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3,23

sur 202 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Beaucoup de bruit pour pas grand chose, comme souvent avec ce type de livre, un titre accrocheur, une personnalité publique et une bonne pub. Tout n'est pas à jeter, il y a quelques révélations croustillantes mais si vous ne voulez pas chercher dans les plus de 600 pages, attendez que la presse les trouvent pour vous.
Beaucoup de propos sont contradictoires entre ce que le président François Hollande dit au début de son mandat, et plus tard. Comme le fait de ne pas garder un haut fonctionnaire car il a enfreint la loi, alors que lui même avoue faire la même chose quelques années plus tard.

Le gros point fort c'est que je n'ai pas remarqué de gros parti pris, les auteurs ont simplement cités le président actuel et expliqués le contexte des mots. Enfin, ils ont suivi un président de gauche donc forcément la droite n'est que peu présente ou alors pas sous son meilleur jour. Encore une fois, si vous vous attendez à des grosses révélations de ce côté, vous risquez d'attendre longtemps. Pas de quoi créer un scandale, rien qu'on ne sache déjà grâce à un autre ouvrage du même style ou à la presse. Ce témoignage fait, au moins, office de piqûre de rappel pour les événements du mandat.

La construction est par thème et non pas par ordre chronologique, ce qui m'as un peu perdu au début, je n'avais pas souvenir de l'affaire Batho par exemple puis finalement, ça passe vite. J'ai apprécié que ça ne touche pas trop à sa vie privée, je souhaitais vraiment lire un lire politique pas un magazine people. Je me penche sérieusement sur la politique pour la prochaine élection présidentielle, ma première en tant que votant, et ce livre me fait réaliser que j'étais encore loin de tout savoir sur le métier de président.
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Un titre racoleur, des médias qui s'empressent d'en extraire les morceaux les plus croustillants… Voilà les principales raisons qui m'ont donné envie de lire ce document. Ne fallait-il pas rétablir quelques vérités ? Etait-il utile d'apporter une critique de nature à corriger ce qui semble être excessif ? Il me fallait voir de plus près…
On a reproché à M. Hollande d'avoir passé beaucoup trop de temps avec les journalistes concernés. En fait, le livre est tiré de 61 entretiens d'une moyenne d'une heure et demie chacun répartis sur plus de quatre années, ce qui ne fait qu'un entretien par mois. C'est bien moins que ce que soutiennent les détracteurs.
Les médias et les adversaires politiques ont sortis quelques phrases pour les lâcher à la vindicte populaire et essayer de démontrer la totale inconscience du Président, voire son cynisme, sa naïveté ou son manque de discernement.
Après lecture, je puis assurer qu'il n'en est rien. Ainsi que je l'imaginais, les phrases sont sorties de leur contexte et ne disent aucune vérité tangible. Ainsi, les jugements de valeur négatifs qu'aurait formulés M. Hollande à l'égard des siens (les socialistes) sont pure invention. S'il les brocarde un peu, c'est avec gentillesse et humour, guère plus. Il se montre plutôt réaliste et proche de la vérité dans ses analyses et ses constats. En revanche, il se montre sévère, à juste titre, avec son ennemi juré, M. Sarkozy et ce n'est que justice quand on voit comment celui-ci traite le Président de la République !
Le fil conducteur des auteurs est de montrer un président difficile à cerner. Ils le voient fin calculateur, homme du consensus, capable de discerner le bon chemin et d'entreprendre de belles choses avec une réelle fermeté. Mais ils le perçoivent paradoxalement aussi hésitant, fragile à certains égards, incapable de mettre en oeuvre une action de conviction et de rassemblement.
