Ce récit m'a touché profondément, a travers les mots de bravade et de colère on devine tout l'amour d'un fils pour son père et toute la détresse aussi bien du petit garçon d'alors mais aussi des parents d'après guerre qui étaient des "taiseux" mais aussi des gens qui souffraient beaucoup et trimaient dur pour joindre les deux bouts.
Des familles entières vivaient très pauvrement dans deux ou trois pièces sans aucun confort et essayaient tant bien de mal d'élever leur progéniture au mieux.
Grandir et ne pas juger ses parents trop durement, parents qui nous sont la plupart du temps des inconnus lorsque nous sommes enfants et que l'on peut découvrir en vieillissant .
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Intriguée par le titre je me suis laisser tenter. Un livre très différents de ceux que j'ai pu lire de Claude Couderc mais qui traite toujours de l'enfance. Ici les difficiles relations entre un père et son fils dans les années 60. le thème en lui même est intéressant mais le livre m'a cependant laissé sur ma faim sans trop savoir quoi lui reprocher pour autant.
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Je dis que je n'existe pas pour toi. Je dis que tu n'as jamais fait attention à moi et que tu n'as jamais eu un geste affectueux pour moi.
Je me trompe peut-être ...Et peut-être aussi qu'on ne t'a pas appris à dire, à montrer tes sentiments.
Je sais qu'il y a en toi quelque chose de cassé.
Mais je crois que si je suis absent de ta vie, tu ne seras jamais absent de la mienne.
On s'est ratés. On ne s'est pas rencontrés.
A qui la faute ? Seulement à toi ?
Je ne veux pas te donner d'excuses, mais il y a encore des choses de la vie que je ne sais pas, ou que je n'ai pas comprises . Plus tard .....
Je ne sais pas si je vais t'envoyer cette lettre d'adieu. Es-tu capable de ressentir ce que représente un papa, un vrai, pour un enfant ? Je ne le saurai jamais. Comme je ne saurai jamais qui tu es.
Me faudra-t-il vivre toute ma vie avec ce manque? En tout cas ne t'inquiète pas, je ne crois pas que je deviendrai un grand cruciverbiste. Je ne te ferai pas d'ombre. Tu resteras le champion que j'admirais, sale mec, père indigne ... Alcoolo !
Signé : Ton fils qui aurait bien aimé que tu l'aimes.
P.S. : "En cinq lettres : indispensable pour vivre ..."
Il faut que je trouve l'occasion d'interroger mon père sur ses origines.
Et lui, comment l'imaginer enfant ?
Il n'a pas dû être bien sage, pour faire tant de conneries maintenant qu'il est adulte. On a dû lui serrer la vis un peu trop et il s'est rattrapé en vieillissant.
Je ne parviens pas à imaginer le pater à mon âge.
Et comme il ne s'intéresse pas à moi, je me demande aussi si la mamoune ne m'a pas conçu avec quelqu'un d'autre.
Je ne sais pas si j'oserais lui poser la question.
Je ne parviens pas à imaginer qu'ils ont dû faire l'amour ensemble pour avoir autant d'enfants.
Je me dis souvent que l'amour, c'est pas un truc de parents.
Elle c'est une vraie teigne. Jamais aimable. On la surnomme Tartine Mariole parce qu'elle ressemble à l'héroïne débile de l'illustré qu'on s'échange avec Minardo.
Elle est très maigre et porte un chignon gris sale et elle est habillée également d'une blouse noire qu'elle semble ne jamais quitter. Elle va de table en table, une bouteille de rouge dans une main, une bouteille de pastis dans l'autre, et va-y que je te refais le plein dans tous les verres.
"ça veut rien dire la ressemblance. Tu as vu la tronche qu'il a mon père ? ... On dirait Fernandel. Je ne ressemble pas à Fernandel, moi !"
Imparable, l'argument !
Minardo, c'est plutôt le sosie de Dario Moreno.
Avec 1 jeu publié pour Cannes avec Blue Orange, un finance sur Ulule qui se finit à la fin du mois pour le jeu "Martial Art" chez Jyde Editions et un jeu qui arrive aussi sur Ulule, "Drekki" chez Lud'act, le 27 mai, intéressons-nous à Franz Couderc, auteur de jeu à l'actualité bien chargée.