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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une nouvelle critique, peut être inutile, qui va rejoindre les autres car les Ignorants d'Etienne Davodeau a été pour moi un immense coup de coeur. Cette magnifique bande dessinée de 2011, qui compte presque 300 pages, retrace l'initiation croisée entre l'auteur, Etienne Davodeau et un viticulteur bio, Richard Leroy. Tous les deux s'échangent les gestes de leur métier, les contraintes, leur passion en somme. le lecteur suit cette initiation et cette découverte.

J'ai vraiment appris beaucoup de choses notamment en ce qui concerne l'oenologie. J'ai ri avec les deux "protagonistes" et j'ai aimé voir cette amitié grandir. Les portraits des personnes sont vraiment soignés et très attachants. On assiste aussi à une franchise de l'auteur et de son compagnon, qui fait sourir. Sans oublier que le trait de Etienne Davodeau est toujours soignée. Les Ignorants sont une bande dessinée qui transporte dans une intensité digne des meilleurs vins.
À "consommer" sans modération !
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Solaires et parfumées, quelques pages pour une année entre terre et ciel, avec des escapades chez des amoureux, ceux qui aiment et se passionent et partagent et discutent et ...repartagent et rediscutent...et découvrent, et picolent . Euh, pardon : dégustent !
C'est chaleureux et drôle et riche. C'est un régal des yeux, des papilles et de l'intellect.
C'est du Davodeau !
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Cette BD, basée sur le principe d'échanges de bons procédés s'adresse aux amateurs de vins. Davodeau en rencontrant et en présentant le travail en biodynamique de Richard Leroy dans son domaine de MONTBENAUD réalise un travail exceptionnel en nuances de noirs, blancs et gris. Les deux hommes apprennent l'un de l'autre. Et nous on comprend le travail de la vigne en passant par les étapes de la taille, explication des sols, travail de la terre, pulvérisation bio, fermentation malolactique, récolte à la main etc. c'est vraiment enrichissant. Une BD innovante, un travail de longue haleine et un plaidoyer pour le respect de la nature et une nourriture saine.
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A la lecture de cette longue BD je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un spectacle que j'ai vu il y a quelques années : "Savoir enfin qui nous buvons" de Sébastien Barrier ; le récit d'une rencontre avec des viticulteurs de vin joli (plus bio que bio) et aussi de la description de leur métier de passionnés.
Et ces plus de 200 pages (presque 300 d'ailleurs) que je n'ai pas vu défiler, sont du même type : un échanges entre deux passionnés de leur métier, la BD d'une part et le vin de l'autre.... ça fait un peu rêver, non ? pouvoir vivre de sa passion.... encore fait il en avoir une évidemment.
Pour moi c'était une totale découverte de deux univers : je suis plutôt adepte de ne pas vouloir connaitre les secrets de fabrications pour ne pas gâcher le plaisir avec des "détails" techniques auxquels souvent je ne comprends rien. Ceci est valable pour tout : littérature, cinéma, boisson (avec ou sans alcool), BD, gastronomie..... J'adore déguster le résultat, et parfois ne pas aimer.
Cette lecture a un peu lever le voile sur deux sujets : mais même si j'ai trouvé cela très intéressant : c'est promis, je ne chercherai pas à en connaître plus.
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Un auteur de bd et un vigneron passent une année ensemble et font se croiser leurs vies... Cette "expérience" débouche sur une bd très réconfortante !
Etienne Davodeau et Richard Leroy parlent avec passion de leur métier, fournissent des explications plus ou moins fouillées mais toujours accessibles des aspects techniques, des collègues à eux apparaissent aussi dans la bd et viennent donner leur point de vue. le tout dans une grande bienveillance, avec beaucoup d'humilité et des points de vue éthiques bien marqués et argumentés, avec qqes petites piques et mises en boite taquines.
Certains pourront trouver cette bd un peu plate et un peu bisounours mais moi j'ai beaucoup apprécié cette parenthèse tranquille et chaleureuse dans la vie de professionnels qui nous font partager une partie de leur quotidien et de leurs réflexions sur leur métier.
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Que du bonheur ! En 1991 un banquier parisien boit un verre de coteaux-du-Layon : " - le meilleur liquoreux que j'aie jamais bu !" déclare-t-il. 1996, il vend sa maison pour s'acheter un terroir et devient vigneron dans le Maine-et-Loire. Etienne Davodeau fait partager son monde des BD à Richard Leroy qui lui, oh merveille ! ne lui cache rien de la vigne et du vin. S'en dégage la passion et non le profit, l'amitié, les échanges, les rencontres, la nature, de jolis dessins. Et de quoi, sur ses conseils, se constituer une jolie cave à des prix raisonnables. A votre santé !
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Dans cette BD, c'est un thème des plus communs dans la science-fiction qui est utilisé, celui du passage d'un monde à un autre ! Sauf que ces deux mondes sont bien réels et ont même les pieds bien ancrés dans la terre, en particulier pour le vigneron qui initie le dessinateur de bande dessinée à son monde, et réciproquement. Cette initiation croisée se révèle dès les premières planches passionnante, pleine de surprises et d'humour. Et pour qui ne connaît aucun des deux mondes, c'est une double immersion géniale.
Je lis très peu de bandes dessinées, parce que je ne sais pas les choisir et qu'il faut vraiment que l'une d'entre elles se retrouve un peu partout et me tape dans l'oeil pour que je me décide à essayer. C'est donc avec curiosité que j'ai découvert le travail d'Etienne Davodeau et de ses collègues auteurs, quand il emmène le vigneron Richard Leroy dans des salons, chez son éditeur, chez l'imprimeur, quand il lui donne des piles de BD à lire. Richard à son tour l'initie à la taille des vignes, aux traitements biologiques et à la biodynamique, aux vendanges et aux soins du vin.

