Pirates

De Chrichton, je ne connais que les adaptations ciné et un roman vite lu et vite oublié, Timeline.

Comme c'était trop peu pour me faire une opinion et qu'en plus, je suis fan des pirates, j'avais envie de découvrir ce roman qui bénéficiait de critiques élogieuses de la part des critiques américains (on voit tout de suite qu'ils ne sont pas difficiles, contrairement à moi...).

Alors attention, je préviens tout de suite : ce n'est pas un roman c'est un scénario hollywoodien. La preuve, Spielberg est sur les rang pour l'adapter (j'espère d'ailleurs qu'il en fera quelque chose de mieux).

C'est, comment dire, une lecture d'été qui meublera quelques heures d'oisiveté, ce n'est pas complètement mauvais, ce n'est pas bon non plus.
Un bout d'Histoire vu par un Américain : imaginez le film Ocean's Eleven (sauf que le casino est remplacé par un galion) transposé à la Jamaïque au XVIIème siècle : autour du séduisant et impitoyable corsaire Edward Hunter (ou si préférez Ocean-Clooney), mandaté par le gouverneur de cette petite colonie britannique, Sir James Almont (une caricature aussi celui-là), on trouve des spécialistes destinés à l'aider dans sa périlleuse mission : Enders, le seul à savoir manier correctement un gouvernail, Bassa, un grand colosse Maure, Lazue, sorte de chevalier d'Eon qui possède la vue la plus perçante, le spécialiste en explosifs Don Diego (non, pas de la Vega), Whisper (l'unique survivant d'une précédente et désastreuse expédition dans cette forteresse espagnole, et donc le seul à savoir combien il y a de canons, où ils sont placés, etc., ce qui est bien pratique, vous avouerez), Sanson le Français qui sait tuer en silence (admirez le jeu de mots) et descendant de bourreaux français (et non, ça ne s'invente pas...).

Les Français vus par les Américains, c'est pas triste : fourbes comme il se doit...

Mais quelle mission au fait ? attaquer un galion espagnol (pas un casino, vous suivez ?) chargé d'un gros butin, dans l'île de Matanceros, et affronter le cruel Cazalla. Côté originalité, on a vu mieux.

Outre que les personnages sont sommairement présentés et que l'on se s'attarde nullement sur eux, on trouve tous les clichés possibles du genre : les femmes sont toutes des catins, de la simple servante à la Lady, les méchants sont tous très méchants, surtout les Espagnols, limite sadiques, les sauvages des îles sont très sauvages, au point même qu'ils sont cannibales, c'est vous dire. Et attention, le clou c'est un emprunt à la mythologie nordique, le passage m'ayant fait absurdement penser à une scène de Jason et les Argonautes (c'est débile comme comparaison, je sais). Que vient faire la bestiole dans cette histoire ? Disons que c'est de la surenchère côté rebondissements...

Le suspense est inexistant, vous pensez bien que le héros va s'en tirer et se venger comme il se doit. Les dialogues sont convenus, parfois insipides, souvent inutiles. Pour le reste Chrichton n'a oublié aucun des ingrédients nécessaires à une histoire de pirates : des combats, des naufrages, des tempêtes, des duels, encore des combats, des trahisons, des courses-poursuites, des vengeances etc. Par moments les prouesses des experts en piraterie sont si incroyables qu'on se croirait dans un épisode des Pirates des Caraïbes avec Johnny Depp ! (ici encore je dois avouer que malgré la présence ô combien charismatique de Johnny Depp, la série des Pirates version Disney m'ennuie à mourir...).

Vais-je trouver quelques points positifs ? La couverture est jolie. C'est assez spectaculaire, et si on a jamais lu aucun roman de piraterie avant ça, on peut trouver ce Chrichton délassant. Les descriptions de Port-Royal sont plutôt pittoresques : c'était sale et puant mais coloré. Enfin, pas le lieu idéal pour les vacances, mais bon.

Je ne sais pas exactement pourquoi chaque livre de Chrichton était salué comme un événement. Non seulement les critiques américaines sont bonnes mais aussi les quelques maigres articles français dénichés sur le web. C'est moi qui suis vraiment trop exigeante alors... Il se peut que j'ai effectivement mis la barre assez haut, compte tenu de mes références dans ce genre bien particulier. Une fois qu'on a goûté à Robert Margerit et l'île des Perroquets, Stevenson et l'île au trésor ou Long John Silver de Bjorn Larsson, il est difficile de revenir à un niveau inférieur.


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L'un des derniers romans de Michael Crichton (« Jurassic Park »), publié après son décès. Et cela se ressent à la lecture des premières pages : "Pirates" est seulement une maquette de ce qui était destiné à devenir une plus grande oeuvre littéraire et cinématographique (Steven Spielberg voulait en faire l'adaptation pour le grand écran). On retrouve tout le charme et l'exotisme du genre, mais beaucoup de chapitres laissent comme un goût d'inachevé; quand des passages entiers ne sont pas des ébauches attendant d'être mis au propre. Une curiosité pour les fans de l'auteur...

