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3,9

sur 2144 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les excellentes critiques précédentes ont dit l'essentiel, je serai donc bref.

Je n'adhère pas du tout aux arrangements typographiques d'Alain Damasio, mais alors pas du tout, surtout qu'il n'y a aucun avertissement. Ainsi, lorsque j'ai rencontré un L majuscule avec un point à l'intérieur, j'ai tout d'abord cru que ma liseuse avait un problème. J'ai souvent eu du mal à distinguer les personnages les uns des autres lors des dialogues.

Je n'ai pas compris pourquoi l'armée essaie de chasser et de tuer les furtifs au début du livre : aucune explication n'est donnée, mais j'ai peut-être loupé quelque chose…

À un tiers du livre environ, on nous dit que l'on cherche à capturer des furtifs vivants, mais que personne n'y est jamais arrivé. Pourtant c'est bien ce que le « RECIF » arrive à faire puisque l'épreuve finale des apprentis chasseurs de furtif dans le cube blanc consiste à en tuer un, ce furtif, proie de l'apprenti chasseur, n'est pas arrivé là par hasard…

J'aurais aimé qu'Alain Damasio nous livre une explication sur le « regard qui tue », pourquoi le fait de regarder un furtif entraîne-t-il sa mort ? Là aussi j'ai peut-être loupé quelque chose, mais je n'ai pas vu d'explication.
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Incitation à se sortir les doigts du cloud, à lever les yeux du portable, sortir du techno-confort. Analyse chirurgicale de la société de surveillance, viscérale dans sa description de la parentalité (dans la première moitié surtout), ça vous prend les tripes à vous donner envie de chialer tant c'est juste.
Les furtifs est un roman un peu exigeant, la plume hallucinante semble parfois un peu trop dans la démonstration mais le livre reste prenant et difficile à lâcher.
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Si l'histoire me semble alléchante et les projections dystopiques particulièrement bien trouvées, la lecture est pour moi ardue. L'auteur varie de narrateur un paragraphe sur deux sans preciser de qui il s'agit, et la moitié des mots employés n'existe pas, ce qui rend la compréhension périlleuse. On est lâché dans le grand bain futuriste sans la moindre explication, on se sent con est c'est très désagréable. C'est dommage, car certains passages prouvent que Damasio est capable d'une écriture poétique brute et puissante, et surtout intelligible, que j'aurais aimé savourer plus souvent.
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Ce livre vaut le détour vraiment, l'histoire est juste magistrale et donne à réfléchir. Je n'ai pas mis 5 étoiles, car l'écriture, le style utilisé, m'ont donné mal au crâne. L'utilisation du langage geek poussé à l'extrême, cette création d'une nouvelle oralité avec des mots nouveaux, des tournures de phrases qui se veulent avant-gardistes ou innovantes, je ne saurais dire, m'ont fatigués plus qu'autre chose . Cela n'empêche que j'ai adoré l'histoire, les personnages, la trame. Je trouve juste dommage qu'en terme d'écriture, l'auteur donne l'impression de s'adresser à un petit groupe d'initiés et pas au plus grand nombre.
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Je ne peux qu'adhérer sans réserve à l'analyse de JustAWord, que je partage totalement; A ceci près que je n'ai pas eu la chance de lire "la horde du contrevent" qui permettait apparemment de voir une forme de beauté à cette intrication de pseudo-langages absolument indigestes.
Et pourtant, pourtant ! Je partage sans doute une énorme partie de l'idéologie sociale de Damasio, mais le roman devrait choisir son camp. Pour ceux qui partagent ses idées c'est un festival de portes ouvertes enfoncées qui confinent à la caricature parfois. Pour les autres, ce sera potentiellement imbuvable, sans nuance et ainsi motif à un rejet complet. Mission non accomplie ...
Il y a pourtant de beaux passages et quelque chose à faire avec le scénario de départ. Mais dépassée la première moitié du roman, l'histoire devient prévisible, les idées rabachées et la forme imbouffable. Malgré des qualités évidentes dans le style de Damasio, il apparait ici presque pédant. Enfin, les multiples passages bourrés de franglais ("ils challengeaient mon idée"), pas toujours justifiés par le registre de langage du narrateur, sont à vomir ...
Avec tout le tapage autour de ce roman, qui fait plaisir par ailleurs (on parle de littérature de l'imaginaire (appelée à tort science-fiction), sur des médias généralistes comme france inter, je m'étais laissé tenter par la découverte de Damasio. On ne m'y reprendra plus.
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Damasio gâche son talent d'imagination et d'écriture par sa rhétorique marxiste et sa propagande révolutionnaire d'extrême gauche à la fois immature et d'une lourdeur qui gâche totalement le plaisir de l'évasion. C'est dommage car dans la première moitié du livre, plus centrée sur une histoire émouvante que sur une morale gauchiste, j'ai particulièrement vibré.
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J'avais beaucoup aimé La horde du contrevent.
J'ai eu du mal avec la nouvelle "Une autre mondialisation, etc." et ses pages de retranscriptions de procès qu'on retrouve dans les furtifs avec le débat.
Toutefois, j'ai lu Les furtifs (presque) de bout en bout. Je me suis quand même laissée la liberté de sauter les passages philosophico-politico-jargonneurs, ou tout au moins d'en faire une lecture ultra-diagonalisée.
Ce récit dystropique a su me séduire avec la découverte de deux peuples cohabitant et se découvrant : les furtifs et les "zadistes" (pour faire simple).
Côtés positifs :
Le jeu sur le langage sonne vraiment agréablement, aux yeux et à l'oreille.
J'ai vraiment eu envie de savoir ce qui allait arriver aux personnages principaux.
Côté négatif :
Peut-être sont-ils un poil trop attachants d'ailleurs ?
Il n'y a dans ce récit, en finale très manichéen, que de très gentils opposants/zadistes et de méchants capitalistes.
Le côté parfaitement bisounours de la cohabitation entre tout ce monde d'exclus, rebelles, etc. finit par apparaître vraiment comme étant trop "gros" à la fin.
Il y a un tout petit passage vers la fin qui semble évoquer le fait que tout le monde -ne peut pas vivre cet idéal communautaire, quand même ... sinon comment ferait-on ? -
Bref, un livre à lire, pour sa description d'une société privatisée à l'extrême, d'une dérive commerciale doublée d'une surveillance absolue.
Et pour les furtifs bien sûr.
En laissant de côté les passages indigestes...

