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Jacqueline Lahana (Traducteur)
EAN : 9782253116424
443 pages
Le Livre de Poche (04/02/2006)
3.58/5   42 notes
Résumé :
Duncan Kincaid et Gemma James, tome 05

L'université de Cambridge : un lieu d'études et de sagesse ? Sous l'apparence, se cache une série de suicides énigmatiques, de morts accidentelles ou mystérieuses. En guise de professeurs et de conférenciers, il semble n'y avoir ici que des âmes troubles et des suspects :
L'inspecteur Duncan Kincaid, assisté de sa compagne Gemma James, risque d'avoir fort à faire face à ce monde replié sur ses secrets. D'a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Peut-on vraiment parler de « série » de suicides énigmatiques, de morts accidentelles ou mystérieuses comme le fait la quatrième de couverture quand le roman ne parle que d'un seul décès jusqu'au trois quart du livre ?
Il faudrait vraiment que ceux qui rédigent les quatrièmes de couverture se penchent un peu plus sur le contenu des romans afin d'éviter d'aussi grosses erreurs.
Autre maladresse concernant le traducteur qui prend plaisir à faire se vouvoyer Duncan et Gemma, qui sont un couple, alors que par ailleurs, ils tutoient certains suspects.
Ce volume des aventures policières de Duncan Kincaid et de sa compagne Gemma James nous fait découvrir le milieu universitaire anglais, où les postes sont chèrement convoités et où les jalousies personnelles viennent assombrir le quotidien des professeurs, conférenciers et écrivains.
Cette enquête nous permet de plonger dans la vie personnelle de Duncan Kincaid, car c'est son ex-femme, qu'il n'a pas vu depuis une dizaine d'années, qui fait appel à lui pour éclaircir quelque chose.
Le rythme est lent, il ne se passe rien de tragique jusqu'à plus de la moitié du livre et soudain, tout s'accélère et les suspects abondent d'un coup.
Une bonne enquête, peut-être pas la meilleure au niveau de la qualité de l'intrigue, mais elle permet de mettre en lumière la vie privée du superintendant Kincaid.
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L'écriture et le style de Deborah Crombie s'améliorent à chaque livre, et ce cinquième tome de sa saga policière est excellent.
Malheureusement, la traduction française est exécrable. Je m'explique. Dans chaque livre, à l'enquête policière se mêle l'intrigue amoureuse entre les deux enquêteurs. Dans les 4 premiers tomes, ils se tutoient. Dans celui-ci, alors qu'ils couchent ensemble, ils se vouvoient, rendant ineptes et snobs tous les dialogues entre eux !!

Ce roman est divisé en deux parties. Une première sous forme de roman psychologique à la Ruth Rendell qui nous présente l'ex-femme de Duncan Kincaid. Celle-ci, universitaire de Cambridge, éprouve de grandes difficultés à écrire la biographie d'une poétesse locale dépressive qui s'est suicidée il y a quelques années. Elle doit faire face à l'hostilité de ses collègues professeurs ainsi qu'aux secrets entourant l'existence de la poétesse et qui sont toujours gardés par tous ceux l'ayant connue.
La seconde partie du livre est une (en)quête personnelle menée par Duncan Kincaid, épaulé par Gemma James, au cours de laquelle il va démêler tous les mystères subodorés par son ex-femme mais aussi voir sa propre vie être bouleversée.

Comme toujours avec Deborah Crombie, on est face à un roman policier anglais au rythme lent, aux nombreux dialogues et aux personnages bien caractérisés. Cela permet aux lecteurs d'essayer de se mettre à la place des enquêteurs et de découvrir eux-mêmes le coupable.
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Je ne suis toujours pas entrée dans ce roman page 100, je jette donc l'éponge. Ce livre traînait dans ma PAL depuis longtemps. Seul avantage de cette tentative de lecture, celle-ci aura diminué de 2 cm. Je découvre que ce tome est le cinquième des aventures de l'inspecteur Duncan Kincaid et de sa compagne Gemma James, héros de l'auteure américaine Deborah Crombie. Contre toute attente, cette dernière situe son intrigue dans l'honorable université anglaise Cambridge.

Après ne m'en demandez pas plus ! Je me suis perdue avec tous ces personnages qui évoluent dans ce milieu assez fermé. Une mise en place qui n'en finit pas, pas d'action et cette ambiance très "old school" patinée de poésie surannée (cocktail auquel je n'adhère pas dans un polar), voilà les trois raisons qui font que je referme le livre bien avant la fin. 1/2 étoile juste pour signifier cet abandon.
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Excellent cru pour ce cinquième opus paru en 1997, mettant en scène les policiers Duncan Kincaid et Gemma James, en couple au travail comme dans la vie. Ce roman peut en outre servir de porte d'entrée aux lecteurs qui souhaiteraient aborder la bibliographie de Deborah Crombie sans remonter à ses origines en 1993, car il offre un parfait résumé des vies privées et professionnelles des deux personnages principaux ainsi que des circonstances de leur rencontre. Il constitue une charnière entre le passé et le futur du couple.


