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San Antonio tome 79 sur 175
EAN : 9782266226462
320 pages
Pocket (12/01/2012)
  Existe en édition audio
3.69/5   43 notes
Résumé :
- Monsieur, j'lui dis comme ça, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes supérieurs m'en ont donné l'ordre !
- Essayez toujours, me répond le tueur à gages en levant son verre à ma santé.
Et il fait bien, vu qu'elle va être mise à rude épreuve, ma petite santé...
Ah ! les souris, je vous jure...
Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable.
Du sable émouvant, j'admets, mais terriblement ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
« T'es beau, tu sais », Fleuve Noir 3ème trimestre 1972, type E, couverture Carl Brenders.

Commençons par le négatif : ouf, « T'es beau, tu sais » est le dernier type E avec une couverture illustrée par Carl Brenders ; hideuse. Où sont passés les merveilleuses Gourdon ? Viendront bientôt les couvertures photo, à peine meilleures. Mais bon…

Notre commissaire favori se rend à Tenerife, Canaries pour assassiner un tueur de classe internationale ; un rusé. C'est d'ailleurs pour ça qu'on le surnomme « le renard ». Il doit passer à l'action sous peu sur l'île, aussi San-A. arrive-t-il sur l'île accompagné de Félicie, le couple Bérurier et Marie-Marie, sans oublier bébé Antoine, sensé faciliter l'approche du tueur. Ordre du boss : application du plan B. le contact est établi. Les présentations ne sont plus à faire : le tueur, Martin Braham n'a pas tardé à identifier San-Antonio, ni la nature de sa mission à Ténérife…

On a affaire ici à un opus où l'intrigue est importante, plus que les fioritures de forme qui font un grand San-Antonio. Une intrigue confuse qui ne s'éclaircira que dans la conclusion du volume, où Marie-Marie, Miss Tresses, si vous préférez apportera la clé de voute de cet imbroglio, sans oublier de déclarer : « je cherchais le pourquoi que je veux t'épouser, Santonio. C'est pas que tu sois intelligent, mais t'es beau, tu sais ! »
Un bon épisode, malgré tout, même si je préfère ceux qui virent carrément à la déconnance au détriment de l'intrigue.

Prochaine étape : « Ca ne s'invente pas », mais ce sera pour le mois prochain…
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Ce San-Antonio se déroule sur l'île de Tenerife, presque exclusivement à l'hôtel San Nicolàs.

La mission du commissaire nécessitant la plus grande discrétion, l'idée de passer pour de simples touristes semblait plutôt bonne. S'installent donc pour ce qui ressemble à des vacances : Félicie, le petit Antoine recueilli par San-Antonio dans un épisode précédent, le couple Bérurier, leur nièce Marie-Marie. Même Sauciflard le chien des Bérurier est du voyage.

Discrétion et Bérurier ne faisant rarement bon ménage, les descriptions de l'accoutrement de Berthe valent le détour, Alexandre Benoît se trouvant pour une fois presque relégué au rôle de faire valoir à côté de son épouse au niveau vestimentaire.

Le commissaire n'est pas des plus réjouis par ce que lui demande son boss, à savoir neutraliser par tous les moyens un tueur à gages, ne se sentant pas l'âme d'un tueur lui-même. Béru n'ayant pas autant de scrupules que son ami se propose de faire le travail.

Malgré sa couverture de français moyen profitant des douceurs du climat des Canaries, San-Antonio est immédiatement démasqué et un jeu de dupes s'installe entre sa cible et lui, chacun se trouvant être à la fois le chasseur et le chassé.

L'intrigue se complique ensuite au point que Sana a l'impression que la situation lui échappe, surtout lorsqu'il constate un comportement étrange de son fidèle Béru qui ne semble pas dans son assiette – et le Gros pas dans son assiette, c'est plutôt inquiétant.

Un cureton qui cache bien son jeu, une veuve pas très éplorée que le commissaire se charge de toute façon de déséplorer – moi aussi je peux inventer des mots –, des clowns franchement pas rigolos du tout, un tueur fin renard pas si fin que ça, toute une galerie de personnages contribue à agrémenter l'histoire jusqu'à un final particulièrement agité.

Reste alors à Marie-Marie le privilège de clore cet opus.
«T'es beau tu sais !».
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Voilà San-Antonio, accompagné de la très sainte mère Félicie ainsi que toute la clique à Bérurier, embarquent tous pour des vacances à Ténérife. Mais ne vous méprenez pas, les gonzes ont une mission très spéciale : neutraliser un tueur à gage nommé Martin Braham, dit "le renard".

Mais ce dernier a vite fait de reconnaitre le commissaire et son acolyte au grand coeur (corps). S'ensuit alors actions et rebondissements en tout genre. Mais une question se pose au final ; Qui est la cible de Martin ? Cruel dilemme pour San-A. qui se demande s'il doit laisser agir le tueur pour trouver la victime.

Encore une fois, une réussite, avec cette fois-ci un imbroglio avec son éditeur, les notes de bas de pages se transforment en règlement de compte, San-A va jusqu'à menacer de ne pas terminer son roman. Bref, un brin taquin ce commissaire !

