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sur 5756 notes
Lorsque j'ouvre ce livre, j'hésite d'abord à le refermer.

Il me frappe au coeur. Il me bouleverse. Il me fait mal. Il tape dès les premières pages.

Pourtant, je continue. Et grand bien m'en prend !

J'ai découvert une plume. J'ai découvert une émotion. J'ai découvert une voix.

Il est question de lendemains. Ceux qui déchantent, ceux qu'on ne veut pas voir venir, ceux qu'on ne peut affronter.

Amande vient se cloîtrer dans une vieille maison auvergnate. Face aux deuils les plus terribles qui soient pour une femme heureuse et amoureuse.
Elle compte les soleils qui passent au-dehors sans jamais les voir. Jusqu'au jour où le battement d'une aile de papillon, littéralement, va laisser entrer ses rayons dans la maison, dans le cœur d'Amande …

Mélissa Da Costa murmure le deuil, l'abandon de vivre, et cette reconquête de soi, pas à pas, à force de silence. le chemin. Son chemin. Pour revenir vers la vie.

J'étais, pour quelques heures, dans cette maison. J'étais aux côtés de cette héroïne de la vie. J'étais là et tant d'émotions m'ont traversé. C'est une lecture, à la fois contemplative et bouleversante qui m'a étreint.

Ce roman est une rencontre. Entre le lecteur et cette héroïne abîmée. Comme rarement, j'ai eu le sentiment d'être plongé dans une sorte d'intimité, sans artifice, juste viscérale. Où les choses les plus simples revêtent les aspects les plus merveilleux.

Le cœur tremble, les yeux mouillent. Je n'ai pas honte de le dire.

Ce livre débute dans les larmes, puis se dévore d'espoir, l'espérance folle au cœur. Tout prend corps, tout reprend vie, au fil de ces pages écrites à l'encre d'une forme certaine de sincérité.

Vous l'aurez compris, je suis tombé complètement sous le charme. Follement. Comme seule la littérature sait réenchanter l'existence.

Je vais devoir très rapidement lire TOUT LE BLEU DU CIEL pour retrouver cette plume bouleversante. Mélissa Da Costa fait maintenant partie des auteurs que j'attendrai impatiemment …

Lien : https://labibliothequedejuju..
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L'auteure de Tout le bleu du ciel signe ici avec son deuxième roman un hymne à la nature et à la renaissance.

Amande vient de perdre son mari ainsi que son bébé Manon mort née après le choc du décès de son mari. Elle s'en va au plus loin de son quotidien, dans une vieille maison perdue en pleine campagne. Seule avec ses démons, elle commencera par maudire le soleil et les papillons pour doucement faire corps avec son environnement. Dans la vieille maison, elle tombera sur les carnets de jardinage de la propriétaire Lucie Hughes.

Si la première partie de ce roman m'a semblé très triste et mélancolique, j'ai par contre été éblouie par la seconde partie quand la terre réveille ses trésors à cette jeune Amande fragilisée. C'est certainement ce que j'ai préféré dans ce roman, les rouges-gorges qui pépient, le chat gris bourré de puces, le pin sacré réceptacles des confidences d'Amande, les fleurs et les fraises qui poussent grâce à la patience et l'amour de la jeune femme.

C'est un roman né dans la souffrance et qui ressuscite dans la terre, transformant les larmes en colliers de fleurs.

Un roman qui nous donne envie d'embrasser le printemps, de remercier la nature, de la regarder frémir et frétiller les yeux grands ouverts, les mains brunies et calleuses d'avoir remué l'or de la terre mère.

