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Polar britannique à coup d'avirons…

Le crime a lieu sur les bords de la Tamise où s'affrontent les grandes équipes de rameurs. On y trouve des personnalités narcissiques ou extrêmement entêtées, prêtes à endurer toutes les douleurs physiques pour gagner. Certains athlètes rêvent de participer aux Olympiques, mais plusieurs rêvent juste de porter le maillot d'une équipe célèbre.

Avec la disparition d'une rameuse, ce sont les chiens pisteurs qui entrent en scène. On apprend un peu sur les étonnantes capacités de ces bêtes et sur le dévouement des personnes qui les entraînent. Parmi elles, un vétéran traumatisé par la guerre, à qui le chien apporte une compagnie salutaire, et qui consacre sa vie à la réparation et à la confection d'une belle embarcation.

N'ayant pas lu les ouvrages précédents de l'auteur, j'ai découvert les enquêteurs (et leurs problèmes de congé pour responsabilité parentale…). J'ai bien aimé aussi les citations en tête de chapitre qui démontre que l'ouvrage repose une documentation importante.

Un bon polar bien anglais, un livre à savourer à l'heure du thé…
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L'intérêt de ce roman policier réside essentiellement dans nos retrouvailles avec le commissaire Kincaid et sa femme Gemma, que nous suivons depuis une grosse dizaine d'enquêtes. Ce couple de policiers est très attachant et je suis très heureuse de les retrouver encore une fois, de suivre leur péripéties familiales et amicales.
Dans cet opus, ils enquêtent sur le décès d'une femme qui était elle-aussi policier mais s'entraînait également assez intensivement à l'aviron. C'est donc un milieu totalement inconnu que j'ai découvert ici, celui des rameurs, des skiffs, des entraînements, de la compétition en vue des jeux olympiques.
L'intrigue est un peu légère à mon goût, le coupable et la raison du meurtre étant assez facile à deviner pour des amateurs de polars, mais j'ai toutefois été contente de retrouver Gemma, Kincaid, leurs enfants, leurs chiens et tout un tas de personnages désormais familiers.
Cependant je reconnais que cette série s'essouffle un peu, malheureusement.
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Je découvre cette auteur avec ce livre, et bien que ce soit loin d'être leur première enquête, j'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture.
Nous sommes dans un roman policier anglais c'est à dire que les policiers ont une vie privée (heureusement pour eux) mais cette vie privée ne les aide pas à résoudre leurs enquêtes, ni même n'interfèrent dans leurs enquêtes : non, tous les policiers n'ont pas de liaison avec le principal suspect/le coupable/la victime ou tout ce beau monde à la fois. Même, Duncan et Gemma parviennent à avoir une vie de famille presque équilibrée, avec des aménagements dans leur vie professionnelle. Ils tiennent certes à leur métier, ne comptez cependant pas sur eux pour faire carrière, ou pire, se laisser acheter.
Il faut dire que l'enquête les touche de prêt, quoi que l'on en pense : un flic a été tué. Pire : une femme policier, qui accusait un autre policier de l'avoir agressée. La grande muette est le surnom de l'armée, il pourrait tout aussi bien être celui de la police, qui a préféré étouffer l'affaire pour préserver la jeune femme - ou pour préserver l'image de la police ? Vous aurez deviné, cette dernière proposition est plutôt la bonne. Comment enquêter sur cette seconde affaire, sans avoir l'air d'enquêter sur cette seconde affaire tout en veillant à ce que justice soit faite, même si les victimes ne veulent pas ou ne peuvent pas parler ? C'est ce que devront faire Duncan et Gemma et ce n'est pas facile.
Ils ont pourtant un suspect en or massif, l'ex-mari de la victime, ancien rameur, ancien "Blue" - je vous rassure, moi non plus je ne savais pas ce que c'était mais visiblement, vous participez à cette course, vous avez gagné une réputation à vie, même si vous êtes arrivés bon dernier. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à Freddie et Ross, et ce que, semble-t-il, n'a jamais réellement pardonné Rebecca à son futur ex-mari - en plus de toutes les infidélités qu'il lui fera subir après.
Duncan et Gemma peuvent compter sur une équipe solidaire, disponible, prête à relever les moindres indices : les chiens policiers et les chiens secouristes ont rarement autant été sollicités, ni pris autant de risques. Ne pas oublier d'ailleurs de leur donner un biscuit avant d'entrer dans la maison de Tavie, la chef secouriste, bien décidée elle aussi à ce que justice soit faite - pour tout le monde.
Mort sur la Tamise est un roman qui plaira aux amateurs de polar, et, j'en suis sûre, aux fans de l'auteur.
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Pour son quatorzième roman policier de la série Kincaid-James, Deborah Crombie laisse ses policiers à Londres. Cette fois, ils enquêtent dans le milieu, ô combien typiquement anglais, de l'aviron : une rameuse vient d'être assassinée dans son skiff sur la Tamise. Elle s'entraînait très dur en secret pour une sélection en vue des prochains Jeux Olympiques en plus de son boulot d'inspectrice de la police. Est-ce son métier ou son fort caractère qui est la cause de son décès ? Très vite, les suspects sont légion. Comme la plupart des meurtres sont causés par un proche, son ex-mari est en tête de liste ; conseiller immobilier dans la dèche, il va se refaire grâce à l'héritage. D'un autre côté, elle était en froid avec le célèbre club d'aviron local qui forme les futures équipes olympiques. Comme elle s'entraînait seule et en secret et était largement supérieure aux autres, son ancien entraîneur ou un rameur lui a-t-il réglé son compte ? Ou alors, c'est son amant actuel, un vétéran de la guerre en Irak souffrant de stress post-traumatique, qui de plus a participé à la découverte de son corps avec son chien. Enfin, le duo d'enquêteurs va vite se rendre compte qu'elle avait porté plainte pour viol contre un ponte de la police londonienne qui n'a pas été inquiété et qui a pris sa retraite dans un village voisin...

