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Julie Lopez (Traducteur)David Frankland (Illustrateur)
EAN : 9782266171298
251 pages
Pocket Jeunesse (04/12/2008)
3.99/5   86 notes
Résumé :
Envie de vacances inoubliables ? Dépaysement garanti avec les soeurs Penderwick ! Cet été, une surprise attend les quatre filles et leur père adoré. Au lieu du pavillon délabré prévu, la famille se retrouve dans une magnifique propriété. Les filles ne tardent pas à découvrir la magie des vastes jardins, des greniers remplis de trésors, deux lapins timides, et le meilleur pain d'épice au monde. Mais leur plus intéressante trouvaille, c'est Lucas Tifton, le fils de la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Dans la famille Penderwick il y a quatre filles : Rosalind, l'aînée, est sage et posée. du haut de ses douze ans, elle veille tendrement sur la benjamine, Linotte, quatre ans, tentant de combler l'absence de leur mère partie trop tôt. La cadette est Sky, onze ans, qui doit son nom à la couleur de ses yeux. C'est la plus caractériel du groupe et elle ne rate aucune bêtise. Jeanne, dix ans, vit dans les romans qu'elle écrit et manie les mots avec tempérance et diplomatie, ce qui lui permet de se faire plus facilement apprécié. Et cela tombe bien car cet été, la famille n'a pu se rendre sur son lieu de villégiature habituel et n'a pu trouver qu'une location située sur le domaine d'Arundel, propriété de l'horrible et colérique Madame Tifton dont la seule qualité est d'avoir un fils mystérieux et sympathique, Lucas, avec qui les filles vont se lier d'amitié. L'été s'annonce rempli de surprises et d'aventures en tout genre.
Si elles n'ont pas le charme désuet des Quatre filles du Docteur March, les soeurs Penderwick n'en sont pas moins attachantes et sympathiques. Plus contemporaines, leurs aventures nous ont touchées par leur réalisme et la sincérité des émotions qui s'en dégagent. Car le texte aborde de nombreux sujets tels que le deuil et le souvenirs quand un parent meurt prématurément ou encore l'importance du dialogue dans la relation parent-enfant pour établir un lien de confiance. L'histoire de Rosalind m'a particulièrement émue, la perte de sa mère la place dans un rôle qu'elle ne devrait pas avoir à assumer, elle porte énormément sur ses épaules et, si elle semble à l'aise dans ce rôle de « petite maman », elle oublie parfois d'être une enfant, se mettant dans des situations inconfortables voir douloureuses.
Si l'ensemble n'est pas très original, l'histoire reste agréable à lire et véhiculent de belles valeurs d'amitié, d'attachement et de liens filiaux qui font le force de ce récit. Lu à voix haute avec mes filles, ce premier volet de cette saga familial fut un moment de partage fort sympathique qui a occasionné de bonnes rigolades. La suite est entre nos mains et nous espérons toutes les trois en tirer autant de plaisir.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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La grande force de ce livre, c'est de rendre intéressants des évènements au fond assez banals et classiques. Un garçon sympathique, une mère et un beau-père affreux, quatre soeurs qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, un chien...l'histoire s'annonce courue d'avance. Mais est-ce vraiment le cas ?

Ce roman se place tout d'abord dans un cadre très contemporain et non vieillot, comme on pourrait s'y attendre, sans pourtant porter les stigmates d'une certaine décennie. Sa force est aussi sa cohérence, son réalisme : les relations et les personnages sont crédibles, même s'il sont parfois caricaturaux. Les péripéties nous font rire, pleurer ou rager précisément parce qu'elles auraient pu arriver à n'importe qui, peut-être à nous.

C'est cela le charme de ce récit de vacances : on se sent très proches des cinq héros, on sent sur sa peau le soleil d'août et l'ombre des arbres du parc d'Arundel, on partage les emportements si légitimes de Skye, on rougit avec Rosalind pour le beau Thomas, on désespère avec Jeanne de son avenir d'écrivaine, on compatit aux petits malheurs de Lucas et on retombe en enfance en compagnie de Linotte.

Le style (je parle de la traduction française) est convenable et le niveau moyen, je dirais que c'est à la portée de tous les enfants dès dix ans.

En somme, un très bon livre, une lecture pour les enfants et les plus grands nostalgiques de ces années d'insouciance.
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C'est la catastrophe! La maison en bord de mer à Cape Cod, louée chaque année par M. Penderwick vient d'être vendue à la dernière minute! C'est la déprime! Les petites filles Penderwick s'imaginent déjà s'ennuyant et tournant en rond pendant deux mois! Heureusement M. Penderwick a eu vent d'une belle propriété de campagne dans les monts du Berkshire, libre tout le mois d'août! Hop! Sitôt dit, sitôt embarquées les quatre filles Penderwick : Linotte la plus jeune, Skye l'impulsive, Jeanne la douce et Rosalind l'aînée. Tout ce petit beau monde est parti pour passer des vacances inoubliables, accompagné de Crapule le chien. Sur les lieux tout n'est que splendeur! Les jardins sont magnifiques, la maison est bordée d'une véranda et les filles font la rencontre du beau Thomas, le jardinier de Mme Tifton dont la réputation est déjà bien entamée : glaciale. C'est un personnage infecte, râleur, snob...et lorsque Skye tombe nez à nez avec Lucas et lui balance les ragots entendus qui ne tarissent pas d'éloge à propos de cette "casse-pieds", elle ne s'imagine pas qu'elle parle de sa mère dont il est le fils unique...