On sait combien la terre est nourricière et capable d'enterrer dans ses couloirs nos chagrins et nos peurs. Je ne connaissais pas l'Amélanchier mais je n'ai qu'une hâte, m'en procurer un en souvenir de ces lendemains.
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Après m'être délecté, comme beaucoup de monde , du superbe " Tout le bleu du ciel ", c'est en " pleine confiance " que j'ai tourné les premières pages des " Lendemains " . Inutile de le nier , ça commence par une véritable " descente aux enfers " , un destin brisé , la solitude de celui qui reste .. Terrible ...De quoi refermer le roman et se projeter vers une lecture plus " légère " ....Pourtant , quelque chose vous retient , vous pousse à prendre les pas d'Amande. Voyeurisme ? Compassion ? Empathie ? Un peu de tout ça peut - être tant nous sommes souvent , les uns et les autres , tellement empruntés, souvent maladroits envers ceux et celles qui traversent une telle épreuve si douloureuse . Et puis , ce qui vous " tient " aussi c'est cette extraordinaire faculté que Mélissa Da Costa , cette douceur des mots , cette beauté dans les images et puis cette patience qui accompagne , soutient , on n'entre qu'au compte gouttes , progressivement , dans ce monde dévasté qu'est devenu l'univers d'Amande . Prendre son temps , écouter, observer , revenir à des valeurs simples , et , surtout , surtout , se laisser guider par ces si belles phrases sans pathos et poétiques.
Peu de personnages mais des personnages " forts " , attachants , de " belles personnes " dépeintes avec un soin particulièrement minutieux et un charisme incroyable . La lenteur du propos traduit parfaitement la difficulté de la reconstruction mais chaque page lue nous fait " grandir " avec Amande .
Et puis , cette maison . Que dire ? Plus qu'un havre de paix , le véritable " ventre d'une maman " où tout commence , où tout recommence . La maison de Julie où plane encore la belle âme disparue de Lucie et de Paul ....C'est magnifique . Pas d'oubli , ça non , mais un bel " appui " sur le passé pour mieux appréhender les lendemains , ces lendemains de tragédie , une tragédie qui , si elle laisse épouvantables blessures , cèdera peu à peu la place à l'apaisement , lentement , douloureusement , jour après jour , pas à pas ,là- bas , dans la maison isolée au bout du chemin des Lendemains ....
Pour la trouver la maison .?..Ah ben , c'est facile , y'a un chat , un nid de rouges - gorges , un beau jardin fleuri ....Et puis l'arbre de Paul ....C'est quoi l'arbre de Paul ? Ou là , c'est une longue histoire , vous devriez lire le roman , ça sera bien mieux raconté ....Le mouchoir ? Ben oui , un peu , nous ne sommes pas " de marbre " ....
Pour moi , Mélissa Da Costa est devenue ...incontournable !!!! Bravo et ...merci .
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L'an dernier j'ai découvert Mélissa Da Costa avec son premier roman « Tout le bleu du ciel » (il existe en version poche), un réel coup de coeur pour moi (mais aussi mon entourage). Je mettais donc la barre haute pour ce deuxième roman dont je surveillais la sortie. Je ne suis absolument pas déçue, il m'a confirmé qu'elle avait un réel talent. Elle arrive à apporter l'espoir, le positif dans des situations difficiles. Au début du roman, j'avais limite les larmes aux yeux tellement l'épreuve vécue par le personnage d'Amande doit être difficile à vivre, la douleur est inimaginable. Et finalement, comme le personnage, on évolue, on reprend gout à la vie, pas à pas, on s'accroche à des petites choses et on finit par se reconstruire. Quelle belle leçon de vie, quel beau message transmis par ce livre ! le style est délicat, toujours dans la bienveillance. Il me reste juste à surveiller la sortie du prochain !
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On a le droit de ne pas aimer tout ce qui ressemble à la « feel good littérature », ces livres grand public au goût trop sucré, faciles à lire et ne laissant généralement aucune empreinte sur le cerveau.

Mélissa Da Costa nous sert un roman universel, touchant et émouvant qui tombe à pic pour nous lecteurs qui avons plus que jamais besoin d'espoir et de croire que les lendemains seront meilleurs !

Elle aborde le deuil avec simplicité et honnêteté, sans autre prétention que celle de partager avec tact de précieuses réflexions sur notre capacité à nous reconstruire après des drames innommables.

