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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un enfant qui cesse d'être un enfant, travaille, grandit, découvre l'amour et pas à pas s'en va devenir un homme le tout dans Naples d'après guerre, Naples et ses pauvres, Naples et ses cris, Naples et la mer , Naples ....

Ecrit un peu comme un journal avec la fraicheur et l'innocence de l'enfant, les personnages et les rues prennent vie.

Si je ne suis pas entièrement séduite par ce récit que j'imagine plus ou moins autobiographique, l'écriture d' Erri de Luca si poétique, légère comme une dentelle reste envoutante.
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Récit autobiographique ? En tous les cas la découverte des premiers émois amoureux d'un jeune napolitain dans l'immédiat après-guerre. Un livre structuré de façon assez surprenante, sans chapitre, des sortes d'épisodes nouveaux à chaque pages, parfois très courts.
Une histoire plutôt simple, sauvée je dirais, par les personnages.La fin m'a laissé assez perplexe. Je crois que j'ai du mal avec ces livres qui mélangent les genres.
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Erri de Luca fait ici oeuvre de fiction en donnant la parole à un apprenti menuisier de treize ans, qui a préféré quitter l'école et travailler pour apporter son maigre salaire à ses parents. Nous sommes à Naples dans les quartiers pauvres, à la fin des années 50, et le dialecte napolitain est omniprésent, même dans le corps du texte rédigé en italien. Dans l'atelier de Mast'Errico, travaille aussi le cordonnier bossu Don Rafaniello, rescapé de l'holocauste, qui, en quête du "Mont de Dieu" à Jérusalem, a abouti dans cette ruelle du quartier de Montedidio (sens identique) à Naples. le narrateur reçoit un boomerang de son père qui travaille au port comme docker, alors que sa mère se meurt à l'hôpital. Tous les soirs, sur le toit en terrasse qui domine le quartier, il s'entraîne à d'innombrables lancers simulés, tandis que Rafaniello parle des ailes qui poussent dans sa bosse, et lui permettront peut-être de rejoindre la Terre sainte. Puis il y a Maria, l'adolescente dont abuse le propriétaire, et qui va se réfugier auprès du narrateur, lui faisant découvrir l'amour et la vie adulte. Tout se termine dans un feu d'artifice, la nuit du jour de l'an, où s'envolent aussi bien le boomerang que Rafaniello, alors que la voix du héros mue enfin.

Beaucoup de poésie dans ce texte, mais l'écriture suscite une certaine déception. En faisant parler un adolescent, E. de Luca émousse la densité et la pureté de son style, simplifiant volontairement les phrases. N'était l'âpreté du napolitain, dialecte auquel tout le livre rend hommage, on ressentirait une relative impression de platitude et de répétition. le livre est dédié aux humbles, aux travailleurs, aux petites gens, mais sombre parfois dans un certain misérabilisme. Bref, Erri de Luca est, me semble-t-il, bien meilleur dans ses écrits autobiographiques, plus intenses et plus purement poétiques.
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Une nouvelle histoire de passage par Erri de Luca, celui de l'enfance à l'âge adulte, à Montedidio, le Mont de Dieu, quartier pauvre de Naples. Une nouvelle histoire d'amitié entre un jeune homme et un vieux bossu venu d'ailleurs, dans les années d'après-guerre. Une nouvelle histoire d'amour entre deux adolescents propulsés dans le monde adulte par la mort de la mère pour l'un et la démission des parents pour l'autre.