Quiproquos, course poursuite, gâteau cramé, jardin piétiné et cris d'une propriétaire excédée...c'est un peu le cocktail pétillant et bon enfant que nous réserve Les Penderwick. Un été mouvementé fait de belles rencontres, de nouvelles amitiés, de disputes sororales, de bêtises inavouées et d'un premier amour pour l'aînée. C'est frais, rempli de bonne humeur et l'on pense inévitablement à la version française de la Comtesse de Ségur Les Vacances avec une touche des Quatre filles du Docteur March. Les quatre filles Penderwick ont chacune leur caractère, leur personnalité. Elles sont soudées, se chamaillent mais elles sont toutes attachantes, rigolotes. Rajoutez à cela les excès de joie d'un chien qui arrive toujours au bon moment et d'un papa qui a du mérite grâce à une patience à toute épreuve et ça vous donne un été où l'esprit de famille rime avec gaieté et optimisme. L'ambiance est à la campagne, au jardin anglais, à une dame à l'esprit bien étriqué mais qui est malmenée par une Skye qui n'hésite pas à défendre sa famille et qui a du répondant. le tout reste empreint de bons sentiments, avec cet air d'insouciance qui parfume tendrement le récit d'une pointe d'humour. Un été qui a du charme! Suffisamment sympathique pour que j'ai envie de lire le deuxième tome!
Lien : http://souslefeuillage.blogs..
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Les vacances d'été sont souvent des souvenirs inoubliables : de nouvelles amitiés, de jeunes amours, les pires bêtises…
Le jeune Lucas, dont les vacances s'annonçaient ternes et ennuyeuses, n'avait pas prévu l'installation de quatre petites « tornades » dans la maison voisine.
Les soeurs PENDERWICK !!!
Rosalind, l'aînée de 12 ans qui va connaître son premier chagrin d'amour, Skye la blonde et rebelle qui n'a pas sa langue dans sa poche, Jeanne la romancière en herbe et Linotte la petite dernière qui ne se sépare jamais de ses ailes de papillon !
Avis au voisinage tranquille, ces petites ont prévus une partie de foot explosive, des cabanes dans les salons et des chasses aux lapins égarés !
C'est la maman très stricte du pauvre Lucas qui va s'en mordre les doigts !
Une famille qui n'est pas s'en rappeler les « filles du docteur March », dont l'auteure fait brièvement référence au début afin de nous livrer sa version de soeurs fraîches et modernes.
Une histoire simple et pétillante qui nous change des productions actuelles parfois trop dures. Comme quoi les filles ne sont pas en reste pour ce qui est des bêtises!
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Ce premier tome des aventures de la famille Penderwick est un peu comme un concentré de toutes les joies de l'enfance. L'auteure y cristallise tout ce qui fait la beauté de cette période de notre vie : l'insouciance et l'innocence. Lire les aventures de Rosalind, Skye, Jane et Linotte m'a rappelé le bonheur de ma propre enfance, rythmés par les mêmes parties de cache-cache et autres jeux tantôt bruyants, tantôt silencieux, mais toujours joyeux.

Outre son thème des plus rafraîchissant et léger, j'ai beaucoup apprécié le décor de ce tome : Arundel et son magnifique jardin. A la description du domaine et de sa végétation luxuriante, je me suis sentie transportée dans cet endroit baigné de soleil et de rires. En plus de ce décor estival particulièrement enchanteur, je suis tombée amoureuse de la famille Penderwick. Comment résister à cette famille si débordante d'humour et d'amour ? Leur bonheur et leur vitalité sont contagieux !

Hymne à l'enfance et à ses jeux, ce roman est un petit bijou d'humour et de tendresse. Pétillant comme un verre de limonade et réconfortant comme un rayon de soleil.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Bien des années plus tard, Rosalind ne pourrait voir un sweat-shirt des Red Sox sans se rappeler ce long trajet jusqu'au pavillon. Kathleen ne cessait de jacasser au sujet d'amis qu'elle et Thomas avaient en commun (et que Rosalind n'avait jamais rencontrés) d'un film qu'ils avaient vu ensemble (une comédie romantique dont Rosalind n'avait jamais entendu parler), et des rendez-vous qu'ils avaient eus et de ceux qu'ils auraient encore. Thomas faisait quelques commentaires de temps à autre, mais Rosalind, elle, ne prononça pas un mot. Qu'aurait-elle bien pu dire ? Que toute cette histoire était terriblement humiliante ?
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Longtemps après cet été-là, les quatre sœurs Penderwick parleraient encore d'Arundel. C'est le destin qui nous y a conduits, dirait Jeanne. Plutôt la cupidité du propriétaire de notre maison à Cope Cod, rétorquerait une autre, sans doute Skye.
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Oh, quel regard ! Plus tard, les filles tenteraient de le décrire à leur père. Dur comme l'acier, dirait Rosalind. Non, un regard de rapace, dirait Skye. J'ai tout de suite compris qu'elle n'aimait pas les animaux, ajouterait Linotte. On aurait dit la belle-mère dans Cendrillon, préciserait Jeanne, avec son regard glacial. Elle est pourtant jolie, dirait Rosalind. Jolie, tu parles ! s'exclamerait Skye. On aurait dit que son visage allait se fissurer au moindre sourire.
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