Lorsque les vies basculent et que le seul choix qu'il nous est donné est celui de renaître de nos cendres, être au contact de la nature favorise le bien-être physique et psychologique.

L'environnement naturel favorise la guérison, il aide à diminuer le stress et la dépression, on constate une amélioration de l'estime de soi, du sentiment de bonheur ou encore de la créativité.

L'auteure française construit une jolie histoire autour de la reconstruction après une perte.
Le tragique côtoie sans cesse le merveilleux.
Les souvenirs sont mis en forme comme nous les ferions d'un jardin.
Taillés, choyés, entretenus.

Avec tact et intelligence Mélissa Da Costa fait opérer la magie des lieux.
Tout en finesse et humilité, Les lendemains se sirote comme une célébration, nous invitant à apprécier les valeurs de la vie.


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En deux heures , la vie d' Amande bascule.
Désormais, éperdue de chagrin, elle quitte Lyon pour se réfugier dans une maison vieillotte en Auvergne du côté de St Ours, qu'elle n'a jamais vue...
(Je confirme ! ) : c'est isolé...
Tombant par hasard, sur des calendriers remplis d'annotations de jardinage de l'ancienne propriétaire, Amande va redonner vie au jardin (et un peu à elle aussi au passage...)
C'est un beau roman sensible sur le deuil, la résilience, le retour à la vie, la nature... C'est l'histoire d'une reconstruction avec de jolis mots, de la dignité, de la lenteur, et rien de mièvre.
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui aurait pu être un coup de coeur, mais vers la fin, l'auteur s'embourbe dans la bienveillance , au risque d'agacer...
Jamais Amande ne se révolte, n'est en colère, n'a mauvais caractère, elle est parfaite...
J'aurais aimé que l'auteur mette plus d'embûches sur sa route, pour que la fin soit crédible. Mais là, tout le monde est gentil, les jeunes amis de son mari deviennent ses amis, tout le monde lui rend service, la propriétaire devient sa nouvelle meilleure amie et son associée, son nouveau job est étonnant, elle n'a aucun problème d 'argent...
La fin n'est pas à la hauteur de la finesse des débuts. C'est dommage, Melissa Da Costa avait "cerné" le deuil comme peu d'écrivains avant elle. C'était tellement réaliste, tellement "vrai", que... préparez-vous à sortir des mouchoirs.
Un roman triste mais beau, à qui je souhaite de beaux lendemains...
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La renaissance d'Amande

Avec Les lendemains Mélissa da Costa confirme les promesses nées avec Tout le bleu du ciel. L'histoire de la reconstruction d'Amande, après la perte d'un mari et d'un enfant, est toute de sensibilité et de finesse.