J'ai bien aimé celui-là parce que Berurier fait son Berurier dans ses meilleurs jours. J'adore le trait d'esprit de ce gars, et San-A qui surenchérit par dessus, c'est tellement marrant ! L'écriture entraînante, fantasque, on sent que sur celui-ci Frédéric Dard s'est bien amusé à l'écrire. Notre plaisir n'en est que plus décuplé à la lecture.
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Le début du bouquin consiste en une mise en situation comique génialement conçue : alors que San-A, Béru et leurs proches sont chargés d'éliminer un tueur à gages, Martin Braham, celui-ci les retapisse de suite… s'ensuit un dialogue assez surréaliste. Chacun va dès lors essayer de neutraliser l'autre, donnant du corps au récit, de nombreux rebondissements, etc… le tout servi par une écriture pleine d'entrain et de fantaisie !
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79ème roman de San-Antonio publié le 20/07/1972.

L'histoire se déroule à Ténérife et commence le 01/01/1972 sur une durée d'une semaine.

Mission : San-Antonio doit neutraliser un tueur à gage surnommé "le Renard". Afin de brouiller les pistes, San-Antonio se fait passer pour un touriste et voyage avec sa mère, le petit Antonio, la famille Bérurier et leur nièce Marie-Marie.

Un excellent San-Antonio. De nombreux rebondissements et tout se dévoile dans les dernières pages. Comme d'habitude, le couple Bérurier est hilarant.

Un Frédéric Dard très inspiré.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Agir promptement, mais ne pas s’emballer. Jamais confondre chaude-pisse et première communion, c’est pas le même cierge qui coule, comme aurait dit Paul Claudel dans son ode à Pompidou.
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Berthe Bérurier se pointe au bord de la piscine d'un hôtel ultra-select :
« Elle catégorise la personne humaine, Berthy. Se déclare formellement nôtre. J'ai promis de te la vous dire, je relève le déficit (cf Béru). Pour des raisons qui n'appartiennent qu'à elle (Dieu thank you), elle porte des bas. Des bas très courts qui lui montent à peine au-dessus du genou. Des jarretelles roses, à fleurettes, les soutiennent. La Bérurière a passé un panty frangé de dentelle noire. Par-dessus le panty, un short à rayures mauve et blanc qu'elle n'a pu boutonner entièrement. Vous admirez la progression ? Ces couches superposées ? C'est schisteux comme fringage. Elle porte des chaussures à talon aiguille, mais c'est l'hémisphère nord qui mérite la palme. Et pourtant, que de sobriété ! Puisqu'aussi bien il n'est voilé que d'un soutien-gorge. Mais quel soutien-gorge, z'enfants, z'infantes ! Elle l'a acheté dans une succursale espagnole Des dames du bon génie de France, son porte-loloches, Mâme Bertoche ! C'est un monte-charge de nourrice ! En grosse toile, avec des trucs de renforcement par-dessous, et puis des courroies, des sangles, des étais. Un soutien-tétons de religieuse, quoi ! Il traduisait la chasteté, au départ. Préfigurait l'orthopédie. Heureusement, Berthe a remédié à cette austérité fondamentale. Elle a sauvé la situation à force d'inventions, d'initiatives, d'essais. Primo (comme disait Carnera) elle a décalotté l'extrémité de chaque poche pour laisser s'épanouir sa gorge. Pour le coup, ses monstrueux gredins débouchent à l'air libre comme de la crème de marron jaillit du chinois d'un pâtissier. Sur les flancs du sous-vêtement, Berthe a cousu des mignonneries, afin d'en dissimuler la rudesse. Ainsi, on peut découvrir : des étoiles en strass, un écusson du canton de Genève, ; un edelweiss en velours, un portrait sur soie du Prince Charles, deux porte-clés gracieusement offerts l'un par Shell, l'autre par Martini ; une médaille consacrée au premier vol spatial ; une autre à Sa Majesté Paulsix en train de se faire palanquiner par les zouaves (pontificaux) ; deux grelots dorés ; un trèfle à quatre feuille de feutrine ; deux petits oiseaux en peluche ; un joli sifflet scout ; un poisson rouge en celluloïde ; une queue de tigre Esso ; et un préservatif artistique espagnol, peint à la main (le motif représente le général Franco dans un médaillon portant sa fameuse devise : J'irai jusqu'au fond des choses). Ses cheveux sont noués sur le sommet de sa tête et retenus par un de ces peignes en forme de tiare dont les espagos ont le secret. Elle arbore des boucles d'oreilles en matière-plastique-massif (chacune figure une corbeille de fruits). Au cou, un collier de chien fait de deux colliers de chien mis bout à bout. Aux poignets, des bracelets de raphia précieux, larges comme des carpettes. La dame a des bagues de Prisunic à chaque doigt. Elle balance en marchant un transistor vociférant après lequel son chien aboie avec frénésie, et donne le bras à un époux qu'il est bien superflu de vous décrire... »
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Après les conjugâteries, elle use de la prière plutôt que du bidet, Mâme Inès. Chez elle, laver Maria ça remplace les petits Cadum qui te refont la santé.
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Doucement, môme. Bien que la langue française soit en régression, elle est encore utilisée, ou du moins comprise par certaines peuplades.
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Il a parlé en espagnol, ce qui n'est pas fait pour me gêner car, vous l'aurez déjà remarqué : je cause pratiquement toutes les langues. Au début, j'en jactais aucune, mais vite je me suis rendu compte l'handicap que ça représentait. Babel, cette chiotterie ! Aussi j'ai décidé de m'exprimer dans toutes les langues, afin de ne pas être pris pour un idiome !
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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