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bon livre, mais l'écriture de Damasio est souvent déroutante, il s'est inventé un style qui n'est pas très agréable, surtout avec ses caractères typographiques saugrenus pour déterminer le personnage qui raconte. Il eût été pourtant facile de donner simplement les noms des personnages. C'était déjà le cas avec la horde de contrevent. Quant à la zone du dehors : bien, mais beaucoup trop d'idéologie politique... Dommage ! je ne lirai plus Damasio, juste à cause du style.
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Je cherchais un bon roman de SF dans lequel me plonger après une période très polar.
Les furtifs était recommandé sur de nombreux sites, comme étant l'un des titre de SF de référence en 2019. je me suis donc lancé dans la lecture avec impatience.
Personnellement, je trouve que ce livre n'est pas agréable a lire. Quelques constructions de phrase un peu surprenantes, des mots peu courants (obligeant a prendre le dico ou a passer sans comprendre), des termes technologiques futuristes balancés sans la moindre explication, dont on fini par deviner globalement le concept (ou pas) mais souvent sans détail ni saveur... frustrant. c'est très certainement pour l'ambiance, mais
j'ai été souvent obligé de relire des phrases ou passages pour en saisir correctement le sens.
l'idée du furtif, par contre, m'a intrigué dès le premier chapitre. mais je préfère ne rien dévoiler de l'histoire.
Bref, un bouquin de SF au fond sympathique mais a la forme un peu trop lourde a mon gout.
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Lorca et Sahar Varèse sont séparés depuis qu'un terrible évènement est survenu, depuis que leur fille Tishka a disparu. Sans doute est-ce là l'oeuvre d'un détraqué qui l'aurait enlevée… Qu'est-elle devenue çà, personne n'en sait rien. Sahar tente de faire son deuil, mais Lorca veut croire encore qu'elle est en vie, et c'est d'ailleurs cela qui les a séparés.

Lorca l'intellectuel s'est engagé dans l'armée. D'aucuns le jugeaient trop vieux pour intégrer le Récif, cette unité militaire d'élite dont le curieux objectif est de… prendre en chasse les furtifs.

Découverts il y a peu, les furtifs sont des animaux – semble t-il – qui vivent cachés à l'abri des regards humains depuis des millénaires, peut-être davantage. D'une rapidité fantastique, ils esquivent nos champs de vision et restent tapis là où l'on ne regarde pas. Ils sont une légende urbaine, un conte pour enfants sans doute. Mais pas pour Lorca. Et pas pour le Récif qui les chasse secrètement dans le but de les comprendre et de les étudier. La tâche est difficile car pour les capturer, il faut les repérer et les voir. Tout un arsenal optique et acoustique est déployé pour cela avec un problème majeur : voir tue. Et les furtifs morts se pétrifient instantanément, rendant leur dissection/analyse impossible.

Lorca a intégré « la Meute » un groupe constitué de quelques uns des meilleurs chasseurs de furtifs, militaires autant que scientifiques. Et leurs découvertes vont les emmener bien au-delà de la simple quête d'une fille disparue.
La quête des furtifs, ce sera aussi une certaine quête de l'humanité perdue, dégénérescente, et de la liberté rendue immobile et silencieuse dans une prison technologique toute dorée…
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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