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Un ouvrage au rendu authentique qui nous emmène directement en Suisse en hiver. Tout y est : la neige, les chalets, les villages alpins, le silence, la solitude, les sapins... Et puis il y a cet endroit un peu à l'abandon, ce mobilier décalé, cette atmosphère de fin du monde. L'ambiance est bien rendue, l'histoire intéressante. On retrouve l'histoire d'origine.
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C'est la couverture qui m'a attiré sur cette BD (d'ailleurs je l'ai affiché longtemps chez moi), tout ce blanc et ce bleu, cela m'avait irrésistiblement scotchée. Ensuite le dessin, relativement simple mais qui sait en quelques traits suggérer des décors majestueux. Enfin l'histoire car il ne s'agit pas uniquement d'introspection (quoique) mais d'une quête de sir Woodworth celle d'un livre à écrire et d'un frère à retrouver. Et on croise aussi JM Barrie tout au long de cette histoire qui prend son temps.
Un vrai coup de coeur, le premier roman graphique.
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Avec cette BD, j'ai été happée par le dessin très précis et expressif de l'auteur. Les paysages de neige sont sublimes et tous les décors sont très réussis! L'histoire est également assez prenante même si la romance m'a assez peu convaincue (peut-être parce que le personnage féminin est presque moins développé que le cochon qui apparaît à plusieurs reprises dans l'histoire...)
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Dernier envoi dans le cadre de masse critique " collection signé"

J'avoue avoir eu plus de mal à choisir les 2 dernières bd, je me suis précipitée pour les 3 premiers choix sur ce qui me tentait le plus. le 4° " Histoire sans héros", pris un peu par défaut m'avais bien plu, j'ai par contre moins apprécié ce dernier choix.

"A la recherche de Peter Pan " n'a en fait que peu de rapport avec le livre de JM Barrie, si ce n'est que le Héros, Melvin, l'a emmené pour le relire en voyage.

Dans les années 30, Melvin est anglais d'origine serbe, et jeune auteur prometteur. Ses deux premiers romans ont eu un certain succès, et le voilà parti à la recherche d'un sujet et d'une inspiration au fin fond d'un village perdu dans le Valais, en Suisse.

Mais, l'inspiration ne vient pas vraiment, et on découvre vite pourquoi il est venu à cet endroit précis. Il fait en quelque sorte un pèlerinage sur les traces de son demi frère Dragan, mort à cet endroit la quelques années plus tôt. Dragan était musicien, et envoyait régulièrement pas mal d'argent à sa famille aux moyens modestes pour que le petit frère fasse des études et puisse poursuivre son rêve d'être écrivain. Mais comment Dragan avait-il fait fortune en étant simple pianiste d'hôtel. C'est ce que Melvin va découvrir , mais la vérité n'est pas toujours très reluisante.

Et les montagnes cachent des mystères, à l'image de ces sources chaudes où on peut, avec un peu de chance, apercevoir une jolie fille qui se baigne, alors que l' hiver n'est pas terminé. Entendre de la musique, en pleine nuit, au salon d'un hôtel déserté. Ou bien, rencontrer au hasard d'un chemin un fuyard, soupçonné de faire partie d'un gang de faux-monnayeurs. et il faut aussi compter avec le glacier qui craque et menace de rompre à tout moment, engloutissant la vallée, le village et ses habitants, d'ailleurs , il parait que c'est ce qui s'est passé cent ans plus tôt..

Donc on le voit, peu de références directes à Peter Pan, hormis le livre de Melvin et le fait qu'il voit dans son frère un écho du personnage de Peter Pan ( et que le glacier soit vaguement associé à l'idée du dieu Pan). enfin, c'est quand même un peu tiré par les cheveux.

Mais autant j'ai adoré le cadre: les montagnes, la neige, le Baptistin recherché qui se planque en montagne, la menace du glacier qui craque, autant l'histoire d'amour qu'on voit venir avec ses gros sabots entre Melvin et Evolena la sauvageonne m'a profondément ennuyée.

Pour tout dire, c'est surtout le fait que les personnages hormis Melvin - et encore - manquent de caractérisation qui me posent problème. On en revient au cliché habituel: le héros voit la fille et en tombe aussi sec amoureux parce qu'elle est jolie. Et comme par la suite elle ne dit pas vraiment grand chose ni n'a aucun trait qui ressorte, ben...oui, je m'en fiche un peu.

