"Petite âme, errante, caressante,
Hôtesse et compagne du corps,
Qui maintenant disparais dans des lieux,
Livides, dénudés, figés,
Tu ne pourras plus, selon ton habitude,
T'abandonner à tes jeux."
Alors que je viens d'engager, complètement par hasard, ma nouvelle lecture, les
mémoires d'Hadrien de
Marguerite Yourcenar, je tombe sur cet incipit qui me frappe tant il résonne avec les furtis d'
Alain Damasio, que je viens de terminer. Et je mesure l'écart entre la qualité d'écriture...
Alors que j'avais adoré la Horde, la lecture de ce pavé a été un long chemin assez pénible je dois le dire. Je ne dirais rien sur l'histoire, d'autres en ont fait de longues critiques ou résumé.
Je ne retiendrais ici que l'originalité narrative qui s'est un peu trop éventée pour moi et la lourdeur de la prose-poesie qui se situe, à l'image floue des furtifs, à la lisière de la lisibilité et de la compréhension.
Février 2020