De la poésie, de la tendresse et un peu de magie, combinaison gagnante pour cet écrivain, même si je trouve les magnifiques « tu, mio » et « le poids du papillon » beaucoup plus réussis …
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Une découverte de la vie, tendresse dans un monde rude - une description sensuelle et précise du petit monde où vit le narrateur, toute cousue, baignée d'onirisme. Une merveille
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Une petite histoire sans prétention qui raconte la vie d'un gamin de treize ans à Naples. Dans le quartier de Montedidio, des pauvres gens travaillent, mènent une vie difficile, ils rêvent aussi.
Un petit roman fait d'une succession de chapitres très courts avec une belle écriture, qui convoque la poésie, le quotidien, la douleur, et l'amour. Un petit livre du grand Erri de Luca que l'on n'oublie pas.
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Le journal intime d'un jeune napolitain fils de docker, apprenti chez un menuisier dans un quartier pauvre de Naples : Montedidio, il s'éveille avec délicatesse et respect à la vie et à l'amour. Une succession de scénettes poétiques sur la vie à Montedidio où l'on croise un cordonnier réfugié juif polonais, un menuisier, un imprimeur et tous les petites gens qui composent ce quartier typique de Naples.
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Erri de Luca vient de Naples, où il a vécu dans le quartier populaire et surpeuplé de Montedidio (la montagne de Dieu). L'italien est pour lui une seconde langue et il a toujours parlé le napolitain avec sa mère, tandis que son père tenait à ce que sa soeur et lui parlent un italien parfait. Très engagé politiquement jeune adulte, il poursuit ensuite une vie d'ouvrier solitaire et itinérant, tout en traduisant l'hébreu des Ecritures avant d'aller travailler, pour leur beauté et non parce qu'il est croyant.

“Je viens d'avoir 13 ans et mon père m'a mis au travail”. le narrateur travaille dans la boutique du menuisier mast'Errico. Pour son anniversaire, son père lui offre un “boumeran”, ce qui déclenche l'ire maternelle : où va-t-il pouvoir s'en servir dans les ruelles étroites de Montedidio, où il n'y a même pas la place d'étendre le linge ? Mast'Errico héberge dans sa boutique un cordonnier juif s'appelant don Rafaniello, qui remet à neuf gratuitement les chaussures des pauvres. Aux lavoirs, sur le toit de son immeuble, le narrateur s'entraîne au lancer du boumeran, rencontre Maria et écrit sa journée sur un rouleau de papier.

Dans les premiers mots du roman, “A iurnata è ‘nu muorzo” (la journée est une bouchée), la forme en est donnée : des bouchées de chapitre qui se suivent, un regard sur la journée écoulée, un passage sorti du quotidien napolitain bruyant et agité et traduit dans l'italien du silence reposant de l'écriture. Dans l'espace qui sépare les chapitres, peut-être l'espace qui manque à Montedidio, se devine la poussée de l'adolescence, le devenir adulte.

Avis de Gaultier :
Tout à fait emporté au début, quelque chose s'est essoufflé pour moi durant la lecture. C'est poétique, symbolique, touchant, beau, mais quelque chose m'a manqué, un peu de matière, de chair. Tout est un peu trop sec et court pour moi. Mais peut-être aurait-il fallu le lire dans le ventre de Naples, comme il était prévu à Pâques... En période de confinement, un livre plus dense est peut-être nécessaire ? 3/5

Avis de Théodore :
Erri De Luca nous offre ici un récit d’une grande poésie. Les descriptions des lieux permettent au lecteur ou à la lectrice de s’imaginer aussi bien que possible les conditions de vie des personnages. Les émotions, par contre, sont pudiques. A croire qu’il faut les cacher pour être un homme, dans cette Italie du Sud du milieu du XXème siècle.
Les chapitres défilent si rapidement qu’il est peu aisé de saisir l’ambiance du contexte. C’est peut-être un choix délibéré de l’auteur, mais qui ne m’a personnellement pas convaincu. 3/5

Moyenne : 3/5
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Nous sommes au lendemain de la deuxième guerre mondiale, dans le quartier de Montedidio, quartier populaire de Naples, où les gens y vivent pauvrement. le jeune adolescent de ce roman a 13 ans, il est apprenti chez mast'Errico, un menuisier, qui tous les matins en arrivant dit sa phrase d'encouragement : "la journée est une bouchée, elle est courte, il faut se remuer". Ce jeune adolescent va découvrir le travail, la maladie de sa mère, la tristesse et les absences de son père, son amitié avec Rafaniello, le cordonnier bossu, et surtout Maria, la voisine avec qui il découvre l'amour.
J'ai bien apprécié ce roman mais un petit bémol, la construction du roman avec ses courts chapitres m‘ont empêché d'être emportée pleinement par l'histoire.
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Cette jolie histoire se déroule à Naples après la guerre. Un jeune garçon raconte au jour le jour toutes les évolutions de sa vie : la maladie, l'amour, le travail ... le plaisir de lecture est sans plus.

Lien : http://objectif-livre.over-b..
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