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EAN : 9782013224482
188 pages
Hachette Jeunesse (13/08/2007)
4.04/5   63 notes
Résumé :
1993, Pakistan. Iqbal a treize ans et, comme tant d'autres enfants, il part tous les matins travailler dans une usine de tapis. Exploité, Iqbal n'a plus qu'une idée en tête : se sauver et surtout dénoncer le travail des enfants. Réussira-t-il à mener ce combat pour la liberté ?

(source : https://www.hachette.fr/livre/iqbal-un-enfant-contre-lesclavage-9782013224482)
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre que j'avais choisi pour le faire étudier à mes élèves de cinquième. J'avoue que je ne m'attendais pas à un tel " enthousiasme " ,à une telle adhésion, à un tel sentiment de révolte et d'incompréhension quant à la vie des enfants de familles pauvres au Pakistan , en 1993 , c'est à dire il y a fort peu de temps . Ce livre a suscité des discussions incroyables au sein de cette petite communauté qu'est une classe , a motivé des recherches sur les droits de l'homme et du citoyen , sur les droits de l'enfant. L'incrédulité d'abord , la révolte ensuite , la recherche de solutions ,enfin.Le grand mérite de ce livre émouvant est de raconter pour réveiller les jeunes consciences promptes à se révolter, à réagir. " Iqbal "n'est pas un roman moralisateur ,c'est un livre très bien écrit qui décrit le monde et sa cruauté et j'avoue que son impact à dépassé mes attentes . Nos jeunes sont bien conscients , ont une finesse d'analyse remarquable et très réconfortante pour l'avenir.
Ma grande satisfaction a été de constater l'intérêt pour cet ouvrage d'enfants qu'on dit " mauvais lecteurs ".Ils n'étaient pas les derniers à réagir, prouvant ainsi qu'ils avaient , l'espace d'une fiction , mesuré l'impact de la lecture sur leur vision du monde.Un très bon moment pour moi , mais , aussi , un très bon souvenir .( et oui , on vieillit...)
Incitez vos enfants à cette lecture , vos petits enfants aussi ,ils vont y apprendre une grande et belle valeur , la solidarité. Ce n'est pas rien.
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J'ai été très touchée par ce livre, à tel point que je ne sais pas trop comment en faire la critique.

Force est de constater que les Thénardiers ne sont pas mort avec Victor Hugo ...

Iqbal, c'était son nom, mais ça aurait pu être celui d'un autre. Celui-ci a été vendu à un vendeur de tapis, et il était courageux et téméraire. Il a trouvé la force de dénoncer le sort de ces enfants à qui on n'a pas accorder e droit d'être ou de vivre comme des enfants. Un engagement héroïque et exemplaire qui méritait qu'on lui consacre du temps.
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Ce roman se passe au Pakistan en 1993. Il y a Fatima, Salman, Maria et pleins d'autres enfants qui travaillent dans un atelier de tapis. Ces enfants ont à peine 13 ans, ils sont même parfois plus jeunes, et obéissent à Hussein Khan, qui les exploite pour récupérer l'argent que leurs parents lui doivent. Tous gardent l'espoir de rejoindre leurs familles, mais ils ne voient jamais le nombre de bâtons écrient sur l'ardoise des dettes baisser. Leurs vies est difficile, ils travaillent de l'aube jusqu'au soir, ils sont maltraités, pas soignés, punis quand ils ne travaillent pas bien. Ce sont des enfants qui ne rient pas, ne jouent pas, ne pensent pas à l'avenir.
Un jour un garçon, nommait Iqbal arrive, il a des doigts de fée. Mais Iqbal n'est pas comme les autres, il veut ne veut être l'esclave de personne. Très vite, il incite les autres enfants à se rebeller contre le maître. On suit Iqbal dans sa lutte pour la liberté, son combat. C'est un garçon accrocher à la l'espoir d'être libre un jour.
Ce livre est bouleversant, on a du mal à s'en détacher. L'auteur a retracé une histoire vraie, en imaginant qu'une des amies d'Iqbal raconte l'histoire d'Iqbal qui ne veut plus d'esclavage. On a les larmes aux yeux quand les enfants sont enfermés au Tombeau, un endroit étouffant et sombre, où les enfants qui ont désobéi ou mal travaillé sont enfermés. Un livre choquant, et l'histoire m'a énormément touché. On voudrait que les enfants soient libre et heureux.
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Ce livre est l'occasion de nous immerger dans un univers dont on entend parfois parlé, mais qui peut nous sembler très lointain quand les problèmes de la vie nous submergent. Je pense bien sûr au travail illégal des enfants. Tout le monde sait que c'est interdit et puni par la loi, mais peu ont le courage de faire véritablement quelque chose pour faire avancer les mentalités dans les pays concernés par ce fléau.