Duncan s'installe prudemment dans la vie de Gemma et de son petit garçon de 3 ans, quand il est contacté après des années de silence par Vic, son ex-épouse, professeur de littérature anglaise à l'université de Cambridge, qui souhaite le rencontrer. Elle s'est remariée avec Ian McClellan, a eu un enfant, Kit, onze ans. Son mari l'a récemment plaquée pour suivre l'une de ses élèves et vit son idylle avec sa jeunette dans le sud de la France. Vic s'est entichée de Lydia Brooke, poétesse excentrique et mystérieuse, morte cinq ans plus tôt, et s'est attelée à la rédaction de sa biographie. Après avoir rencontré les amis, maris, amants, éditeur, exécuteur testamentaire littéraire de Lydia, après avoir consulté des archives, après avoir eu accès à des textes inédits et correspondances privées, elle a peu à peu acquis la conviction que Lydia ne s'est pas, contrairement à ce qu'affirme la version officielle de sa mort, suicidée.


Sollicité en sa qualité de policier, Duncan accepte par affection pour son ancienne épouse d'effectuer quelques recherches, négligeant les craintes de Gemma, qui voit dans ce rapprochement entre les deux ex, une menace, fort bien analysée par l'auteur, pour son couple naissant. C'est la première partie du roman qui s'achève sur un rebondissement aussi imprévisible que cruel.


Il y a de l'Amanda Cross en Deborah Crombie, ce n'est pas peu dire, et ce n'est sans doute pas par hasard que l'auteur a choisi, pour illustrer les deux parties de son roman, deux citations de Carolyn Heilbrun extraites de “Ecrire la vie d'une femme”, puisque Carolyn Heilbrun et Amanda Cross ne sont qu'une seule et même personne. Pour ce roman érudit aux dialogues riches et subtils et au style recherché, l'auteur a choisi en exergue de chacun de ses chapitres des extraits des poèmes de Rupert Brooke, poète-combattant de la première guerre mondiale, fauché dans sa jeunesse au son du canon. Tous les personnages sont intéressants, leurs motivations et caractères finement analysés. L'auteur a particulièrement travaillé la psychologie de Lydia, pourtant décédée, en la faisant revivre à travers une correspondance avec sa mère, qui s'égrène au fil des chapitres et peu à peu éclaire sa personnalité, complexe, fragile, énigmatique, bien loin de l'image lisse et superficielle offerte à ceux qui l'ont côtoyée.


Roman étiqueté policier, sans réelle enquête policière, il s'agit davantage d'une quête pour Duncan, sur les traces de son passé, de son histoire, sur lesquelles bâtir son avenir avec Gemma, puisque dans les romans de Deborah Crombie, la vie du couple policier est intriquée dans l'énigme qu'il a à résoudre. Un grand et bon roman, dont l'intérêt ne faiblit dans aucune de ses pages jusqu'au dénouement logique et implacable.
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Bon polar, dommage que le couple de héros se vouvoient dans la traduction française! c'est vraiment ridicule à lire et cela m'a gâché un peu le plaisir.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
J'ai dit que je t'aimais avec fougue ;
c'est faux.
De telles marées vives et durables n'agitent pas
Une mer close.
Aux dieux comme aux imbéciles échoient
les plus grands risques.
A toi
L'aigre-doux clair et limpide qui n'est pas
pour moi.

Rupert BROOKE,
Sonnet (janvier 1910)
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Nous étions si exaltés, si déterminés,
une foi si belle brillait,
Et le chemin s'étalait devant nous
avec une telle certitude,
Mais, après mon départ,
Qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?
Était-ce un bruit entendu,
Ou un cri soudain, qui t'a fait,
humblement et sans un mot,
rompre ton serment et, de manière bizarre,
veule, t'esquiver ?

Rupert BROOKE,
Désertion.
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Margery Lester avait une voix aussi argentée que ses cheveux coiffés en un chignon classique. A soixante-dix ans bien sonnés, elle donnait parfois l'impression à son fils de se "condenser" plutôt que de vieillir. Les qualités qui faisaient d'elle une femme unique - vive intelligence, confiance en soi, dévouement à son art - paraissaient plus solides à mesure que son corps rétrécissait.
Ce jour-là, elle avait l'air encore plus authentique qu'à l'ordinaire.
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… Crois-tu qu'il existe une ville frontière,
loin, très loin,
La lisière du désert, dernière terre, que nous
connaissons,
Quelque limite lugubre, ultime, de notre lumière,
Où je te trouverai à m'attendre ; et
Nous partirons ensemble,
Main dans la main, comme avant,
Là-bas, vers ces terres désolées
que nous ne connaissons pas, vers la nuit ?

Rupert BROOKE,
Les voyageurs.
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Et je retrouve, perds, saisis, oublie encore,
Et me rappelle pourtant un conte que j'ai
entendu ou su,
Un conte futile d'oisiveté et de douleur
De deux êtres qui se sont aimés - ou pas -
et de celle dont le cœur perplexe a fait du
mal, stupidement,
Il y a très longtemps, au bord d'une autre mer.


Rupert BROOKE,
Waikiki.
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Videos de Deborah Crombie (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Deborah Crombie
3 janvier 2008 — Mystery author Deborah Crombie is interviewed by Barbara Peters of Poisoned Pen Press and Bookstore, Arizona (Part 6/6)
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