Ils nous révèlent en fait un être complexe, foncièrement honnête, un homme de gauche qui a de vraies convictions et un vrai projet de société mais décrié, bien à tort, dès le début de son mandat. Vilipendé par la droite dure majoritaire dans le pays, déclaré élu principalement pour chasser M. Sarkozy, trahi par les siens, ceux qu'on va appeler les frondeurs, alors que ce ne sont, de mon point de vue, que de lâches et tacticiens démissionnaires…
Un autre phénomène ne lasse pas de troubler les auteurs. C'est la difficulté perpétuelle de M. Hollande à mettre en évidence les réussites nombreuses de son quinquennat (loi sur la transparence des élus, réduction de la dette, mariage pour tous, améliorations dans l'Education nationale, CICE, politique étrangère et tant d'autres). Il semble inaudible… L'explication est pourtant simple. Il est matraqué de toutes parts, discrédité à droite et à gauche dans des proportions telles que son message est brouillé et sa légitimité continuellement remise en cause. Jamais un Président n'a été autant attaqué que lui. C'est inédit sous la 5ème république et constant depuis que le perfide Mélenchon l'a traité de Capitaine de pédalo en début de mandat, sonnant l'hallali … Depuis, toute bonne nouvelle est critiquée, diminuée, vidée de son sens, entrainant la cote de popularité du président dans une chute vertigineuse.
Pourtant, notre président a le mérite de tenir bon, avec dignité et compassion lors des attentats meurtriers de 2015 et 2016. Tout le monde loue la haute tenue présidentielle, sans que pour autant il en récolte les fruits en terme de légitimité. Les attaques sur sa vie privée, la multitude de détracteurs qui s'acharnent sur sa personne, souvent avec un mauvais esprit manifeste, tout concourt à sa perte. Mais il reste digne, à la hauteur de sa noble mission. Il ira jusqu'au bout, fidèle à sa grande et belle mission.
Le livre met également en évidence l'extrême solitude de cet homme perdu dans les couloirs du palais de l'Elysée, fantomatique et pourtant si lucide… Cette solitude n'est peut-être pas voulue, mais elle s'impose à lui. Son parcours et son poste le rendent solitaire. C'est à lui que revient la lourde responsabilité de décider de l'effacement d'un terroriste dangereux (n'allez pas croire ce que l'on vus a répété dans les médias, nul secret d'état n'est dévoilé à cette occasion), ou de nommer des personnes de confiance aux postes clés, ou encore rédiger les discours importants dans lesquels chaque mot est pesé. Effectivement, notre président assume pleinement son rôle et n'hésite pas à prendre des risques. On est loin de l'être mou et incompétent qu'on voudrait nous servir dans l'opposition déchaînée et les médias complaisants amateurs de sensationnel.
Cet imposant document vaudra pour la postérité. Il a le mérite de rétablir bon nombre d'erreurs et falsifications savamment entretenues dans les discours ambiants et donne à M. Hollande une dimension qu'il mérite.
Il est agréable à lire, bien construit et rassurant pour ceux comme moi, ont une haute estime de notre président et de sa fonction. Il paraitra peut-être indigeste et dévoyé aux autres. L'entourage de M. Sarkozy a d'ailleurs oeuvré en coulisses pour tenter de faire croire que les deux journalistes Davet et Lhomme affublés de M. Hollande manigançaient de sordides plans dévastateurs pour leur ennemi commun, dans une espèce de cabinet noir entièrement voué à sa perte !

Michelangelo 2017

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Beaucoup de parlote, pas forcément inintéressante mais ce fut long...
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On est bien placé en Belgique pour savoir que c'est pas facile gouverner;-)

Les journalistes du Monde, Lhomme et Davet, nous relatent d'une manière politiquement assez correcte les difficultés, les regrets, la solitude du président, les compromis, la difficulté à gérer une équipe, ses ennemis, la finance, le FN, les frondeurs, ... témoignages recueillis lors d'entretiens mensuels avec Hollande au cours de son quinquennat.