La suite :
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Voici une BD qui mériterait un avis détaillé tant elle est dense et intéressante. Etienne Davodeau a suivi pendant un an un vigneron, Richard Leroy sur ses terres, a "appris" le métier à ses côtés et lui a fait découvrir en échange le métier d'auteur de bandes dessinées. de cet échange est né cet album qui rend compte de la richesse des apprentissages, des découvertes et qui rend compte des points convergents entre ces deux professions, de l'amour du métier, de la précision, du travail de longue haleine que l'une et l'autre demande et de la volonté pour l'un et l'autre d'arriver à un produit fini de qualité.
Richard Leroy est un vigneron qui travaille en harmonie avec la nature, il respecte la terre et respecte sa vigne. On en apprend beaucoup sur la biodynamie, sur les mesures de souffre. Je n'irais pas jusqu'à dire que la partie technique est ce qui m'a le plus plu mais c'est instructif et, quelque part, c'est rassurant de savoir que des hommes s'attachent à travailler ainsi pour produire des choses saines et goûteuses. Ça m'a donné soif et je dois dire que maintenant quand je déguste un vin, je prends le temps de le déguster et d'essayer d'en saisir tout son caractère.
Avec Etienne Davodeau, on va à la rencontre de l'envers du décors de la BD. le travail d'imprimerie, d'édition, les rencontres d'auteurs, dessinateurs aux Festivals BDs sont autant de moments qui permettent d'aller à la rencontre de ces gens qui se cachent derrière le coup de crayons.
Ce jeu de croisements de savoirs et savoir-faire révèle toute sa profondeur lors des échanges entre viticulteurs ou auteurs de BD. Derrière une bouteille, une bande dessinée il y a un ou des hommes et un immense travail où chacun y met du coeur et un peu de son âme.
Graphiquement, Les Ignorants est un album tout en nuance de gris et tons sépia qui rendent vraiment bien. Moi qui aime la couleur, ici, elle ne m'a absolument pas manqué.
Il y a dans cet album beaucoup de complicité, d'humanité et de sincérité.
Lien : http://quel-bookan.hautetfor..
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Les 135 critiques précédentes ont déjà tout dit sur cette rencontre d'un autre type – mais je dois avouer que cette description de la vie et du travail du vigneron et de son attachement viscéral à la terre m'a littéralement bluffé – je ne boirai plus un verre de vin de la même façon dorénavant !
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Un roman graphique à découvrir et à offrir !
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Les ignorants raconte la rencontre entre un auteur de bande dessinée et n vigneron......Rencontre entre deux univers à la fois proches et différents, deux univers que l'un comme l'autre ne connaissent pas, d'ou le titre de cette bd......

Etienne Davodeau a proposé à Richard Leroy, un vigneron de l'accompagner dans son travail sur sa vigne et en échange de lui faire découvrir l'univers de la bande dessinée....
Les deux ont joué le jeu : taille de la vigne, sarclage, visite chez un fabricant de fût pour l'un.....Lecture de bd, rencontre avec des auteurs, visite d'une imprimerie et même rencontre avec l'équipe de futuropolis pour l'autre......

On peut dire que le pari est franchement une belle et grande réussite.....
La rencontre entre ces deux personnes, ces deux univers est pleine de réalisme certes mais est surtout pleine d'humanité et aussi passionnante....Ils partagent la même vision du travail, de leur engagement dans ce qu'ils font, avec passion, avec exigence....

Passionnante car on y découvre deux métiers, celui de vigneron avec ses problématiques liés à la terre, aux contraintes climatiques et celui d'auteur de bd, avec deux choses : la fabrication proprement dite d'une bd et puis l'histoire de la bd avec des univers graphiques très différents, des rencontres avec des auteurs.....(comme Gibrat, Marc-Antoine Mathieu)...

Les deux hommes ont en commun aussi une certaine volonté de vouloir se démarquer des goûts trop uniformes, de donner de la vie au vin et une autre dimension à la bd.....
Encore une fois Davodeau y réussit avec sa bd, et c'est presque dommage qu'on ne puisse gouter le vin de Richard Leroy.....
Davodeau réussit parfaitement bien à nous emmener dans le travail et dans les vignes de Richard Leroy, à la fois par son dessin, qui reste d'une grande simplicité, mais là est toute sa force.....

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