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3,9

sur 2145 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lorca Varèse ne s'est jamais remis de la disparition inexpliquée de sa fille, Tishka. le couple qu'il formait avec sa femme, Sahar, s'est disloqué. Depuis, Lorca s'est formé en devenant chasseur de Furtifs. Car il est persuadé que ces créatures sont la clé qui lui permettra de retrouver son trésor. Les Furtifs ? Ce sont ces êtres en mouvement constant qui se réfugient dans les angles morts. Ils fuient les regards humains. En effet, happés par eux, ils se figent dans une mort sculpturale. Malgré les dangers qui le guettent, Lorca parviendra-t-il à retrouver sa fille ?

Quinze ans après « La Horde du Contrevent », Alain Damasio publie son nouveau roman intitulé « Les Furtifs » aux éditions la Volte.
Comme son précédent roman, il s'agit d'un livre univers qui se déploie sur presque 700 pages. Il faut donc prendre le temps d'entrer dans l'imaginaire de l'auteur, les volutes des mondes qu'il déroule devant nous, au fil des pages.
On y retrouve une langue travaillée, sculptée, ciselée, des mots concassés, des phrases polies au burin d'un patient labeur, donnant à l'intrigue un souffle lyrique et poétique. L'auteur sait passer d'un registre de langue à un autre sans pour autant dénaturer l'ensemble, en gardant le sens du rythme et du phrasé. « Les Furtifs » se veut roman des expériences où la langue se déploie, se déplie dans toute son inventivité, s'exerce jusqu'à ses limites, jusqu'aux bords de l'extrême où sens et sons se mêlent, s'entremêlent, s'emmêlent.

Ambitieux, il se veut aussi hybride, articulant divers registres : une réflexion autour d'une émancipation politique face à un pouvoir totalitaire qui tire parti autant de l'argent que des technologies numériques, à l'extrême pour contrôler les citoyens ; une réflexion philosophique sur l'existence, de vie à trépas dans un mouvement circulaire, sur ce qui relie les humains et l'environnement, dans ses multiples facettes ; un thriller empli d'actions, une quête, celle d'un père qui veut retrouver sa fille, disparue soudainement, au beau milieu des mouvements du monde.
Pour autant, ces divers registres peinent à s'articuler, notamment au regard de leur temporalité sous-jacente. Autant les deux premiers renvoient à une logique conceptuelle très (trop ?) développée, longue et lente, autant le dernier est captivant par l'enchaînement des actions et la fécondité époustouflante de l'imaginaire autour de la traque. le dernier tiers s'embourbe dans une lenteur extrême, le final semble s'enliser.

Mais il reste de ce livre univers le brio de la langue, la fécondité de son univers, l'amour incandescent de parents pour leur fille, la traque de l'autre, entre peur et désir, la vie qui perdure – bon an mal an - au coeur des hivers.
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Difficile de critiquer à froid, même à très froid, mais bon..


Alors, j'ai plutôt bien aimé.

Certes, je vais étayer.

Ce que j'ai aimé:
-la typographie aide à situer les personnages, c'est très pratique, et graphiquement joli
-Les personnages sont plutôt humains, et pour la plupart, pas trop clichés. Ils le reflètent par leurs actions parfois incompréhensibles, qui les font paraître plus qu'humain.
- La critique, quoique au début implicite, puis totalement explicite, de la société est plutôt pertinente.

Ce que je n'ai pas aimé:
-Les noms sont compliqués, j'ai déjà tendance à confondre les personnages, mais là, c'est le pompon!!