Le livre, structuré par thèmes, est approfondi, technique mais c'est quand même assez long!
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Ce livre constitue un document étonnant, voire fascinant, sur l'exercice du pouvoir et sur la personnalité de Hollande. Si l'on se demande souvent ce qui lui a pris de se livrer comme ça, il reste la possibilité de revisiter les 5 ans ecoulés, notre histoire récente. Il est étonnant de voir le scandale médiatique que cette parution a occasionné. Car les commentaires de Hollande paraissent rarement negatifs, sur quiconque (sauf son ennemi préféré, le contempteur de la Princesse de Cleves). Les journalistes sont assez durs, surtout sur la question de la République irréprochable, pour laquelle ils balayent l'argumentation de leur interlocuteur avec un scepticisme que ne justifie pas leur propre documentation.
Le président est décrit comme un gestionnaire doué mais maladroit, sans autorité et trop magnanime, sauf sur l'international où il semble que les auteurs lui accordent plus de credit qu'ailleurs.
Quoi qu'on pense du personnage, cette longue incursion derrière le rideau reste très instructive.
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Que reste-t-il du quinquennat de François Hollande ? Fut-il vraiment le président le plus impopulaire, le plus calamiteux et le plus insignifiant de la Ve République ? Frais émoulu de l'ENA, il fut d'abord auditeur à la Cour des Comptes, puis chargé de mission à l'Elysée pour son idole François Mitterrand. Elu député de Corrèze en 1988, il fut battu en 1993. Maire de Tulle puis président du Conseil Général, il s'épanouit comme petit potentat local. Il se plaça d'abord dans le sillage de Jacques Delors puis dans celui de Jospin qui l'imposa comme premier secrétaire du PS. En 2006, Ségolène Royal lui brûla la politesse en se déclarant candidate à l'élection présidentielle. Trop commun, trop mou, trop terne, en mars 2011, il ne rassembla que 3% des votes à la primaire socialiste, alors que DSK caracolait en tête. Survint le scandale du Sofitel de New-York. Hollande se relança alors dans la campagne. Discours du Bourget, (« Mon ennemi, c'est la finance ! »). Victoire contre Sarkozy et accession à la magistrature suprême. « Il ne trouve que je suis président », dit-il comme s'il n'en revenait toujours pas ou comme s'il avait conscience de ses limites et de celles de son pouvoir. Et voilà celui que ses adversaires surnommaient Flanby, Pépère ou Culbuto embarqué dans cinq années de crise économique, d'horreur terroriste, d'avancées sociétales discutables, d'augmentation d'impôts, de recul de la démocratie, d'opérations militaires en Afrique et de déliquescence de la gauche. Mais il aura quand même goûté à « la drogue ultime, le pouvoir suprême ». « J'aurais vécu cinq ans de pouvoir relativement absolu », avoue-t-il, satisfait de son bilan.
Quel pensum, la lecture de ce gros pavé de 720 pages tout rempli de politique politicienne, de politicaillerie, de négociations de boutiquiers, de petites manoeuvres sans grand intérêt pour l'Histoire. le lecteur qui attendait des scoops, des révélations fracassantes, de grands coups de projecteurs dans les coulisses du pouvoir en sera pour ses frais. Il n'apprendra quasiment rien qu'il ne sache déjà si ce n'est que Poutine aurait prévenu Hollande que la Grèce avait demandé à la Russie de lui imprimer des drachmes lors de la crise et qu'Hollande se teignait pas les cheveux. L'affaire du mariage pour tous avec ses manifestations monstres à Paris et dans tout le pays est à peine évoquée et juste pour dire combien Christiane Taubira fut efficace et courageuse. Tous les scandales qui entachèrent le quinquennat sont minimisés : Cahuzac n'a eu qu'un « petit souci fiscal », Aquilino Morelle « s'est pris les pieds dans une boîte de cirage », Thomas Thévenoud « était allergique aux impôts », sans parler de Kader Arif, Faouzi Lamdaoui et de quelques autres indélicats. Les deux journalistes du « Monde » auraient pu en apprendre bien plus lors de ces dizaines d'heures d'entretien, répartis sur quatre années et demi et 61 séances. Ils n'en ressortent qu'une tentative ridicule de donner une absolution et presque un satisfécit à un personnage qui abaissa encore plus que son prédécesseur la fonction présidentielle et ne réalisa même pas qu'avec ses dénis de réalité et son manque de respect de la volonté populaire, il ouvrait la route à toutes les dérives autoritaires de son successeur. Rien à garder de ce bouquin, excepté l'anaphore finale en forme de coup de sabot de l'âne. (À lire dans les citations, pour le reste, on peut faire l'impasse.)
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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LE ROI NU