J'étais prête à affronter les mers : j'avais enfiler mon costume, j'avais aiguisé mon couteau de cuisine, j'avais pris mes pilules contre le mal de mer, j'avais emmener un coussin confortable et j'avais une gourde (à moins que c'était moi !!!). J'avais envie de vivre une grande aventure de pirates, des hommes forts, des méchants, des hommes qui sentent forts qui grognent et qui boivent du whiskey.
Mais voilà, oui il a des pirates, oui il y a des bateaux, des iles , mais pas grands choses de plus. Comme j'ai été déçu en lisant ce livre, j'ai trouvé qu'il y avait un vrai manque d'actions : il faut je ne sais plus combien de pages pour se mettre d'accord pour escalader une falaise pour être le plus discret possible, quand enfin ils étaient arrivés tout en haut, j'ai hurlé : merci, enfin, on peut peut-être y aller maintenant.
Je n'ai donc pas vécu la grande aventure espérée et j'ai refermée le livre sans même avoir bu une seule fois la tasse.

Que dire ? Je ne veux pas dezinguer ce livre.

Le début était prometteur : un bouquin qui mêle histoire, piraterie écrit de façon moderne.

Je trouvais que ça démarrait bien.

Sauf que au bout de 15% du livre l'auteur m'a perdue et j'ai lu ce livre juste parce que je voulais valider cette catégorie qui me manquait.

Bref, je préfère encore lire les livres d'Alexandre Dumas (pere ou fils) et de loin.

Le seul et unique livre de Crichton que j'ai lu, je ne sais même pas si j'en tenterai un autre

Je profite de cet été, et de votre soif de récits d'aventures, pour vous parler du « Pirates », dernier roman du maître du Techno-thriller Michael Crichton décédé en 2008. Ce manuscrit a effectivement été retrouvé dans l'ordinateur de l'auteur qui a sans doute décidé de surfer sur la vague « Pirates des caraïbes » en ajoutant sa pierre a l'édifice.

Contrairement au « Tortuga » d'Evangilisti le ton est autrement plus léger et fantaisiste ici.

L'histoire narre les aventures du capitaine Hunter du côté de Port-Royal (capitale de la Jamaïque et surtout haut bastion de la flibuste) dans un XVIIe siècle (1665) peuplé de pirates et corsaires plus sanguinaires les uns que les autres.

Le capitaine Hunter cherche à assiéger Port-Royal (pour s'emparer d'un galion espagnol bourré d'or), cité réputée imprenable et va devoir faire preuve de ruse et de fureur pour y parvenir. Il peut évidemment compter sur son équipage international haut en couleurs composé de spécialistes en tout genre: Lazue : une travestie aux yeux d'aigle; Enders : un chirurgien barbier as de la navigation; Bassa : le colosse noir muet, esclave affranchi; Don Diego dit le Juif : le spécialiste en explosifs et Sanson : le tueur français spécialiste du nettoyage silencieux.

Ce court récit de piraterie se lit très facilement et rapidement et ne nous épargnera aucun cliché du genre : les filles sont des câtins, les méchants terriblement cruels, les pirates sont presque des gentils à côté et même, attention, des monstres marins.

Ce roman d'aventures plein de rebondissements s'appréciera plus comme un scripte hollywoodien que comme de la véritable littérature, c'est pour cette raison que Spielberg en a déjà racheté les droits pour en tirer, peut être, une nouvelle franchise cinématographique concurrente des aventures du désormais célèbre Jack Sparrow.

TLB
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Hunter pirate de son état, part gentiment voler un Bateau avec son équipage sur une île fortifier pour récupérer de l'or.
Voilà ou nous emmène cette aventure qui change du tout au tout par rapport au bouquin habituel de Crichton, plus d'histoire de science et de lute pour survivre dans un milieu ou cela paraît peu probable.
Là, de l'aventure en pleine mer avec des personnage attachant... mais malheureusement la barque prend rapidement l'eau, peu de surprise peu d'aventure aussi au final une évolution sans détour malgré un côté intéressant de Hunter on attend rapidement la fin de se livre, ternissant la bibliographie de ce maitre.

plutôt deçu par cette lecture qui aurait pu être truculente, une histoire d'aventure de pirates qui manque de profondeur, de détails et qui surfe sur les caricatures.

