J'avais beaucoup aimé
La horde du contrevent.
J'ai eu du mal avec la nouvelle "Une autre mondialisation, etc." et ses pages de retranscriptions de procès qu'on retrouve dans
les furtifs avec le débat.
Toutefois, j'ai lu
Les furtifs (presque) de bout en bout. Je me suis quand même laissée la liberté de sauter les passages philosophico-politico-jargonneurs, ou tout au moins d'en faire une lecture ultra-diagonalisée.
Ce récit dystropique a su me séduire avec la découverte de deux peuples cohabitant et se découvrant :
les furtifs et les "zadistes" (pour faire simple).
Côtés positifs :
Le jeu sur le langage sonne vraiment agréablement, aux yeux et à l'oreille.
J'ai vraiment eu envie de savoir ce qui allait arriver aux personnages principaux.
Côté négatif :
Peut-être sont-ils un poil trop attachants d'ailleurs ?
Il n'y a dans ce récit, en finale très manichéen, que de très gentils opposants/zadistes et de méchants capitalistes.
Le côté parfaitement bisounours de la cohabitation entre tout ce monde d'exclus, rebelles, etc. finit par apparaître vraiment comme étant trop "gros" à la fin.
Il y a un tout petit passage vers la fin qui semble évoquer le fait que tout le monde -ne peut pas vivre cet idéal communautaire, quand même ... sinon comment ferait-on ? -
Bref, un livre à lire, pour sa description d'une société privatisée à l'extrême, d'une dérive commerciale doublée d'une surveillance absolue.
Et pour
les furtifs bien sûr.
En laissant de côté les passages indigestes...