En route vers l'hôpital où séjourne Bérurier,
San-antonio apperçoit dans les poubelles un beau carnet de cuir en excellent état. Détestant le gaspillage, le commissaire s'en empare. Quelques secondes plus tard, un infirmier sort, se dirige vers les poubelles et les fouille frénétiquement, avant de rentrer bredouille. Interpellé par ce comportement singulier,
San-Antonio le piste jusque dans son service, où il le retrouve assassiné. S'ensuit alors une enquête dans un service hospitalier spécialisé dans les maladies rares.
C'est la première fois que je lis
San-Antonio repris par le fils de
Frederic Dard (j'ignorais d'ailleurs qu'il y avait eu une reprise). Il est toujours difficile de conserver l'univers de précédent auteur, tout en apportant sa touche personnelle. Personnellement, je n'ai pas été convaincu par ce livre : tout d'abord, je m'étais habitué aux
San-Antonio des années 50-70, et découvrir le commissaire pianotant sur son téléphone portable, et Bérurier dialoguant sur Skype, ça me plait moyennement. Difficile aussi de se faire à un
San-antonio grand-père. Mais ce qui m'a le plus déçu, c'est l'argot : autant celui de
Frederic Dard était haut en couleur, autant celui-ci m'a paru bien pâle.
Le roman n'est pas mauvais en soi, mais souffre de la comparaison avec ceux du père.