Solitude et vérité

On l'a tant brocardé, taillé en pièces, trahi et donné pour mort, la meute des prétendants se partageant déjà sa dépouille, qu'il lui fallait apparaître dans toute sa crudité et sa solitude, pour révéler sa part de vérité, son credo, ses réussites et ses erreurs, en une plongée vertigineuse à l'intérieur du monarque et de l'homme, soliloque d'un Roi Lear et plaidoyer pro domo.

Même au risque du tohu-bohu inéluctable de ce scoop médiatique, dommages collatéraux, criailleries et bouderies des barons de la Hollandie ? On ne retiendra de cette saisissante chronique que les bonnes phrases, les portraits un peu vachards mais lucides du personnel politique ? Il le sait. Il n'en a cure, pour lui de l'écume et des postures, il connaît trop la foire aux vanités et les féroces ambitions politiciennes, les trahisons des plus proches, la politique comme scène de crimes de petits meurtres entre amis. Et ennemis.

Mais se livrer ainsi sans entraves, impudique, en roi nu ? Et l'Olympe, inaccessible empyrée d'un président " marmoréen ", l'Elysée façon Charles de Gaulle ? Une fiction. La transparence et " la politique sans filtre " ont laminé cette fausse prétention. La traque journalistique, les secrets et transgressions de la vie privée par les réseaux et la presse ravalent désormais, à son corps défendant, le Prince-président français à une certaine niveau de banalité, " de simplicité ".

Qui est-il vraiment ? La victime d'un " délit de faciès politique " par son allure de petit notable de province, lou ravi - l'innocent de la crèche - au milieu d'une horde de loups, un velléitaire à l'image affadi incapable de trancher, à la ligne politique ondoyante ?

Paradoxalement un atout. On le sous-estime. Mais la réalité est toute autre. Malgré parfois une certaine ingénuité, une mansuétude préjudiciable, Francois Hollande, froid pragmatique, ambitieux sûr " de son étoile " est tout à sa passion de la res publica. " Il est très urbain et sympa mais c'est un dur, une lame. Une carapace douce et un noyau de métal. Il peut être très dur, ce salopard, sans te le dire franchement! " témoigne Stéphane le Foll, l'un de ses cinq très rares et indéfectibles amis.

" Un président ne devrait pas dire ça ", Les secrets du quinquennat replace ainsi Hollande au centre du jeu des élections présidentielles. Les sondages le donnent perdant, et alors ? Contrairement à ses prédécesseurs, il devrait se soustraire à son devoir et rendre les armes sans combattre ? Pour le ruminer sa vie durant ?
D'autant qu'il a respiré " l'ivresse des sommets. Une drogue suprême " et que " c'est quand il a la tête sous l'eau qu'il se montre le plus fort " (Le Foll). Porté à la tête du pays à un moment-clé difficile et complexe de l'Histoire du monde, il assume son bilan " J'aurai goûté cinq ans de pouvoir relativement absolu [...] J'aurai imposé à mon camp qui n'y aurait peut-être pas consenti naturellement des politiques que je considère comme justes ".