le capitaine hunter, corsaire anglais est chargé d'aller s'emparer d'un trésor sur un nao Espagnol (une sorte de galion) abrité par un fort imprenable. le capitaine hunter, embauche une équipe façon mission impossible, le pilote, expert en explosif, l'homme super costaud, la femme à la vue la plus perdante du monde... pour s'emparer du trésor et de la belle qui sera mis sur leur passage. le méchant est très très méchant mais se fait tuer des la moitié du roman. il y a eut une ébauche scénaristique : le chef espagnol aurait tué le frère de hunter et .... rien, bref, il manque de profondeur se bouquin.

on dirait l'ébauche d'un scénario de film hollywoodien, au réalisateur de compléter les blancs avec moulte effets spéciaux. La lecture ne fait pas mal à la tête mais laisse sur sa faim.

note spéciale pour le combat contre un calamar géant comme dans 20000 lieues sous les mers qui n'a rien à foutre là et qui est pathétique

Le pitch de départ était hyper prometteur malheureusement cela ne l'a pas fait pour moi : des personnages auxquels je ne me suis pas attachée, un manque "d'aventures" pour un roman de pirates, et une intrigue politique sous exploitée alors qu'elle m'intriguait. L'univers des pirates reste intéressant dans un ton plutôt adulte

Une lecture rapide basée sur l'action, l'action et encore l'action. On sent que l'intention de Crichton était de se la jouer histoire de braquage à l'époque des pirates avec la constitution d'une équipe haute en couleurs et l'enchaînement de stratagèmes astucieux dont fait preuve le capitaine, mais pour moi, ça tombe un peu à coté. Trop de rythme tue le récit et on a à peine le temps de se remettre d'une péripétie que la catastrophe suivante s'abat sur notre équipage. Une adaptation cinématographique serait sans doute sympathique, mais pour un roman, ça manque de substance.

Les romans de piraterie sentent heureusement bon l'exotisme, c'est donc avec un certain plaisir que je me suis prise au jeu. L'occasion pour moi d'enfin lire un roman du fameux Michael Crichton (que je connais beaucoup plus sur écran que sur papier).

Pour une première approche du monde des corsaires et des pirates en littérature, je reste sur ma faim. On n'enlèvera pas au roman son étiquette de roman d'aventure, car en effet, et malgré un début un peu lent, le périple de notre héros n'est pas de tout repos. de traversées dans les eaux des Caraïbes, en passant par les pillages, abordages, les rencontres fortuites avec des cannibales, les magouilles des gouverneurs et l'apparition du célèbre Kraken, ce court roman de 350 pages nous balade au coeur de la Jamaïque du 17e siècle et ne semble pas laisser place à l'ennui.

Malheureusement, et si j'insiste bien sur le "court", c'est parce que l'intrigue a tendance à battre de l'aile et à laisser une ressenti amer de non-aboutissement. On a l'impression que toutes ces actions se contentent d'être glissées les unes à la suite des autres, comme une série de perles qu'on enfile sur un fil sans qu'il y ait forcément de liens entre elles. On se retrouve par conséquent avec un sentiment d'abondance qui n'est pas très agréable à la lecture. Si l'auteur voulait nous en mettre plein la vue, il réussit son coup, mais pas de la bonne façon.
Cependant, après quelques recherches sur le roman, il semblerait que Pirates n'est en réalité jamais été fini, Michael Crichton étant décédé avant de l'achevé... ce qui n'a semblé être qu'un détail pour les éditeurs. du coup, tout s'explique, on pardonne à l'auteur et on râle contre les maisons d'éditions pour avoir, une fois de plus, voulu saisir une opportunité (qui n'en était pas forcément une finalement)... Enfin, passons.

Passons, car tout n'est bien évidemment pas à jeter dans ce roman ! Si le format plutôt court a des inconvénients, il permet cependant de lire le livre assez vite et de ne pas avoir le temps de s'ennuyer entre deux pages. Edward Hunter, notre protagoniste, est un forban plutôt plaisant à découvrir et la clique très hétéroclites de personnages qui le suivent est assez sympathique. Malgré le fait qu'ils ne soient travaillés qu'en surface et qu'on en sache en définitive très peu sur eux, leur personnalité marque et on s'attache même à certains d'entre eux (j'ai eu une petite préférence pour Lazue, jeune femme pirate pleine de vivacité que j'aurais vraiment aimé pouvoir découvrir de manière plus approfondie).

En laissant de côté l'histoire qui aurait mérité d'être étoffée, le style fluide, les quelques descriptions très imagées et les dialogues dont le parlé et l'acerbité de certains prêtent vraiment à sourire (bah oui, ce sont des pirates tout de même !) permettent à écriture de Michael Crichton d'être plutôt agréable à lire. du coup, je ne reste pas forcément sur une mauvaise impression concernant l'auteur. Mais il est certain qu'il faudra que je lise autre chose de lui (ça ne devrait pas poser de soucis, j'ai plusieurs de ses romans qui attendent d'être lus sur mes étagères).

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