques bourrelets qui s'installent et la balance du gynéco mal
étalonnée ?!
Elle revient sur sa vie et confronte ses rêves d'étudiante à la réalité. Mari, carrière, deux fils, elle s'interroge et pense au changement pour mettre ses idées au clair. Elle prend un congé parental et tente le parcours de la mère au foyer.

À Lyon, Margaux qui travaille activement dans un cabinet d'audit est une jeune femme carriériste, pleine d'ambitions. Souvent en déplacements professionnels, son temps libre est compté. Mais voilà qu'elle hérite d'une grand-mère dont elle ignorait encore l'existence. Déposé chez un notaire, son héritage se cache dans une petite enveloppe bleue qui renferme une clé et trois assemblages de mots dont elle ignore complètement la signification.

Et puis, il y aussi Dorian et Cie, une entreprise plutôt macabre…

Avec une écriture d'un dynamisme addictif et ponctuée de traits d'humour bien appréciables, Albane Corti creuse dans l'histoire familiale de Margaux. Cette recherche, avec sa bande d'anciennes connaissances estudiantines, a des échos de Club des Cinq mais manie les sujets douloureux du décès, de la maladie.
Le monde du travail, de la famille, les traits d'amour et d'amitié sont décrits avec réalisme et même le souffle fantastique, comme stipulé par l'auteure sur Babelio, s'intègre admirablement à l'histoire et penche donc à devenir rationnel.
Des rues de Lyon aux quartiers de Zurich, en passant par les vieilles pierres d'Annecy, je me suis laissée embarquer derrière cet héritage surprenant.

Premier roman à découvrir, entre profondeur et légèreté, et qui laisse dans son sillage un agréable espoir.
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L'intrigue se déroule dans notre belle ville de Lyon et réunit un tueur en série, une jeune cadre dynamique, une quarantenaire désabusée, une énigme à résoudre et un souffle de fantastique...
Bon voyage dans mon univers.
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C'est la couverture qui m'a donné envie de lire ce premier roman.

J'ai énormément apprécié cette immersion dans l'univers lyonnais.

Une seule envie nous taraude, savoir où ces trois destins vont mener les personnages mais aussi comment et pourquoi ils vont se croiser

Le style est fluide; le roman se lit facilement.

Allez faire un tour ce le site de l'auteur après la lecture, cela vous donnera quelques clés sur son univers.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Nous restions ainsi, unis sur ce lit, jusqu’à ce que notre père vienne nous en déloger pour dîner. Nous bénéficiions ensuite d’un ultime passage dans la chambre de Maman pour le bisou du soir, celui qui éloigne les démons de la nuit. Nous ne la revoyions pas le lendemain matin avant de partir pour l’école ; elle se reposait.
Les mois passèrent, les moments complices sur le lit maternel s’espacèrent, nous chuchotions en rentrant de l’école pour ne pas déranger Maman qui était exténuée selon les dires de Papa. L’odeur du bonheur avait été remplacée par celle des désinfectants et médicaments.
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Mon mari me rassure, me susurre que je n'ai jamais été aussi belle ( la nuisette n'y est pas étrangère ), et que l'adage prône que la femme est au summum de son épanouissement à 40 ans.
Je suis donc au sommet d'une montagne, et à moins d'y séjourner définitivement ( je suis réaliste mais pas suicidaire ), il faudra bien que j'aborde le versant descendant. Comment vais-je m'y prendre ? En dégringolant comme une pierre jusqu'au crépuscule de ma vie ? Ou par petits bonds légers et gracieux comme le chamois qui évite nonchalamment les obstacles qui se présentent sur son chemin ?
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Margaux avait vite compris que tous ses collègues de Tilton & Garver étaient aussi compétents qu’elle ; ils avaient subi la même sélection qu’elle, et ceux pour qui le recrutement chez Tilton & Garver avait pu être une erreur, n’avaient pas tenu au-delà des deux premières années. Il fallait donc qu’elle se démarque. Et dans ce domaine, sa forte personnalité ne suffisait pas à faire la différence : tous les collaborateurs de chez Tilton & Garver possédaient une personnalité exacerbée. C’est alors qu’elle comprit, à l’instar de certains de ses collègues masculins, qu’elle devait tirer partie de son physique : elle devait marquer les esprits. Quand elle entrait dans une pièce, n’importe quel quidam du cabinet devait pouvoir la reconnaître en un coup d’œil. Au-delà de ses compétences, de son professionnalisme, son apparence devait être sa signature.
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Puis j’annonçai à ma famille le cancer qui me rongeait de l’intérieur. Malgré mes (faibles) protestations, mon frère me rend visite toutes les semaines depuis Grenoble. Son soutien m’est d’un grand réconfort ; je me sens ragaillardie en sa présence. Notre complicité rejaillit des méandres où elle s’était camouflée toutes ces années. C’est dans ces situations difficiles que la notion de famille puise tout son sens. Le malheur rapproche davantage que le bonheur.
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Les rêves de mes vingt ans sont à peine égratignés, tapis bien au chaud au fond de mon être. J’en ai réalisés d’autres, qui n’étaient pas miens, bien plus conformistes.
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