C'est à peu près tout, j'ai sûrement oublié des choses en chemin. J'ai plutôt bien aimé, mais je pense être passé à côté.
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Le couple que formait Lorca et Sahar Varèse n'a pas survécu à la disparition de leur petite fille de quatre ans, Tishka, il y a deux ans. Si Lorca est persuadé qu'elle est encore en vie, Sahar n'a pas conservé d'espoir. Pour essayer de la retrouver, Lorca s'est intégré à une unité clandestine de l'armée en charge de chasser les furtifs. Les furtifs, ce sont des êtres hybrides qui circulent en marge de la vision humaine qui se métamorphisent constamment en métabolisant ce qu'ils croisent : végétaux, animaux, minéraux. Et si Lorca veut les approcher, c'est qu'il est persuadé que Tishka se trouve au milieu d'eux. Commence alors une quête effrénée qui va mettre des vies en danger et transformer radicalement les perceptions de Lorca et Sahar sur ces furtifs.

Pour une première incursion dans le domaine de la science-fiction, ce livre d'Alain Damasio semble à la fois tout indiqué et très exigeant ! Ce livre est exigeant pour plusieurs raisons. Tout d'abord la densité de l'histoire qui met en scène de nombreux personnages. Près de 1 000 pages à l'intérieur desquelles les histoires s'entrecroisent et où les personnages prennent la parole à tour de rôle. Ensuite, une construction surprenante à l'intérieur de laquelle chaque personnage possède sa signature graphique qui est reproduite dans le roman. Et puis un jeu avec la langue qui se fait parfois poésie, parfois slam, qui regorge de néologismes et qui perturbe le lecteur dans la linéarité du récit, le bouscule, l'oblige à inventer une nouvelle façon de se repérer dans les phrases.

Mais ce récit, c'est aussi une incroyable qualité d'écriture et une grande maîtrise dans la construction de l'intrigue qui ne lasse jamais le lecteur malgré le nombre de pages. C'est aussi des personnages auxquels on s'attache et qui prennent vie sous nos yeux. C'est surtout une réflexion passionnante sur l'avenir d'un monde hyperconnecté, hypercontrôlé, où les données des citoyens sont recueillies, analysées et utilisées. Sur l'action de l'être humain sur son environnement, sur nos prises de conscience, nos luttes et nos aliénations consenties ou non. C'est aussi une très belle histoire d'amour entre ces parents et cette petite fille devenue différente et qu'un simple regard peut tuer. Un roman qui illustre le pouvoir de l'espoir et la force qui réside dans le regroupement des différences.

Ce livre dégage une vraie force vitale et une inventivité débridée qui perdra peut-être parfois le lecteur mais pour mieux le cueillir quelques pages plus loin.
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Les trois étoiles sont pour le génie créatif de Damasio. On ne peut qu'être impressionné par sa capacité à imaginer une société future qui soit à la fois plausible et inattendue. Différente, futuriste sans être absurde. Les inventions langagières et typographiques qui permettent de percevoir les différents personnages et le langage de Tishka sont d'une ingéniosité exceptionnelle puisqu'ils permettent de percevoir l'étrangeté tout en comprenant le propos.
( Bref aparté sur ce point : j'ai eu le malheur de choisir de lire ce livre en version numérique et certaines typographies n'apparaissaient pas correctement ce qui gêne beaucoup la lecture.)
Les deux étoiles absentes sont pour la magie, ce petit rien qui fait qu'un livre vous emporte ou non et pour moi il manquait un petit quelque chose, ou bien quelques longueurs en trop peut-être...
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LES FURTIFS d'ALAIN DAMASIO
Une petite fille a disparu sans laisser de trace, ses parents se sont séparés le père croit qu'elle vit la mère non.
Globalement déçu j'ai eu de la peine à le terminer. En positif un style et une écriture toujours très travaillés et les furtifs en eux mêmes. Malheureusement ce style que j'ai aimé avec ses précédents ouvrages s'est agrémenté d'une foule de mots en argot d'anglicismes inutiles et surtout d'un fatras de mots pseudo scientifiques qui rendent souvent les phrases inintelligibles. Sa dystopie est conforme à son anarchisme un peu benêt les anars sont tout gentils et les multinationales très méchantes. C'est en même temps un polar de la SF c'est original mais les furtifs sont fatigants à lire et ne m'ont pas convaincu.
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Une ode à la vie, à la poésie. On joue avec les mots, lettres et polices de caractère. Ça inclue le verlan et le style « creff les keufs!». Pas évident pour les québécois-es mais on s'en sort, à force d'écouter des films avec ce langage particulier.
On reconnaît l'auteur dans ce roman de SF et il a réussi à innover, c'est tout de même une sauce différente que « La horde du contrevent », précédente oeuvre.

