Toujours l'écriture impeccable, efficace, sans graisse mais évocatrice. Toujours un peu de la profondeur de la société qui nourrit la narration, sans insister, en brèves notations, comme on énonce des évidences, en quelques mots allusifs. le cadre aussi, le port, les ateliers, les cafés. Et bien sûr l'action, la rapidité, les bouffées d'adrénaline, et la réflexion. U, u,ivers qui pourrzit être glauque, qui ne l'est pas, normal, juste à côté du quotidien.
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Une petite histoire policière sympathique. La lecture en est simple et rapide. Je reste quand même sur ma faim concernant le dénouement.
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Cendrine était devenue flic deux ans après la mort de son père. La conscience ne la quittait pas une seconde que, s'il avait encore été de ce monde, il l'aurait reniée. Elle essaye pourtant de faire son boulot comme lui faisait le sien, à la seule différence qu'elle manie du malheur et des larmes là où il charriait du charbon ou de l'acier.
Un jogger bute contre un plot anti-stationnement et s’affale au milieu de la rue quand les deux policiers franchissent la porte du café. La salle est emplie d’habitués qui se pressent contre le bar. Ça boit du blanc, ça fume du gris, ça gratte du tac au tac pour mettre des couleurs dans la vie.
On commençait à s’habituer aux passeurs de Roumains, aux fourmis colombiennes, aux herboristes marocains, à la mafia russe… Si maintenant les gangs bruxellois transforment le port en terrain de jeux, on est foutus !
Tout en parlant, elle s’est relevée et entraîne le coiffeur vers la porte de sortie. La moitié de sa toison, à droite, a disparu tandis que de lourds paquets de cheveux humides battent sur son épaule gauche.
Le collègue qui tenait la caméra de contrôle est de notre côté. Je l’ai rencontré pas plus tard qu’hier. Il racontera que tout était normal, que la fille a fait un malaise, qu’elle est tombée dans les vapes
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis
- La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane
- La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
- La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages
- La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
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