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sur 340 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne sais pas vous mais pour moi, la radinerie est un des pires défauts que je puisse trouver chez mes comparses. Malheureusement le radin est loin d'être une espèce en voie de disparition. Il est même assez commun. Au premier abord comme ça, vous n'en mettriez pas votre main à couper, le radin est fourbe, il sait cacher ses faiblesses. C'est seulement au moment où il doit mettre la main au portefeuille que se révèle sa véritable nature. le genre qui ne veut pas diviser l'addition par le nombre de convives parce qu'il n'a bu qu'un seul verre de vin, ou encore le genre à pinailler pour 30 centimes sur la bouteille de rouge que vous avez choisi au supermarché ou même pire, celui qui est prêt à diviser la facture edf au centimes près même si le compte n'est pas rond “on verra ça le mois prochain”.. Il est en quête constante de la bonne affaire, du mieux au meilleur prix, du juste prix ou plutôt du prix juste, il voue un culte sans limite au fameux rapport qualité prix, bref il est fatigant (même si des fois il faut avouer qu'il n'a pas tord : pourquoi s'offrir un pull de marque hors de prix alors qu'il y a le même dans les grandes chaînes de prêt à porter pour 10 fois moins cher et que le dit pull a de grandes chances d'avoir été fabriqué au même endroit que celui de marque ?! Mais ça, c'est encore un autre débat)


Toujours est-il que le radin n'est pas toujours facile à suivre. Si vous souhaitez mieux comprendre son fonctionnement, je vous invite à lire Confessions d'une radine de Catherine Cusset, un tout petit livre qui vous arrachera certainement quelques sourires mais qui vous fera aussi frémir d'horreur face à tant de mauvaise foi si, comme moi, vous avez un peu de mal avec les radins. Catherine Cusset revient sur les anecdotes de sa radinerie (ou plutôt les mesquineries et les stratégies décevantes qu'elle met en place pour payer le moins possible). Elle tente tant bien que mal de s'expliquer son comportement pour mieux nous faire passer la pilule.


ça se lit très vite car il n'y a pas beaucoup de pages mais je n'en garde franchement pas un souvenir impérissable. C'est dommage, c'est un sujet qui aurait pu être drôle. Alors certes, j'ai souri mais je n'ai pas ris, c'était court donc je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer mais c'était plutôt plat, sans saveur. Vite lu, vite oublié !


J'ai tout de même envie de saluer la démarche de Catherine Cusset, il faut avoir du courage pour prendre en autodérision son principal défaut, même si je ne peux m'empêcher de penser qu'elle a pu le faire pour renflouer son compte en banque. Combien prend t-elle pour 139 pages ? Ok, ok, c'est facile, je ne veux pas être méchante. Et puis, vous savez le plus drôle dans toute cette histoire ?! C'est que j'ai eu ce bouquin “gratuitement”, il m'a été offert pour l'achat de deux livres de poches ! Si ça ce n'est pas le comble de la nana qui critique les radins !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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Bien sûr, je ne m'attendais pas, en ouvrant ce livre uniquement pour me distraire un peu, à lire du Théophraste ou du La bruyère... Vu de l'extérieur, il donnait à penser qu'il s'agissait d'un de ces multiples récits qui jaillissent aujourd'hui, écrits à la "va-comme-je-te-pousse".
Et je ne m'étais pas trompé !

Succession de confessions sans concessions, l'ensemble donne une piètre image de l'auteur. Voleuse, menteuse, roublarde, mesquine, pingre, calculatrice, manipulatrice... les qualificatifs ne manquent pas pour pitoyable que soit sa petite personne.
Le tout, tellement servi avec un manque de style et d'humour que l'on en vient à se demander si toutes ces manoeuvres de petites bourgeoises pariso-new-yorkaises ne sont pas devenues normales de nos jours.
Cela parle beaucoup de fric et peu de sentiments. Cela retient et relâche avec auto-satisfaction.

Une bonne surprise toutefois, mon édition laisse quelques 16 pages vierges en fin de volume que je vais pouvoir ré-utiliser. :)
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Je n'ai pas trouvé cette lecture passionnante même si certains passages m'ont fait sourire. Je suis très heureuse de ne pas être "radine maladive". Ca ne doit pas être si facile à vivre.
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Personnellement, je l'ai trouvée radine, certes, mais franchement je m'attendais à pire que ça.