Alors, Nous sommes dans un univers où la police est privée, l'éducation nationale aussi. Les « profs » de coeurs qui souhaitent enseigner gratis, sont pourchassés et illégaux (car concurrence « déloyale »). D'autre part, l'humanité est en train de découvrir une nouvelle espèce qui vit parmi eux depuis toujours. Mais qui dit nouveau, inconnu, dit menace selon les « gouvernances » en place… S.O.S fantôme?

Un livre de 930 pages, attachez votre tuque!
Un roman criant d'actualité. À lire à tête reposée.
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Amateurs.trices d'histoires d'anticipation et de fantastique "pas trop éloigné" du réel, ce livre est pour vous ! C'est un monde qui s'ouvre avec ce gros bouquin (688 pages) débutant par un chapitre tout à fait extraordinaire, le genre qu'on n'oublie pas et qui raconte une chasse au furtif : "Le furtif est dedans. Ils le savent parce qu'ils ont activé les capteurs optiques, tactiles et thermiques, la résonnance magnétique et l'artillerie d'écoute ; qu'ils ont mesuré les variations de l'hygromètre, le jeu des trains d'ondes et les infimes turbulences de l'air à l'intersection des murs." (p 9).

Le héros, Lorca Varèse, passe un examen pour devenir chasseur de furtifs ; cela fait des mois qu'il s'entraîne, cette épreuve du cube blanc lui permet d'achever sa formation. Il va devoir, à l'intérieur de l'espace limité par six parois couleur lait glacé, voir et donc figer un furtif.
Qui est Lorca ? Un homme qui vit en 2040 à peu près et dont la fillette a disparu ; séparé de sa femme Sahar à la suite de ce drame, ce père croit pouvoir retrouver Tishka en s'approchant des furtifs.
Qui sont les furtifs ? Des petits êtres à peu près de la taille d'un écureuil ou d'une marmotte, aux capacités de mimétisme et de métamorphoses stupéfiantes, brouillant l'écoute de leurs cris impressionnants et ne se laissant jamais capturer vivant ; ils se pétrifient en une céramique superbe, laissant à leur place un céliglyphe, longue trace calligraphiée...

En ces temps futurs, les villes sont devenues la propriété de grandes entreprises comme Orange, LVMH ou encore la Warner, qui ont mis en place différents "forfaits citoyens" permettant de trier les habitants selon leurs moyens financiers ; la liberté, telle qu'on la connaît aujourd'hui n'a plus court ; la surveillance est générale et la technologie omniprésente : les enfants localisent leur doudou au bipeur, tout un chacun - à part les rebelles - porte une bague connectée et communicante, et il existe des surchiens (des mécanidés) plutôt efficaces !

L'amiral Arshavin (prénom Feliks) est le chef de la géniale équipe du RECIF (Recherches, Études, Chasse et Investigations Furtives) qui comprend donc Lorca devenu pisteur, Saskia la traqueuse phonique, Sahar Varèse ex-femme de Lorca une enseignante rebelle de rue (une proferrante) et Nèr le traqueur optique.
Une fois devenu officiellement chasseur, Lorca intègre la meute des Têtes Chercheuses dirigée par un certain Agüero, meute qui chasse urbain ; avec ses compagnons, il va essayer de trouver des furtifs, d'avoir des contacts avec eux et de les capturer sans qu'ils meurent.

Il y a de très beaux moments dans ce récit, par exemple quand Saskia - celle qui joue de l'olifant pour communiquer avec les furtifs - parle de son art : " le sonore est un art de la durée. Donc du mouvement et de l'émotion : c'est la même racine.Tu te fonds dans un flux, tu nages en pleine rivière. Tu accompagnes la métamorphose progressive des sons, tu les épouses."

