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3,6

sur 1812 notes
Cécile Coulon habille habilement d'une patine moderne le style victorien, le récit gothique. Sa plume se pare de tics anciens, adopte un rythme lent et chantant. Quant à l'histoire, elle reste très proche des codes classiques du gothique tout en mettant en scène des héros types - le vilain et l'ingénue - cette fois légèrement détournés. Si le roman est intrigant, il reste difficile à pénétrer, et le lecteur garde un pied en dehors, détaché (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/08/13/seule-en-sa-demeure-cecile-coulon/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Dans les livres de Cécile Coulon, le décor prend toujours une grande importance. Il façonne le caractère des personnages qui vont y évoluer.

A la fin du XVIIIème siècle, Aimée, une jeune fille de 18 ans vient rejoindre celui qu'on lui a destiné pour époux, Candre Marchère, riche propriétaire forestier. En même temps que son mari, aussi pieux que silencieux, Aimée découvre le domaine, perdu en pleine forêt du Jura. Tout en étant confronté au mystère entourant la disparition de la première femme du propriétaire, le lecteur va assister à l'évolution de la jeune épousée qui, en quittant ses parents, laisse derrière elle son insouciance et son adolescence, pour devenir avant tout la mère du futur héritier.

Encore une fois, Cécile Coulon m'a prise en otage, tant la tension grandissante au fil des pages a rendu cette lecture addictive. J'ai été désarçonnée par le contraste entre l'atmosphère et l'isolement de ce lieu étrange où toute vie publique est bannie, et le comportement de Candre qui, au final, dans l'intimité, se montre assez prévenant avec sa nouvelle épouse. J'attendais avec impatience le moment où Dr Jekyll allait se transformer en Mr Hyde...
Je reste sous la charme de l'écriture de cette auteure. Dans "Seule en sa demeure", en mixant poésie, sensualité et angoisses, elle crée une ambiance originale oscillant entre "Barbe bleue" et Daphné du Maurier. Un 16/20 pour cette immersion inattendue, même si la puissance charnelle d'"Une bête au paradis" m'a manqué.
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Magnifique fiction situé au XIXème siècle, comme pour brouiller les pistes ou une réflexion d'une brûlante actualité ?

Le destin d'Aimée Deville est le coeur du nouveau roman de Cécile Coulon, "Seule en sa demeure". Son père Amand Deville, cet ancien général de cavalerie, souffre depuis 20 ans de sa jambe blessée.
Claude son cousin plein de vie et de talents sera très jeune élevé avec Aimée sous le regard d'un soldat brisé. Aimée a 18 ans et son père se disait-elle "vieillissait trop vite". C'est un mariage arrangé qui se dessine, malgré les remarques de Claude.
le père avait été très clair. "Je ne t'obligerai pas à épouser cet homme mais je t'obligerai à épouser un homme bon et il est le meilleur d'entre tous". "Ne détourne pas les yeux quand je te parle", insiste t-il page 42.
Candre Marchère est une âme pieuse et riche.
Aimée se plie au charme froid d'un riche propriétaire du Jura, note l'éditeur ,L'iconoclaste.

Seule en sa demeure, ne compose non seulement une fiction, mais installe une atmosphère bien particulière, celle du Domaine Marchère, dans laquelle les personnages vont chercher leur place. "Un paysage après la brume, un théâtre de silence", ou habité par les cris perçants des oiseaux, chaque description de ce décor invite le lecteur à s'imprégner de la sensibilité des acteurs.
Ainsi Cécile Coulon ajoute : "Les arbres chuchotèrent jusqu'à l'aube, car tout se passe toujours la nuit, les grands événements se cachent des lumières vives, craignant d 'être brûlés."

L'écriture de Cécile Coulon, s'incruste dans votre esprit sans violence, à pas comptés, la tension monte et se glisse comme les plantes grimpantes dans les petits détails. Elle suggère et peu à peu les indices qui précèdent un drame devenu inéluctable, une impasse dans laquelle la vie de Aimée risque de glisser.
le lecteur sera sensible à la mise en harmonie, des paysages, des odeurs qui changent selon l'humeur des personnages, ou la sensualité qu'Aimée cherche à définir et à comprendre, selon le déroulement des jours et des attitudes de Candre ou d' Henria.