Comme on a pris l'habitude dans cette série, Deborah Crombie balade son duo de policiers dans Londres. Ils enquêtent (enfin, ils interrogent les uns et les autres en buvant beaucoup de thé !) tout en jonglant avec les aléas de leur vie de couple recomposé (deux chiens, un chat, deux fils, et maintenant une fillette métis en voie d'adoption).
Le problème est que les ficelles sont assez grosses. le gros méchant du roman étant mis hors d'état de nuire à 110 pages de la fin, on se doute qu'il y a du rebondissement dans l'air. A partir de là, les lecteurs adeptes de romans policiers vont vite découvrir, grâce à quelques indices, le véritable meurtrier.
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Ce roman ne m'a pas convaincue.Je l'ai lu pour satisfaire à une exigence d'un challenge sur Babelio(cet auteur a les mêmes initiales que moi,et j'ai eu un choix limité pour DC).
Je me suis souvent perdue dans le fil de l'histoire car j'ai trouvé qu'à part les enquêteurs,aux personnalités bien définies,les autres personnages , très nombreux,n'étaient pas très bien définis.
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Oh lala mais que se passe t il ?

Jusqu'à maintenant j'appréciais beaucoup Déborah Crombie en tant qu'auteure pour sa capacité à construire des intrigues policières complexes, avec des personnages aboutis, y compris les personnages récurrents, tout en abordant finement des thèmes de société.

Mais depuis deux romans rien ne va plus.

Bien sur, moi qui suis la série dans l'ordre, j'ai apprécié retrouvé Duncan, Gemma, leur famille et leurs amis, leurs animaux aussi. Mais du côté de l'intrigue policière c'est la cata. Quand le personnage du coupable est apparu j'ai vu tous les indices se mettre à clignoter avec insistance , du coup le suspens est retombé et mon intérêt pour le livre aussi.