Sahar essaie de faire le deuil de sa fille de 4 ans ; Lorca va devoir la reconquérir et l'amener à penser, comme lui, qu'elle a pu partir avec un furtif - elle qui disait jouer dans sa chambre avec un fif qui parlait mais qu'elle ne voyait pas - et peut être même qui allait l'emmener avec lui.

Dès le début, on est frappé par l'écriture très originale, parfois argotique parfois très soignée, utilisant des mots inconnus aussi, qui servent la précision de l'expression : avuer par exemple pour voir et observer ; " La vérité, je vous la dit : je m'appelle Lorca Varèse, j'ai quarante-trois ans, j'ai gagné vingt ans ma croûte en sillonnant des communes autogérées pour les aider à vivre ensemble, j'ai une expérience des collectifs épaisse comme un boeuf de Kobé, une culture alternative plutôt überfournie, je connais dix-huit mouvements pirates, une cinquantaine de hackers IRL qui te font des bleus quand ils checkent tellement leurs mains sont blindées de bagues - mais en réalité, je ne sais pas me servir du Nut !" (p 30)
Chaque personnage prend régulièrement la parole, racontant la suite de l'histoire et apportant son point de vue, processus qui dynamise la narration et l'enrichit.

Les furtifs, ces petits êtres - à la fois animaux, végétaux et minéraux - à la vitalité extrême, vont-ils pouvoir tirer les humains vers la possibilité de vivre autrement dans un monde ultra-surveillé ?
On sent que la question que se pose l'auteur, outre celle de l'amour parental sauveur, est de savoir comment se construire une existence libre dans un univers insidieusement liberticide qui serait pour demain.
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Mes collègues m'on offert ce livre et ils me connaissent bien car j'ai adoré La horde du contrevent d'Alain Damasio. Dès que je l'ai eu entre les mains, j'ai commencé ma lecture. Un pavé de 687 pages qui m'a entrainé dans un nouveau monde. Lorca Varèse a intégré le Récif pour chasser les furtifs car il pense qu'ils ont enlevé sa fille, Tishka, de quatre ans. Qui sont ces furtifs ? Des êtres invisibles ou presque qui vivent hors de notre champ de vision, dans des recoins. Hors de notre vue car s'ils croisent notre regard, ils se vitrifient à plus de 1000 °C pour ne laisser qu'une statue.

Alain Damasio crée un monde assez proche du notre, régi par le numérique, les intelligences artificielles, dans un monde ultrasécurisé, ultra capitaliste. L'auteur nous emmène dans une quête personnelle pour retrouver Tishka, et une quête militaire, gouvernementale contre ou pour les furtifs. Alain Damasio joue avec notre langue ; les pensées, les actions des personnages sont identifiés par des symboles en début de paragraphe.

Mais ma lecture a ressemblé aux montagnes russes : la première partie où j'ai découvert ce monde m'a passionnée ; le milieu m'a déçue car trop philosophique, accès sur l'existence des furtifs, je me suis ennuyée où j'ai presque abandonné ma lecture ; puis la troisième partie a revigoré mon intérêt car plus dans l'action pour rester égal pour la dernière partie.
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Curieuse déception pour ma part.
Ayant lu avec une réelle emphase la Horde du Contrevent ainsi que la Zone du Dehors du même auteur, par conséquent m'attendant à du "lourd", ce roman m'a déconcerté, surpris au mauvais sens du terme... A tel point que je n'ai pu en arriver à bout (rare !). Malgré ma laborieuse lecture du premier tiers du livre.

Pour commencer j'ai pour ma part trouvé l'écriture lourde, redondante dans le discours des personnages ; même peu subtile, un peu "brute de décoffrage". Sans être un grand fan de comparaisons littéraires, force est d'avouer que mis à côté des deux romans précédents de l'auteur, celui-ci m'a d'emblée paru dénué de légèreté, chargé d'une (plus) faible dimension implicite qui m'était pourtant fort appréciable.
J'irais peut-être jusqu'à dire que ce roman semble moins destiné à un large qu'à un jeune public...