C'est dommage parce qu'au final cette histoire d'amour un peu cliché prend une place que j'aurais préféré voir allouée à l'histoire des faux-monnayeurs, ou au fait que cette société de village souvent perçue de l'extérieur comme idéale ne l'est pas du tout. Ce qui est mentionné dans la préface, agrémentée de photos anciennes. Après avoir lu la préface, je m'attendais presque à une sorte de western des montagnes suisses, et... non. il y a très peu de personnages, certains n'ont qu'une ligne de dialogue, difficile dans ce cas de les prendre en sympathie, eux et leur désarroi devant l'obligation de fuir une nature imprévisible. Oui j'aurais préféré aussi un scénario qui mise sur ce point là par exemple, là j'ai l'impression qu'il veut en faire trop: la quête du frère, la file du lac, les faux-monnayeurs, le syndrome de la page blanche, tout en gardant un rythme contemplatif, et en seulement 2 tomes ( l'édition est en fait un recueil d'une BD originellement parue en 2 tomes)

Au final, un demi échec pas un échec total, parce que je l'ai dit, dans le fond, je n'en attendais pas grand chose), mais le graphisme est plutôt sympathique, classique, mais rend bien l'immensité des paysages alpestres, à l'image de la jolie couverture.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Une bande dessinée à écouter avec un petit Dire Strait.
Une bande dessinée qui donne envie de découvrir le Valais
Une bande dessinée qui est une vrai hymne à la nature et la montagne.
Une bande dessinée qui accompagne nos randonnées......
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Publié il y a un peu plus de 20 ans sous forme de diptyque, cette réédition sous forme d'intégrale vient inaugurer une collection Signé, totalement dépoussiéré et pourvue d'un format plus grand et plus élégant.

L'histoire est celle d'un écrivain anglais à la recherche d'inspiration et d'un lointain passé dans les Alpes Valaisannes. Victime d'un coup de foudre et sous la menace d'une avalanche imminente, le jeune Melvin Woodworth imprègne le lecteur de cette ambiance montagnarde sur fond d'étrange musique de piano.

Comme pour la série Magasin général, la grande force de ce récit se situe dans les ambiances et dans l'authenticité des personnages. Au milieu du calme, de la quiétude des sommets enneigés et d'une aventure amoureuse, Cosey va insérer la quête initiatique de ce romancier dont le passé trouve écho sur les parois de ces hauteurs alpines. Les craquements menaçants d'un glacier proche de l'effondrement venant rythmer ce récit lent et empli de poésie.

Le graphisme montagnard, de blanc vêtu, est somptueux. Des dessins qui rendent souvent tout texte superflu et qui permettent à Cosey de jouer de silences et de non-dits de manière efficace et pertinente.