Son livre aurait pu être tellement meilleur!!!! Lorsqu'elle exposait des faits qu'elle reconnaissait avoir provoqué par sa radinerie, elle aurait pu aller un peu en profondeur.

Non, je l'ai trouvé plat, triste. C'est pour dire, le seul fait dont je me suis souvenu au bout de quelques mois fut lorsqu'elle avait piqué les sous dans la poche d'une camarade de classe...
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Un auto-portrait pathétique ! Mais prenant
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Une fourmi qui écrit mais n'aspire qu'à chanter tout l'été, remarquez ça coûte rien en chauffage, ni en électricité. Non, quand même pas.. Ce n'est pas ce genre de femme... quoique..

A l'heure d'en faire un p'tite "conte rendu", je soupire un peu (j'me permets, personne pour me pomper l'air, c'est toujours ça de gagné). Je ne sais pas si ce livre a vocation de servir à quelque chose, en ce qui me concerne il m'a fait passer le temps.

Ca contrarie l'auteure, c'est sûr. Elle souffre de cette incapacité à se laisser aller. Elle préfère laisser l'argent venir à elle. Ou plutôt les occasions de ne pas le dépenser. Ce n'est pas la richesse qui l'intéresse, c'est le principe de gratuité, de bénéfice. de n'avoir pas à dépenser.

Alors certes, c'est facile, pour ne pas dépenser. Il suffit de ne pas avoir d'argent. de ne pas gagner sa vie. Mais non, elle en gagne...

Elle souffre de voir les autres gaspiller leur fric, mais pas autant, tout de même, que de devoir le dépenser. Elle a du mal à concevoir de donner, sans rien recevoir. Donner, tout simplement. C'est peut-être pour ça, d'ailleurs, qu'elle n'a pas d'enfant. Donner la vie. Non mais.. Abandon de soi surtout ! Et les charges..
Non, sérieusement, ce n'est pas ce genre de femme.. Bien que...

Vénale? Allez savoir.. Elle aime son mari, elle l'envie. Elle voudrait pouvoir être comme lui. Généreux. Mais où y a d'L onéreux y a plus d'plaisir.

Ca a commencé jeune. héritage d'une contradiction familiale : "de mon père la passion des objets, des listes, de l'installation, de l'organisation, des calculs, de l'investissement, de la possession. de ma mère : la haine du matériel." A dix ans elle vole juste pour ne pas avoir à payer. Même si elle en use ses semelles à courir, même si elle perd un peu d'haleine. Elle vole pour elle, mais aussi pour ses frères. Elle fait les poches des manteaux de ses camarades de classe, elle fait les armoires de sa grand-mère pour des chocolats...

Elle souffre de ne pouvoir renoncer. Car "renoncer, c'est peut-être, plus qu'offrir, le principe de la vraie générosité. Et d'une certaine liberté."
Lien : http://www.listesratures.fr/..
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Un roman composé d'anecdotes sur le sentiment de culpabilité que Catherine Cusset développe face à sa radinerie. Elle raconte, par le biais de petits texte, les situations où elle s'est trouvée depuis l'enfance à cause de ce défaut. J'ai fini ce texte avec un peu de mal et n'y ai pas trouvé l'humour que je cherchais.
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Un petit livre très court, probablement autobiographique, sur un défaut majeur de l'auteur : la radinerie.

On apprécie l'autodérision, la lucidité, l'humour de l'auteur sur son travers détestable (et qu'elle-même déteste). Toutefois le personnage devient peu sympathique lorsqu'il profite largement des autres à des fins purement d'économie. C'est ainsi que famille et nombre de partenaires amoureux sont utilisés essentiellement dans le but d'engranger toujours plus d'argent sur son compte bancaire.

« Confessions d'une radine", loin d'être un grand livre, constitue cependant un bon divertissement, facile à lire, et amusant.
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Quel vilain défaut la radinerie.
L auteure a le cran de dévoiler ce" péché capital" où paranoïa, mesquineries et suspicions vont de pair avec le manque de générosité.
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