Attention, ce n'est pas ici un discours pour la libération des enfants. En effet, le roman a beau s'inspirer d'une histoire vraie, celle d'Iqbal Masih, enfant pakistanais qui s'est battu contre les conventions, le récit ne prend pas position. C'est une simple description des faits, un peu romancée certes, où la fiction et la réalité se mêlent très subtilement.

L'histoire est racontée par un personnage fictif, Fatima, petite fille un peu plus jeune qu'Iqbal et qui va le voir débarquer dans la fabrique de tapis où elle travaille. C'est raconté simplement, au travers de ses yeux d'enfant. Y sont décrits la dureté du travail, les punitions, la séparation d'avec les parents, … ce que représente leur esclavage en général. On ne cherche par forcément l'indignation, seule les impressions d'une gamine d'une dizaine d'années importent. Fatima suivra de près ou de loin, le combat d'Iqbal pour la liberté des enfants dans son pays. Elle raconte son histoire 5 ans après les faits. Elle se décrit elle-même comme jeune et ignorante. Mais son récit nous fait sentir son courage et son intelligence.

Les autres enfants sont décrits avec beaucoup de détail, contrairement aux "maîtres" qui restent flous. Tout les personnages sont ainsi rapportés. Ceux qui étaient ou sont importants pour Fatima sont détaillés. Les autres ne sont que des noms ou des qualificatifs.

L'univers du livre est simple, peu large. La maison de laquelle ils sont prisonniers sert de cadre à la quasi-totalité du roman. On sent néanmoins la documentation de l'auteur sur la vie de Iqbal, cet enfant ayant gagné des récompenses de son vivant et à titre posthume du fait de son combat.

J'avais lu ce livre au collège et je l'avais beaucoup aimé. Peut-être car j'étais âgée du même âge qu'Iqbal à ce moment là. Je n'ai pas été déçue de le relire. J'ai été moins absorbée cette fois-ci. Mais relire ce livre avec mes yeux de jeune adulte m'a fait considérer les choses différemment, moi qui commence seulement à travailler. le livre a été publié en 2001, il reste d'actualité malheureusement. Et pas seulement au Pakistan.

Pour un livre jeunesse, j'ai trouvé très intéressant le fait que l'auteur raconte cette lutte d'un enfant au travers d'une histoire fortement inspirée de faits réels mais qui reste du domaine de la fiction. La distance qui est prise avec la grande Histoire nous fait encore mieux comprendre, au final, qu'il n'était qu'un parmi tant d'autre, mais ce celui-ci a trouvé la force de ne pas se plier aux traditions.

En conclusion, je recommande ce livre. Par un regard innocent, il traite d'un sujet grave qu'il ne faut pas oublier. Ce sera un 18/20 pour moi :)
Lien : http://kurelfaitunepause.blo..
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Roman pour la jeunesse mais qui peut tout à fait être lu par des adultes. Histoire vraie et bouleversante d'Iqbal, un enfant pakistanais vendu par ses parents pour payer une dette comme cela se pratique dans son pays. A onze ans,Iqbal se révolte contre son patron qui réduit les enfants qu'il "emploie" en esclavage. Iqbal rejoint une association qui se bat contre le travail exténuant et l'exploitation des enfants dans des filatures, champs, briqueteries, mines. Son combat commence à déranger certains.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
(Postface de l'auteur)