Ce roman est un livre sur le deuil et la mort , mais comme en écho c'est un livre sur la vie. Deux options possibles, sur lesquelles les pensées d'Aimée se fracassent.
Le lecteur voit émerger deux mondes qui se dressent, les espaces hantés, les deuils, les blessures, et de l'autre la joie, l'amour, la compréhension.

le monde de la peur est celui de Candre, du père d'Aimée, Amand, d'Henria la bonne, des hommes des bois au service du domaine Marchère. le monde bienveillant rassemble, Claude, Émeline professeur de musique, et l'énigmatique Angelin le fils d'Henria.
Élevé au sein de la famille Deville, Claude est un jeune plein de vie et de talent mais il partira trop vite vers son métier de soldat.

En ces temps de Covid et de pandémie, Cécile Coulon a-t-elle voulu nous transmettre un message. Comment se réveiller quand tout devient menaçant. Comment percevoir ceux qui vous poussent vers la vie de ceux qui vous persuade que la mort rode, et que la vérité appartiendrait à cet homme BON mais glacial.
La religion est du côté des endeuillés, de ceux qui obéissent de ceux qui sont prêt à faire le mal pour punir toute désobéissance, ou punir sans discernements.

Étrange et envoûtant, Seule en sa Demeure, ce roman vous laissera peut être comme un goût d'inachevé ? Car on s'attache souvent à certains personnages, comme Aimée, jeune fille aux multiples qualités qui suscite douceur, tendresse et sympathie.
La fin est peut être la réponse de Cécile Coulon à ceux qui cherchent le bonheur et la liberté.
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Nous sommes au XIX ème siècle, Aimée, jeune femme de dix huit ans épouse Candre, un riche propriétaire terrien, veuf et ô combien mystérieux, peu bavard et d'une foi inébranlable.
Très vite, un malaise palpable se fait sentir, Aimée a du mal à trouver sa place et sent peser un lourd secret sur le domaine de son époux...

J'ai lu plusieurs romans de Cécile Coulon et je suis chaque fois émerveillée par sa capacité à créer une ambiance si particulière. On ressent la poétesse dans ces livres et sa plume n'est, à mon sens, comparable à aucune autre . Un vrai coup de coeur de cette rentrée littéraire !
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J'ai découvert la plume de Cécile Coulon avec Une bête au paradis, que j'ai beaucoup aimé.
Ici, même style ensorcelant, oppressant, addictif. Un décor, une atmosphère.
Fin XIXème siècle, dans le Jura forestier. Cécile Coulon évoque les bruits et les silences, le crissement des pas sur l'herbe et le froissement des étoffes, le souffle coupé et les battements du coeur, le temps suspendu de l'attente, l'odeur des aiguilles de pin et du bois fraîchement coupé, les morsures du froid et la chaleur oppressante, le bleu presque rosé du ciel, le souffle de l'air et la tempête, la canicule, la pluie battante.

De part son « ambiance » et certains « ingrédients » (mort, torture, peur, cauchemars, …), Seule en sa demeure évoque les romans « gothiques » anglais, qui à la fin du XVIIIème siècle mettent en scène des personnages tourmentés par leur destin, généralement une jeune fille vierge et innocente cherchant à fuir l'emprise d'un homme. Comme ici, le cadre est souvent un château isolé chargé d'histoire, et le décor, peu accueillant voire angoissant, érigé au rang de « personnage » (petite parenthèse pour signaler la magnifique illustration de couverture, avec un profil féminin qui se dessine en filigrane au milieu des branches noires).

Le roman de Cécile Coulon m'a aussi fait penser à l'univers fantasmagorique de Daphné du Maurier et des soeurs Brontë : démons du passé qui reviennent hanter les personnages, secrets, non-dits, une tension qui monte doucement, irrévocablement… et un roman qui devient impossible à lâcher.