A la recherche d'un chef-d'oeuvre ?
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Je ne m'en rappelais plus, alors j'en ai repris la lecture.
Les paysages de montagne sont magnifiques comme dans toutes les histoires de Cosey.
Ici, on se retrouve avec un écrivain un peu en panne d'inspiration qui doit pourtant rendre son troisième livre.
En même temps pour retrouver l'inspiration, il part à la recherche du passé de son grand-frère qui est mort accidentellement dans cette région où il s'est exilé pour réfléchir.
Alors qu'il retrouve les traces de son frère et un peu de son passé, il doit évacuer le village à cause d'un risque de glissement de glacier qui peut détruire le village.
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A ma connaissance, c'est le seul album de Cosey qui se passe en Suisse, dans son pays natal (et le mien !). Il recrée avec une précision d'historien et d'ethnologue le Valais des années 1930. Avec lui, je me vois dans certains villages que j'ai connus (plus tard), avec au-dessus de nous l'ombre de Farinet.
A la recherche des bribes de son enfance, le héros découvre une vérité moins glorieuse qu'il ne le pensait. Sa quête est « accompagnée » par Peter Pan et d'autres écrivains, comme Ramuz « un jeune du pays ». L'amour est aussi au rendez-vous de cette recherche et apportera à cet écrivain en mal d'inspiration le succès et la richesse.
Graphiquement, le découpage des cases de Cosey nous offre des mises en page de toute beauté. Notamment, une magnifique descente à ski vers une forêt de mélèzes jaunes où la trace des skis dans la neige est comme une déchirure dans le papier de la page. Splendide !
En tant qu'ancien lecteur du journal « Tintin », l'hôtel abandonné de cet album m'a fait penser à une histoire de Lefranc (de Jacques Martin) qui se passe dans la même région. Elle se déroule autour de l'hôtel « Weisshorn », dans le Val d'Anniviers, mais j'avais oublié son titre jusqu'à ce soir. il s'agit du "Repaire du Loup".
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Oserais-je vous avouer un de mes rêves d'adolescent ? Elle s'appelle Evolena et, dans la bande dessinée de Cosey « A la recherche de Peter Pan », elle est la jeune montagnarde que le héros, Sir Woodworth, surprend en train de se baigner dans un lac d'eau chaude lors d'une randonnée à skis dans les Alpes valaisannes.
J'aime beaucoup les BDs, la mise en page innovante et le coup de crayon de Cosey et en particulier la série Jonathan dont les scénarios se déroulent la plupart du temps dans les montagnes de l'Himalaya. Mais c'est le diptyque « A la recherche de Peter Pan », rare retour de l'auteur adepte des destinations exotiques vers sa Suisse natale, que je préfère. Peut-être à cause d'Evolena, dont je viens d'apprendre qu'elle aurait été inspirée par l'actrice Maria Schneider, partenaire de Marlon Brando dans « le Dernier Tango à Paris ». Si l'actrice a sans doute donné ses formes à la belle valaisanne, son nom, quant à lui, vient du superbe village d'Evolène, un des plus beaux de Suisse, logé presque au bout du Val d'Hérens.
J'ai visité Evolène cet été. le village a gardé ses chalets et greniers de bois alignés le long de la route principale ou sur les ruelles qui partent depuis l'église. Ça et là sont aussi posées quelques maisons de pierre, sans doute plus riches, dont les murs sont ornés de jolies peintures.
J'ai encore profité de ces quelques jours d'été pour découvrir les montagnes de la région, marchant le long des bisses – ces petits canaux creusés au flanc de la vallée pour acheminer l'eau – des Mayens de Sion, montant en télécabine jusqu'au sommet de Montfort pour admirer les sommets et les glaciers ou encore me promenant sur la Grande-Dixence, le plus haut barrage poids du monde. Je me réjouis d'y retourner dans quelques semaines pour y goûter aux joies des sports d'hiver.

Lien : https://www.lecturesdevoyage..
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Je découvre progressivement l'univers de Cosey, et j'ai pu lire "A la recherche de Peter Pan" après son le Voyage en Italie. Et déjà, je remarque quelques similitudes entre les deux oeuvres, notamment sur la question de l'environnement, notamment les paysages, mais aussi dans les personnages principaux, perdus dans leurs vies et à la recherche de quelque chose sans savoir quoi.

Cela dit, l'intrigue est carrément différente, avec ce personnage seul dans une montagne, à la recherche de l'inspiration en même temps que d'un nouveau sens à sa vie. Il va découvrir progressivement l'attrait de cette montagne en même temps que le glacier semble vouloir se détacher et tomber sur ce petit village. Niveau symbolique, je trouve que ça va plutôt bien dans le sens !

Maintenant, je n'ai pas non plus été transporté plus que cela par ma lecture. La faute, sans doute, au traitement de la fin qui me semble expédié, tant sur la question de l'histoire d'amour que la découverte des mystères du village, balayés finalement en quelques planches lors d'une course-poursuite. Pas vraiment de questionnement sur l'impact de ce qu'il se passe (la mort d'un des personnage semble passer crème auprès de tout le monde). Bref, ça n'a pas vraiment de conséquences et le bonheur du personnage principal devient assez artificiel pour moi.

Cette fin cache cependant une histoire qui m'a prit tout du long, soyons honnête. La traque d'un mystère, l'ambiance du vide de la montagne enneigée, le jeu du chat et de la souris avec les gendarmes et la présence inconnue, tout cela contribue à une atmosphère qui se tient tout du long. N'eut été ce final, je serais allègrement monté jusqu'au 4 étoiles.
Pour ce qui est du dessin, Cosey a un coup de crayon admirable pour les paysages et les maisons, un peu moins dans les corps qui me semblent ici figé, notamment niveau des visages. Ça ne m'avait pas choqué outre mesure dans son autre série, peut-être est-ce une question de perception personnelle. En tout cas je suis intéressé par l'auteur et j'aurais bien envie d'en découvrir plus, même si j'ai des doutes sur le fait d'être un de ses plus grands fans.
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