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EAN : 9781090597502
Bulles de Savon (24/02/2016)
3.75/5   6 notes
Résumé :
1818. A Paris, le peintre Géricault travaille à un tableau sur le naufrage de la frégate la Méduse, ce drame de la mer qui a coûté la vie à -cent cinquante personnes, deux ans plus tôt. Mélia, dont le père matelot a péri dans le naufrage, suit de près l’avancée du tableau. Mais bientôt, Géricault reçoit des lettres anonymes où on l’encourage à abandonner son projet. Lorsque les lettres se transforment en menaces et que Louis, l’apprenti du peintre, disparaît, Mélia ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui mêle enquête, naufrage d'un bateau et tableau.
Dans ce roman Catherine Cuenca nous fait partager le quotidien de personnages peu ordinaires. En effet nous sommes plongés dès les premières pages dans le quotidien du célèbre peintre Géricault, l'auteur du tableau, « le Radeau de la Méduse ».
Dans ce roman où se mêlent fiction et réalité l'auteure nous propose de mener l'enquête sur des lettres anonymes mais aussi sur des révélations qui bouleversent la vie de Mélie, personnage principal.

J'ai trouvé les idées vraiment intéressantes. L'histoire est prenante et j'ai vraiment eu envie à chaque fin de chapitre d'en savoir plus et de découvrir ce qui allait se passer pour ces protagonistes.
Ces derniers sont si attachants que je me suis même prise d'affection pour certains d'entre eux, je n'avais vraiment pas envie que l'histoire se termine !

L'enquête est bien menée et en tant que lecteur on peut nous aussi essayer de la résoudre. Personnellement même si j'avais quelques doutes je ne suis pas arrivée à découvrir qui était derrière tout cela avant que son nom ne soit donné.
Par contre il est un peu dommage que des enquêteurs officiels de la police ne soient pas plus mis en avant. Là ce sont vraiment les civils qui font tout.
En ce qui concerne les descriptions elles sont assez présentes dans l'ensemble. J'aurais peut-être souhaité avoir un peu plus de scènes concernant le tableau après que tout se soit résolu, c'est vrai que je trouve que cela manque un peu au roman.

On sent vraiment que l'auteure a fait des recherches mais qu'elle a aussi voulu s'approprier l'histoire de ce tableau. Je trouve que c'est vraiment une bonne idée !
La fin du roman est intéressante et touchante mais un peu trop rapide… j'aurais souhaité avoir un peu plus de détails concernant la vie des personnages après tout ce qui s'est passé.
A la fin du livre il y a quelques pages de bonus pour nous expliquer l'histoire de ce tableau, ce qui est réel et ce qui est fictif. Je trouve que ce genre de bonus apporte un vrai plus au livre.

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Paris, 2 août 1818
Les bras chargés d’un plateau-repas, Mélia sort de la conciergerie et se dirige vers l’escalier. Le hall de la maison est noyé dans l’obscurité. L’œil-de-bœuf, au-dessus de la porte d’entrée, ressemble à une lune jaunâtre, suspendue dans le néant. Précipitée par de noirs nuages d’orage,
la nuit est tombée très tôt ce dimanche. Les ténèbres recouvrent le Faubourg du Roule alors qu’il est à peine dix- neuf heures.
Éclairée par la lumière d’une chandelle posée sur le plateau-repas, entre une tourte à la viande et un bol de pêches, Mélia s’engage prudemment dans l’escalier. Il
y a vingt-deux marches jusqu’au premier étage. Vingt-deux marches en pierre, incurvées, polies et rendues
glissantes par des décennies d’allées et venues. Il su t d’une maladresse pour dégringoler...
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Le tonnerre éclate de nouveau, plus proche, plus violent. La porte de l’appartement frémit et s’entrouvre sur un rai d’obscurité.
- Monsieur Géricault ? répète Mélia, tandis que Moussaillon, souple et silencieux, se faufile dans l’entrebâillement.
Personne ne répond. La jeune fille pousse la porte d’un coup d’épaule. Une bouffée d’air vicié s’engouffre dans ses narines. Un mélange d’odeurs de peinture, d’huile de lin, de sueur… et de cadavre. Ces dernières semaines, Géricault s’est procuré des restes humains dans un hôpital, pour les étudier en vue de la réalisation de son prochain tableau.
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Le Naufragé de la Méduse est un roman historique inspiré de faits réels et habillement romancé par Catherine Cuenca. En effet, l’intrigue se dessine autour du peintre Théodore Géricault, en pleine réalisation de son célèbre tableau « le radeau de la Méduse », basé sur un terrible incident de la marine française, l’échouage de la frégate la Méduse ; cet évènement, qui causa la mort de près de cent cinquante personnes, reste aujourd’hui encore auréolé de mystères, laissant place à l’imagination de l’auteur pour créer une histoire qui tienne la route.

Ne s’éloignant jamais vraiment de la réalité, Catherine Cuenca crée un roman passionnant où se mêlent romance et intrigue, complot et meurtre. Tout comme Géricault utilisait son pinceau, l’auteur utilise sa plume pour denoncer l’esclavagisme et se positionner en faveur d’une égalité pour tous. Pour se faire, elle invente une sombre affaire de menaces dont le peintre est victime. Son corbeau souhaite le voir abandonner son projet de toile par crainte de ne voir mise en lumière une vérité dont certains pourraient pâtir. Aidé de Mélia, sa femme de chambre, et de Louis Jamar, son apprenti, il tente d’aller au bout de son travail et de révéler les évènements qui se sont réellement produits sur la Méduse.

Le Naufragé de la Méduse est un très bon roman, habillement mené et qui retrace parfaitement les faits connus sur le drame maritime et sur la réalisation du tableau de Géricault. C’est une lecture agréable à faire en binôme ou à mettre entre les mains des jeunes lecteurs dès onze ou douze ans pour leur faire découvrir un fait divers qui a marqué les esprits ou dans le cadre d’une étude de l’oeuvre de Géricault.

A noter, en fin de livre, on trouve des notes récapitulatives du vrai et du faux historique.
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Paris, 2 août 1818
Les bras chargés d’un plateau-repas, Mélia sort de la conciergerie et se dirige vers l’escalier. Le hall de la maison est noyé dans l’obscurité. L’œil-de-bœuf, au-dessus de la porte d’entrée, ressemble à une lune jaunâtre, suspendue dans le néant. Précipitée par de noirs nuages d’orage,
la nuit est tombée très tôt ce dimanche. Les ténèbres recouvrent le Faubourg du Roule alors qu’il est à peine dix- neuf heures.
Éclairée par la lumière d’une chandelle posée sur le plateau-repas, entre une tourte à la viande et un bol de pêches, Mélia s’engage prudemment dans l’escalier. Il
y a vingt-deux marches jusqu’au premier étage. Vingt-deux marches en pierre, incurvées, polies et rendues
glissantes par des décennies d’allées et venues. Il su t d’une maladresse pour dégringoler...
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