Vous l'aurez compris j'ai été emportée, ravie (dans tous les sens du terme, tout à la fois « kidnappée », « charmée », « enthousiasmée » et « transportée ») par cette lecture.
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De Cécile Coulon, j'avais adoré "Une bête au paradis", qui avait terminé dans mes coups de coeur. J'attendais donc avec impatience son nouveau roman… J'attendais sans doute trop, ou alors, nous n'étions pas faits l'un pour l'autre…

Première pierre d'achoppement : les personnages, que j'ai trouvés stéréotypés. Aimée est une jeune fille innocente qui épouse Candre, un homme froid, mais qui veut tout de même la satisfaire, la bonne à tout faire qui se comporte comme un père envers son employeur, le cousin drôle qui n'a pas sa langue en poche et le fils de la bonne, muet.

Certes, on a sans doute fait le tour de tous les personnages, nous-mêmes n'échappons pas aux stéréotypes, mais ici, ils me donnaient l'impression d'être tous figés, comme dépourvu d'existence propre. Bref, ils ne m'ont pas emballé.

Ce fut aussi zéro émotion durant ma lecture, comme si le récit et moi évoluions dans des galaxies différentes.

La faute sans doute à l'écriture, trop tarabiscotée ou parfois trop simpliste, qui n'a jamais réussi à m'emporter, à me faire ressentir de l'angoisse, de la peur, alors que ce roman, avec son style gothique, de conte, de roman noir, de polar oppressant, aurait dû faire naître des frissons d'angoisses. Que dalle !

J'ai baillé, mes yeux se sont fermés et j'ai lâché le roman pour me regarder un vieux Columbo que je connaissais par coeur. C'est toujours un signe lorsque je préfère regarder la télé que de lire un roman !

Comme je ne suis pas rancunière, j'ai laissé une autre chance au roman le lendemain, mais ce fut peine perdue, je me suis de nouveau enlisée dans ce récit où le final était tellement prévisible que je l'ai vu venir au grand galop.

Bref, j'attendais énormément de cette lecture, je voulais être transportée, ressentir des émotions avec un grand "É", j'espérais un coup de coeur et ce fut un coup de blues qui m'a fait reposer le livre, après avoir sauté des passages entiers, tant je m'y ennuyais.

Une fois de plus, c'est un rendez-vous raté avec une autrice dont j'avais adoré son précédent roman, et là, j'ai loupé le coche. Je ne sais pas ce que je couve comme virus littéraire, mais ces derniers temps, soit c'est la Bérézina avec mes lectures, soit c'est réussi, il n'y a pas d'entre deux, ou si peu.

Dommage, j'espérais mieux de cette lecture, au vu des chroniques des copinautes et de la manière dont elle parlait de son livre à "La Grande Librairie".