J'en conviens : j'avais oublié cet enfant, comme j'ai oublié quantité d'histoires horribles qui me frappent quotidiennement. Sans doute parce que j'en entends trop, et qu'elles sont trop horribles. (...)
(...)
Une fois achevée la rédaction d'Iqbal, dans l'état de torpeur qui accompagne la fin d'un roman après des mois de travail, j'ai appris, par les journaux télévisés, l'existence d'un navire fantôme errant le long des côtes du golfe de Guinée. Il semble qu'il s'agissait d'un bateau négrier, chargé d'enfants.
Quand, finalement, le navire a accosté, il n'y avait pas trace d'enfants à bord. Y a-t-il eu méprise ? La presse a-t-elle inventé cette affaire ? Nombre de personnes soupçonnent que des enfants se trouvaient vraiment à bord de ce bateau et continuent à se demander dans quelle fosse de l'océan Atlantique ils ont à présent disparu.
Voilà une autre de ces histoires, trop nombreuses et trop douloureuses, qui seront oubliées.
Que quelqu'un la raconte, s'il vous plaît.
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Je ne sais même pas si je serais heureuse de revenir dans mon pays : là-bas j'étais mal, ici je ne suis pas bien.
C'est vrai : ici, personne ne me maltraite ; on ne me fait pas travailler jusqu'à ce que je tombe d'épuisement sur la terre battue ; je n'ai pas les mains couvertes d'ampoules et de coupures que personne ne soigne et qui s'infectent ; je ne suis pas une esclave. Ici, les patrons me donnent à manger et à dormir, et même de l'argent. Je n'ai pas à me plaindre et je leur en suis reconnaissante.
Ici, je suis libre. Pourtant Ahmed prétend que, s'ils nous trouvent, ils nous jetteront dans un camp avec des barreaux et puis ils nous chasseront.
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Nous nous défoulions. C'était amusant. Mais nous savions bien que ça ne changerait rien. Entre nous, une règle d'or - la première de toutes celles qu'on apprenait quand on vous envoyait travailler quelque part : ne jamais parler du futur. Aucun d'entre nous ne se permettait de dire : " l'été prochain " ou "dans un an ", ou "quand je serai grand ". Nous parlions du jour où nous aurions payé notre dette, nous en parlions jusqu'à en perdre le souffle. Mais aucun d'entre nous n'y croyait vraiment. C'était comme une sorte de comptine. Une façon de nous apaiser nous-mêmes. Sinon, que nous restait-il ?
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- Tu as été très courageux de te révolter contre ton patron et de nous aider à libérer tes camarades. Mais tu ne peux pas rester avec nous: tu appartiens à ta famille. Que diraient ton père et ta mère si nous ne te ramenions pas tout de suite auprès d'eux?
- A quoi cela servirait-il que je retourne dans ma famille, répliqua Iqbal, si dans un avant, ou même avant, je risque de redevenir esclave une autre fois? Ou si cela arrive à Maria, Fatima ou un autre de nos camarades? Combien d'enfants travaillent-ils actuellement dans ces conditions?
- Nous ne le savons pas avec exactitude. Beaucoup. Rien qu'à Lahore les ateliers de tissage clandestins se comptent par centaines; sans compter les fours à briques et plus haut, vers les montagnes, les mines. Et les esclaves agricoles... des dizaines de milliers d'enfants, des centaines de milliers peut-être...
- Vous voulez les libérer, dit Iqbal, eh bien moi aussi.
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Chaque jour au Pakistan, sept millions d'enfants se lèvent avant l'aube, dans l'obscurité. Ils tissent des tapis, cuisent des briques, travaillent dans les champs, descendent dans les boyaux des mines. Ils ne jouent pas, ne courent pas, ne crient pas. Ils ne rient jamais. Ils sont esclaves et portent une chaîne à la cheville...
Tant qu'il existera au monde un seul enfant privé de son enfance, battu, violé, personne ne pourra dire : Cela ne me regarde pas. Ce n'est pas vrai : cela vous concerne vous aussi. Et ce n'est pas vrai qu'il n'y a pas d'espoir. Vous, messieurs, vous devez avoir le courage ...
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