Mélissa Da Costa a indéniablement un talent fou pour tricoter de belles histoires, de celles qu'on a un mal fou à lâcher dès les premières pages. Après avoir réussi l'exploit d'entrer en littérature avec «Tout le bleu du ciel», un roman de plus de 800 pages qui retraçait le parcours initiatique suivi par Émile et Joanne, un homme se sachant condamné et une jeune fille avide de découvrir de nouveaux horizons, elle dresse cette fois le portrait d'une jeune fille doublement frappée par le sort.
Amande est au printemps de sa vie. Elle partage sa vie avec Benjamin et se réjouit de partager bientôt avec lui la naissance de leur enfant. Un bonheur tranquille du côté de Lyon où elle est employée et lui animateur dans une MJC.
Mais le 21 juin tout va basculer en quelques heures. Alors qu'ils s'apprêtent à sortir pour la fête de la musique Benjamin reçoit un coup de fil lui demandant de rejoindre la MJC pour ouvrir une armoire dont il a le double des clés. Il enfourche sa moto et promet de faire au plus vite. Il ne reviendra pas. Sa moto a dérapé et s'est encastrée sous un camion. le choc est tel pour Amande qu'elle est hospitalisée d'urgence. À son réveil, elle va apprendre que leur fille n'a pas survécu. Elle aurait dû s'appeler Manon.
Ne sachant comment surmonter ce choc, elle décide quitter tout ce qui peut lui rappeler cette vie sacrifiée et part s'installer dans une maison isolée à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand. Ne lui reste alors que des questions sans réponse: «Comment font les gens? Comment peuvent-ils voir leur univers s'écrouler et reprendre leur vie à l'identique? Retourner au travail au bout de quelques jours, continuer de vivre dans le même appartement, fréquenter le même quartier… C'est au-dessus de mes forces.» Dans la vieille maison, elle vit comme une recluse, chassant les importuns, jusqu'au jour où Julie, la fille de Madame Hugues, la propriétaire décédée, lui propose de la débarrasser de cartons et d'objets qui encombrent le grenier.
Dans ce bric-à-brac, Amande va récupère les agendas annotés de la vieille dame. Sans le savoir, elle vient d'entamer un long travail vers une nouvelle vie. D'abord parce qu'elle a adressé la parole à quelqu'un sans se sentir agressée, ensuite parce qu'elle a trouvé de quoi occuper son esprit et ses mains. Les conseils de la vieille dame quant aux soins à apporter au jardin, les semis, les récoltes, les recettes de cuisine sont désormais son viatique. Elle se rapproche de la nature, des arbres, des plantes. Elle a même l'idée d'ériger un endroit dans le bois attenant auprès d'un arbre majestueux pour converser avec son défunt mari. Plus tard, à la pleine lune, elle organisera même des cérémonies de plus en plus joyeuses.
Désormais, elle peut reparler à Anne et Richard, les parents de Benjamin, à
Yann, son et à sa femme Cassandra qui attendent à leur tour une petite fille. Si elle a plus de mal avec sa propre mère, c'est que leurs liens étaient déjà bien distendus avant le drame. Amande la renvoie sur son île, La Réunion. Elle peut même envisager de laisser rentrer le chat gris dans sa maison.
Mélissa da Costa, comme dans Tout le bleu du ciel, a trouvé le juste équilibre pour raconter cette remontée des enfers, évitant tout sentimentalisme et tout voyeurisme, ne cachant rien de la peine et des difficultés, montrant avec lucidité qu'il n'existe pas de remède-miracle pour ce genre d'épreuves et qu'il faut laisser du temps au temps…
N'en disons pas davantage, de crainte d'en dire trop. Soulignons en revanche combien tous ceux qui ont subi de pareils drames trouveront dans ce roman la confirmation qu'ils ne sont pas fous avant, peut-être, de chercher quelques réponses à leur mal-être. le jour venu, ils sauront que ce n'est pas dans la solitude qu'ils pourront se reconstruire mais en acceptant les autres. Mieux même, en allant vers eux. Émouvant, touchant, intense et beau: faisons chanter Les lendemains !
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J'ai ce roman dans ma PAL depuis longtemps. Acheté à la fin du premier confinement en 2020 j'ai longtemps repoussé sa lecture. J'avais adoré “Tout le bleu du ciel” et j'avais sans doute peur d'être un peu déçu, de ne pas parvenir à me détacher du premier roman de l'auteure afin d'apprécier ce dernier. le sujet aussi m'a sans doute fait quelque peu reculer, un deuil terrible, dès les premières pages l'auteure nous transmet la détresse de son personnage principal Amande.

Des premières pages que j'avais déjà lu il y a presque un an maintenant peu après avoir lu le beau billet de Jeanfrancoislemoine, je l'avais vite refermé. Je sentais que le moment n'était pas le bon pour lire ce roman de Mélissa Da Costa. Il y a déjà deux ou trois semaines, un dimanche dans la matinée en cherchant une nouvelle lecture mes yeux sont tombés sur celui-ci et je me suis cette fois plongé dans ce qui s'est révélé être un très beau deuxième roman.