J'espère ne pas foirer le rendez-vous suivant avec cette autrice !
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A dix-huit ans, Aimée tombe sous le charme discret de Candre Marchère. Orphelin depuis son jeune âge, veuf depuis peu et riche propriétaire d'un grand domaine proche de la forêt d'Or dans le Jura, il va très vite la demander en mariage. Il a vingt-six et aimerait sans tarder avoir un héritier.
C'est un mariage arrangé, mais elle l'accepte sans se révolter car c'était ainsi au XIXe siècle dans les familles aisées. de plus, Aimée est timide et très naïve. Elle n'a donc aucun mal à tomber sous la coupe de son mari, d'autant plus qu'elle se retrouve loin de ses parents et de Claude son cousin, amoureux d'elle, qui a été son compagnon de jeu depuis leur enfance, un compagnon joyeux et taquin avec qui elle s'est beaucoup amusée.
Son mari est discret, taiseux, et très croyant. Il semble pourtant ne songer qu'à son bonheur. Il ne la brusque pas et la confie à sa servante Henria en qui il a toute confiance. Leurs débuts de couple ne sont pas très faciles mais il va se montrer doux, aimant et discret. Il va prendre son temps pour apprivoiser sa très jeune femme et lui faire connaître les joies de la vie conjugale.
Malgré tout, Aimée se sent seule et mélancolique. Elle a du mal à trouver sa place dans cette trop grande demeure (SA demeure à lui) et elle se sent souvent oppressée. Elle a le sentiment que son mari lui cache certaines choses de son passé. de plus, elle se sent épiée et pense de plus en plus fréquemment à la première épouse de son mari, morte après six mois seulement de vie commune.
Pour la distraire et parce qu'il espère qu'Aimée concevra bientôt un héritier, Candre dépêche sur les lieux un professeur particulier de flûte traversière qui arrive tout droit du Conservatoire de Genève.
En lui donnant des cours, Emeline L'héritier va provoquer sans le vouloir un éveil des sens libérateur chez Aimée qui n'avait jamais été approchée physiquement de la sorte par sa famille. Emeline va même tellement lui inspirer confiance qu'Aimée va se laisser aller à des confidences, énoncer ses craintes et demander de l'aide.
Mais les deux jeunes femmes sont épiées par Angelin, le fils d'Henria...un fils invisible et silencieux qu'on ne voit que rarement et qui ne parle jamais, parce qu'on lui a coupé la langue...

Voilà un thriller prenant et addictif, empli de mystère et de sensualité. le style délicat et sensible de l'autrice fait partie du plaisir de la lecture et il est très difficile de lâcher ce livre avant la fin tant le suspense va crescendo.
Dans ce roman, le lieu, le domaine Marchère donc, est un personnage à part entière. L'autrice le décrit si bien et de manière tellement détaillé que le lecteur entre immédiatement dans l'ambiance. Elle sait aussi particulièrement bien explorer l'âme humaine, ses doutes et ses désirs mais aussi ses côtés sombres.
Ce mariage, comme il y en avait beaucoup durant le XIXe siècle, est empreint de non-dits, de croyances, de secrets bien gardés que je ne vais pas vous dévoiler afin de vous laisser la surprise de la découverte. Tout cela bien entendu, vous vous en doutez, rend l'atmosphère très inquiétante.
Candre Marchère gère son domaine d'une main de fer. Il respecte pourtant ses domestiques et les ouvriers qui gèrent son domaine et sa forêt et voue en particulier à Henria qui l'a élevé à la mort de sa mère, une confiance sans borne.
La fin m'a beaucoup surprise mais je la trouve finalement en adéquation avec la vie quotidienne de cette famille pas comme les autres.
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« le domaine Marchère lui apparaîtrait comme un paysage après la brume. Jamais elle n'aurait vu un lieu pareil, jamais elle n'aurait pensé y vivre. »

Au XIXème siècle dans le Jura, le riche propriétaire terrien Candre Marchère va prendre pour épouse Aimée Deville.

Héritier du Domaine Marchère, à l'activité forestière au coeur de la Forêt d'Or près du village de Saints-Frères, Candre installe sa jeune et timide épouse dans sa demeure parfumée aux effluves des bois qui enveloppent les lieux et paraissent dissimuler des secrets bien gardés.
Le charme froid et les attitudes distantes de son époux, pourtant doux et attentionné, éveillent la curiosité d'Aimée.

Candre est un homme très pieux, taiseux et marqué par plusieurs deuils… Sa mère, alors qu'il était enfant, puis sa première épouse Aleth, peu après leurs noces. C'est Henria, la domestique omniprésente de la demeure, qui l'a élevé comme son propre fils Angelin du même âge.

L'arrivée d'Emeline Lheritier professeur de flûte va agrémenter les journées d'Aimée et occuper son esprit.

Frissons d'inquiétude et cachotteries flottent dans ce paysage boisé. Une forêt de sapins étouffant des non-dits, des arbres renfermant Aimée dans une étrange sensation de malaise, les sens en éveil.