UNE CHRONIQUE ET UN MANIFESTE
Un acte de candidature. Francois Hollande ne peut s'esquiver, " c'est peu dire qu'il piaffe " d'affronter la meute des prétendants et les déçus du socialisme. " Il rêve de s'affranchir de cette réserve présidentielle qui le bride ", d'introniser un nouveau rassemblement " le parti du progrès en lieu et place d'un PS à bout de souffle, sclérosé ". Il sera donc candidat. Mission impossible, opération suicide ? Une forme de courage et de panache, avec lucidité : il pourra/va perdre, fors l'honneur.
Par le truchement des deux journalistes, confidents privilégiés (instrumentalisés ?) de ses confessions, Francois Hollande a dicté ses mémoires, la chronique des travaux et des jours de son " ahurissant " quinquennat, pour " mettre en valeur son bilan ", son action et révéler ses talents de stratège à l'intérieur et à l'international, en prenant le peuple de France à témoin de sa vérité.
En bref, un manifeste politique, un acte de foi à double détente : pour sa candidature, pour la postérité et pour laisser une trace dans L Histoire.
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Ce récit détaillé de l'activité de Hollande sur la période 2012-2016 colle au plus près de l'actualité – déjà oubliée en 2022, qui se souvient que le 6 juillet 2014 est un des jours les plus importants du quinquennat ? –, avec très peu de mises en perspective, ce qui va sans doute contribuer à le faire vieillir rapidement.

Il passe en revue tous les petits et gros sujets auxquels le président a eu affaire et présente surtout l'intérêt de montrer sa façon de travailler, de raisonner, de gérer les personnes…
Il montre aussi la masse considérable de contraintes qui corsète l'action (le poids des médias, les réseaux sociaux, les législations nationale et européenne…) d'un président qui vit en permanence dans la peur du faux-pas, et passe moins de temps à faire qu'à réfléchir aux conséquences de ce qu'il fait.
Le parler dru et clair du débat Mitterrand / Chirac d'avril 1988 – celui d'avant l'UE – fait contraste de façon saisissante et montre à quel point la liberté de parole et d'action s'est étiolée en moins de 30 ans.

Le livre montre un homme intelligent, très nuancé, souvent lucide et pourtant aussi souvent inconséquent.
Un président qui s'inquiète de la « cohésion » du pays, de la désunion nationale, déclare « c'est ça qui est en train de se produire : la partition », avoue que « le thème de l'identité est plus présent que la question sociale ou économique », que « les gens pensent qu'ils ne sont plus liés aux autres », déclare le 23 juillet 2014 : « il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devrait pas être là. (…) donc il faut à un moment que ça s'arrête », et qui pourtant – le même jour – en Conseil des ministres, présente un projet de loi facilitant l'obtention de cartes de séjour … ou encore abroge le délit de solidarité avec les sans-papiers.

Il facilite ainsi le flux qu'il dénonce et fait à la place le voeux pieux que si on offre à la musulmane « les conditions pour son épanouissement, elle se libérera de son voile et deviendra une Française », oubliant que le nombre empêche l'épanouissement et multiplie les voiles…
Oubliant le constat juste qu'il fait sur l'accueil excessif, il fait ainsi l'erreur – au lieu de le réduire – de proposer les valeurs comme solutions aux problèmes posés par l'islam ;
péchant par naïveté, comme Jospin qui avouait le 3 mars 2002 « J'ai péché un peu par naïveté (...) je me suis dit, peut-être pendant un certain temps si on fait reculer le chômage, on va faire reculer l'insécurité. (...) On a fait reculer le chômage, et ça n'a pas eu un effet direct sur l'insécurité. »

Quand, vers 2060, la « diversité » sera majoritaire et qu'il sera trop tard, la gauche – après fait la leçon pendant 40 ans – reconnaîtra ses erreurs, sa naïveté et que les alarmistes « nauséabonds » avaient raison. Trop tard…
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De bons passages.
Cela reste intéressant d'avoir la vision à l'intérieur du bureau présidentiel sous Hollande, et l'envers du décor de certains événements, qui n'est souvent pas des plus glorieux.
Pour autant, il n'en reste pas moins qu'il y a à boire et à manger dans ce pavé de 600 pages.
J'ai bi
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François Hollande et la presse! le pouvoir et les médias!
La communication en permanence perturbe la décision et le journaliste complice se révèle vite un chroniqueur sans pitié.
Les hommes politiques d'aujourd'hui, dans leur quête d'une popularité qui de toutes les manières fluctuera, font leur cour aux médias, s'essaient aux réseau sociaux.
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