Mélissa Da Costa est douée pour exprimer les sentiments de ces personnages, pour les rendre profondément attachants malgré leurs défauts. J'ai vite ressenti une grande empathie pour le personnage d'Amande face au deuil terrible qu'elle traverse. L'écriture est fluide, le tout très rapidement prenant et c'est avec plaisir que j'ai tourné les pages pour découvrir comment peu à peu Amandine va reprendre pied dans la vie, doucement mais sûrement.

Il se dégage de ce roman une grande sensibilité, une belle humanité. J'ai aimé le personnage d'Amande, sa reconstruction peu à peu, ses relations avec la famille de son mari, ses beaux-parents, son beau-frère et la femme de ce dernier. Son attachement peu à peu à sa maison en Auvergne dans laquelle elle se réfugie qu'elle va s'approprier peu à peu, apprendre à apprécier et découvrir l'histoire grâce à l'amitié qu'elle nouera avec Julie, la fille de l'ancienne propriétaire.

Oui il se dégage de ce roman une belle humanité qui fait plaisir à lire au fil de la lecture et c'est le sourire aux lèvres que j'ai terminé cette dernière. Je ne mets pas 5 étoiles car je dois dire que j'ai préféré “Tout le bleu du ciel” qui était pour moi un cran au-dessus ce qui n'enlève rien au fait que ce roman reste une très belle lecture. Mélissa Da Costa est une auteure à suivre et je lirai sans aucun doute ses autres romans dans les mois ou années à venir.

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J'ai aimé "Tout le bleu du ciel", je savais que je lirai un autre roman de cette auteure.
je me suis glissée dans "Les lendemains" doucement en me demandant où ce deuxième livre m'emmènerait. Je me suis plue dans ce livre. Les premières pages sont douloureuses, difficiles. Puis tout doucement commence la reconstruction d'Amande l'héroïne de ce roman. Tout doucement cette renaissance prend place au sein d'une maison isolée, au sein d'un jardin. Cette découverte de la nature (difficile de dire "retour" sachant que l'héroïne est une citadine pur jus) va permettre de passer ce deuil impossible, ultime.
.
Après les premières pages difficiles, le livre prend un tour doux et délicat, presqu'onctueux.
Les pages décrivant la nature sont magnifiques : que ce soit la naissance des rouge-gorges, les fleurs d'amelanchier, ou plus prosaïquement les puces du chat.....
Tout y est beau, l'écriture, les descriptions, l'évolution de l'héroïne. Et pourtant il ne se passe pas grand chose dans ce roman à part la chose la plus difficile qui soit : la reconstruction d'un être après un deuil.
.
J'ai aimé ce livre, cette pause, cette douceur en dépit du sujet. J'ai regardé autrement mon propre jardin.
Je lirai d'autres livres de cette auteure.....
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"les lendemains" est un roman sur le temps, le temps qu'il faut pour apprendre à vivre, à vivre autrement, à vivre sans l'autre. Alors oui bien sûr, c'est un roman qui a un rythme assez lent, mais comment en serait-il autrement ? comment peut-on rapidement faire le deuil de celui que l'on aime ? Oui le temps aidera, mais à son rythme et sans savoir véritablement pourquoi, le temps viendra où l'absence sera moins douloureuse. L'absence sera toujours là mais, de fardeau, l'absence deviendra une présence, presque bienveillante, bienfaisante. Amande va apprivoiser sa nouvelle vie en faisant entrer dans sa nouvelle demeure de plus en plus d'invités. Cela commence par un rayon de soleil, un papillon, puis progressivement d'autres seront les bienvenus. Amande reprend goût à la vie petits pas par petits pas.
La nature va l'aider et sera salutaire, c'est elle qui va donner à Amande un nouveau souffle à sa vie et qui va lui donner l'énergie d'avancer.
C'est un beau roman sur la reconstruction après un drame qui bouleverse la vie en un instant.
Ce sont des petits mots, des petits instants, des petites réflexions qui touchent bouleversent, emeuvent.
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