Un sentiment de solitude voile le coeur d'Aimée, tentant de déchiffrer cette ambiance de brume pesante sur le domaine Marchère.
*
Un roman d'une plume qui laisse le doute infuser et colorer de sombre le tableau.

Un huis-clos intrigant, avec un petit air du Manderley de l'excellent « Rebecca » de Daphné du Maurier, sans les falaises océaniques de Cornouailles mais avec les bois des forêts du Jura.
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Aimée Deville est une jeune femme qui a toujours vécu avec ses parents et son cousin Claude. Ses parents décident de la marier avec Candre Marchère, un riche propriétaire de terres et forêts. Elle va découvrir une existence très différente de celle qu'elle a toujours connue, sous le signe de la solitude et de l'isolement. Elle apprend que Candre est veuf, sa jeune épouse est morte peu après leur mariage. Pour la distraire, Candre lui paie des cours de musique, Emeline Lhéritier viendra au château une fois par semaine. Aimée s'attache vite à son professeur, d'autant plus que le climat au château et ses mystères lui pèsent. Lui dit-on toute la vérité ? Sa vie est elle-elle réellement menacée ou s'imagine t'elle des choses vu la solitude de sa vie ?

J'ai découvert Cécile Coulon à travers Une bête au paradis que j'avais apprécié et j'étais curieuse de lire son nouveau roman, après en avoir lu le résumé.
Ce roman m'a plu, j'ai trouvé son atmosphère oppressante et en même temps engluante. Mis à part le personnage principal dont je n'ai jamais douté ainsi que ses parents et son cousin, au château Marchère on ne sait pas vraiment qui est Candre ni Henria, la gouvernante, et que penser d'eux. Candre est-il un jeune homme très croyant et taciturne ou cache t'il des mensonges terribles ? Henria est-elle dévouée et maternelle ou a t'elle une facette plus sombre ? Nous le découvrirons au cours de cette lecture et les rebondissements sont nombreux.
Le mystère entoure aussi le personnage d'Emeline ainsi que dans les sensations qu'elle fait naître chez Aimée. Ce qu'elle suscite chez sa jeune élève est assez indéfinissable, flou et mystérieux.
Quant au style, les chapitres sont courts (quelques pages à la fois), rythmés et incisifs.
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Seule en sa demeure s'apparente à Une bête au Paradis par son côté rural, mais prolonge plus certainement encore le rire du grand blessé.

Cécile Coulon s'inspirait alors de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury quand elle nous fait redécouvrir, en cette rentrée littéraire 2021, Rebecca de Daphné du Maurier.

Dans le domaine Marchère (versus Manderley), la jeune mariée Aimée (versus celle qui ne sera jamais nommée) va partager la vie du riche et énigmatique Candre (versus Maxim de Winter) et enquêter sur la mort de sa première épouse, Aleth (versus Rebecca).

D'autres personnages auront un rôle important : la domestique qui a élevé certains protagonistes, Henria (versus Madame Danvers), un homme qui vit et travaille sur le domaine, Angelin (versus Franck Crawley), le cousin dont le lien de parenté interdit certaines relations, Claude (versus Favell) et un personnage féminin qui apporte des clés de compréhension, Émeline (versus Beatrice).

Tout l'intérêt de ce jeu de reprise réside dans le fait que les cartes sont redistribuées et on ne retrouvera pas forcément le même coupable, le même mobile ou encore le même dénouement…

Je ne sais pas si vous partagerez mon avis sur le parallèle à faire entre les deux oeuvres. Mais si vous souhaitez explorer cette piste sans lire le texte intégral de Daphné du Maurier, vous pourrez peut-être visionner l'adaptation cinématographique, Rebecca d'Alfred Hitchcock.

Rebecca de Daphné du Maurier a été un de mes coups de coeur de lecture 2021, j'apprécie les oeuvres qui en revisitent d'autres et j'aime l'écriture de Cécile Coulon. Si vous remplissez également une de ces trois conditions, Seule en sa demeure devrait vous plaire !
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