Déjà avec le dernier roman j'avais trouvé que l'intrigue policière était survolée, et je suis vraiment déçue de voir que le schéma se répète avec ce livre ci.
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Un polar très agréable. Des personnages attachants qu'on prend plaisir à retrouver d'un roman à l'autre. Des intrigues qui s'attachent chaque fois avec beaucoup d'attention et de précision à un milieu particulier. Des détails si british qu'on ne peut s'empêcher d'aller voir à quoi ça ressemble en vrai (je n'aurais pas dû vérifier pour la théière Clarice Cliff...c'est assez laid...à mon avis !)
Bref un roman policier très britannique, écrit par une américaine... très efficace.
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On retrouve Duncan Kincaid et Gemma James, initialement collègues puis mari et femme, pour une nouvelle et agréable aventure. Dans Mort sur la Tamise, ils utilisent à tour de rôle leur droit à congé parental pour s'occuper de Charlotte, petite fille qu'ils ont adoptée après la disparition de ses parents dans La loi du sang.


Deborah Crombie inscrit son intrigue dans le milieu de l'aviron. Sport méconnu en France, il est très populaire en Grande-Bretagne grâce à la Boat Race, compétition mythique créée en 1829, qui oppose les prestigieuses universités d'Oxford et Cambridge dans une course de quatre miles et 374 verges sur la Tamise, sur les berges de laquelle se massent quelques 500 000 spectateurs. Les rameurs sont indistinctement nommés les Blue, leur tenue n'étant différenciable que par leur nuance de bleu. “Les compétiteurs s'entraînent deux fois par jour, six jours par semaine, et luttent avec acharnement pour les couleurs de leur université. Tout le reste devient pour eux secondaire. Ils ne le font pas pour l'argent mais pour l'honneur et la victoire. Il n'y a pas de deuxième place, puisque le deuxième est le dernier”.


Rebecca Meredith, dont l'ex-mari, Freddie, est également ex-blue, est une championne d'aviron. Une fracture au poignet lui a coûté sa participation aux Jeux Olympiques, mais elle ne désespère pas de revenir au plus haut niveau, s'entraînant d'arrache-pied lorsque son travail à la brigade criminelle lui en laisse le temps. Elle est repêchée dans la Tamise, assassinée. L'enquête est confiée à Duncan, pressé de la boucler (l'enquête), puisque son congé de paternité débute quelques jours plus tard. Est-ce dans le passé qu'il faut chercher le meurtrier de Becca ? L'enquête au cours de laquelle Duncan franchit son Rubicon personnel, bravant l'hypocrisie administrative pour s'attaquer frontalement à l'auteur des faits le dira.


Il s'agit d'un roman à l'écriture agréable et simple, dont l'intrigue se déroule linéairement, toujours dans le présent de l'intrigue. Les suspects se suivent et se ressemblent vaguement. le passé est rappelé, non par flashes-back ou grâce à une construction alambiquée, mais par les souvenirs qu'en ont les personnes interrogées, à mesure que l'enquête progresse, facilement, jusqu'à un dénouement sans grande surprise. L'intérêt de Mort sur la Tamise a été pour moi de découvrir le monde de l'aviron scrupuleusement décrit, ses entraînements, ses compétitions, ses rivalités, ses régimes alimentaires forcenés, l'entretien du matériel. Un sport qui “à ce niveau devait surpasser tout ce que les gens ordinaires pouvaient vivre – un ensemble grisant de douleur, d'exaltation et d'une inconcevable splendeur”.


Mention spéciale pour Finn et Tosh, respectivement labrador et berger allemand, deux chiens sauveteurs et personnages à part entière de l'intrigue.
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Le monde de l'aviron ne m'intéresse pas du tout.
Or, dans ce livre, on n'y échappe pas.
Mis à part ce bémol, le livre n'est pas mal.
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