Autrement, du côté du scénario, on tombe dans un registre exploré maintes et maintes fois : un prolongement naturel de notre époque dans un futur pas si lointain, mettant en scène une société (que l'on connait de mieux en mieux d'ailleurs) tant dépendante qu'addict aux objets connectés, systèmes de traçage des individus et autres joyeusetés. A commencer par l'auteur lui-même, avec une Zone du Dehors bien similaire dans le contexte bien que moins miroir à notre société actuelle car plus loin dans le temps et ancrée dans une dimension un peu fictive. Bref, pas de quoi en faire une montagne, seulement attendions-nous une manière nouvelle d'explorer le registre, la patte de l'auteur ! Mais... mais au bout d'un tiers de ce pavé, et c'est regrettable, je ne vois... rien, ou pas grand-chose qui mérite l'attention. Ou si, les Furtifs, qui m'intriguaient. C'est peut-être la seule raison qui m'a fait tenir la lecture, ainsi que le travail de deuil de Lorca et Sahar. Mais visiblement pas assez...

Pour conclure, je contracte une véritable frustration à l'égard de cette lecture avortée. Je ne comprends pas. Venant de Damasio, et je m'en mords les doigts, c'est surprenant, lourd, décevant presque. Décevant pour moi. Je suis décidément passé complètement à côté des Furtifs. Alors que la thématique de départ, un sujet de réflexion sur notre course à l'abrutissement numérique combinée à la dimension intrigante des Furtifs au milieu, paraissait promettante...
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2041, les grands groupes privés rachètent les villes et mettent en place des systèmes de gestion et de maîtrise des populations consentantes et avides de consommation. Les citoyens arpentent des espaces limités selon leur classement social, bague connectée au doigt. Les conditions de ces existences ultra-technologiques sous contrôle absolu pourraient bien être remises en cause par la découverte des furtifs, des êtres insaisissables qui fusionnent avec la matière. le récif, un commando secret de l'armée, est missionné pour les traquer. Alain Damasio est doué pour manier la langue, les mots et la typographie, à la manière d'un Queneau contemporain. Son propos est nourri des thèmes récurrents des films et séries de science-fiction de ces dernières années, de Ennemi d'Etat à Minority report et surtout Black Mirror. Tant qu'il reste dans le domaine qu'il maitrise, l'imaginaire, il propose une mise en scène virtuose de la ville française connectée, de ces furtifs fascinants aux figures surréalistes et poétiques. L'intérêt s'étiole néanmoins au fil d'un récit bavard (le lecteur lassé saute de plus en plus de paragraphes) et s'écroule dans la mise en place en grande pompe de la solution miracle proposée comme alternative à nos sociétés, avec une obsession pour l'occupation des sols. On ne sait si Damasio l'a écrit en fumant la moquette les deux doigts dans la prise: d'abord la révolution rouge avec confiscation de l'espace privé par les groupuscules de type zadistes au cours d' immenses sièges festifs aux airs de rave-party sans fin, puis mise en place de bidonvilles autogérés et partagés avec accueil de tous les migrants et déclassés dans des huttes, cases, tipis selon le pays d'origine (mais oui, ce type d'habitat est idéal sous nos climats !), enfin l'apprentissage de la tolérance et même de la fusion envers "le vivant" et l'accueil dans nos logements de rats, poux, blattes, mouches et autres animaux considérés à tort comme nuisibles (faites pas vos bégueules: peste, rage, paludisme, ébola, sida, c'est du passé ...). En somme l'auteur se révèle aussi fantaisiste dans la mise en forme de son roman pourtant traversé de vraies considérations rationnelles que dans sa rhétorique politique comique que l'on espère surtout ne jamais voir appliquée!
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