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2,53

sur 218 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Non, M. DeLillo, vous n'avez pas pondu un banger avec ce livre.

Non, l'amoncellement d'absurde, de mots aléatoires, de banalités et de conversations décalées ne rendent pas votre texte profond.

Si l'effet escompté était de provoquer l'ennui chez les lecteurs et de les forcer à lâcher ce livre format téléphone, alors oui, ça c'est réussi. J'aurais préféré retourner m'hébéter sur mon vrai téléphone plutôt que de lire ce récit.

Alors oui, ce livre porte bien son nom, puisque son contenu ne laisse rien à dire, ni à penser, ni à méditer.
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Je termine mon parcours dans le silence avec ce petit roman de Don Delillo, que je ne connaissais pas.
Trois personnages regardent le super bowl lorsque soudain, l'écran de télévision s'éteint. Plus de téléphone, ni d'internet, électricité coupée. Les protagonistes allument bientôt les bougies et enfilent leur manteau. Il fait froid en ce mois de février. Un couple d'amis arrivent avec retard, ayant été victimes d'un crash aérien. L'homme blessé, ils passeront d'abord par l'hôpital.

Le sujet intéressant n'a malheureusement pas été exploité à son avantage. En fait, pour moi, il n'a pas été exploité du tout. Aucune description de l'extérieur, nous sommes dans un huit-clos, aucune psychologie pour les personnages ni pour la situation dans laquelle ils se trouvent plongés. le livre n'est que parsemé de dialogues entre les personnes, dialogues sans queue ni tête, ou de monologues tout aussi inconstants.
Et la fin : rien.
Grosse déception.

Suit une nouvelle de cinq pages "Homme à sa fenêtre", relative au confinement. Je l'ai bien aimée d'où ma 2ème étoile.
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— Un soir de 2022, un blackout se produit durant le Super Bowl. Pour DeLillo, les écrans, en se voilant de noir, reflètent nos propres visages, déformés par l'angoisse. Cette panne révèle en creux la fin du mythe américain, symbolisée par l'arrêt brutal de la plus grande messe sportive du pays. Quand l'apocalypse technologique est proche, ce sont tous nos moyens de connexions et d'échanges qui sont coupés. La parole n'est elle-même que synonyme d'incompréhension, et cette quasi-incapacité à communiquer transforme le silence en un vide oppressant. Piégés dans nos bulles virtuelles et médiatiques, un bruit de fond génère de l'absurde.
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Je crois ne pas avoir choisi le bon roman pour découvrir cet auteur dont j'avais entendu tant de bien !
Roman court sur une coupure inexpliquée des réseaux et de l'électricité ... la vie s'arrête pour les personnages et on partage avec eux leur détresse ... mais je n'ai pas accroché et n'ai pas partagé leurs sentiments.
J'oublie cette non-rencontre et je vais me diriger vers un autre roman pour vraiment découvrir Don DeLillo!
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Don DeLillo (Donald Richard DeLillo), né en 1936 dans le quartier du Bronx à New York, est un écrivain américain. Auteur de nouvelles, de pièces de théâtre, de scénarios, et d'articles, il est surtout célèbre pour ses romans. le Silence, son nouveau roman ou novella, vient de paraître.
Cinq amis doivent se retrouver à New York chez Max Stenner et sa femme Diane Lucas pour regarder le Super Bowl, finale du championnat de football américain, l'événement sportif le plus regardé à la télévision aux Etats-Unis, et l'un des événements sportifs les plus suivis au monde. Martin Dekker, enseignant en physique est déjà arrivé, ne manquent que Jim Kripps et son épouse Tessa Berens poétesse, retardés par un atterrissage en catastrophe de leur avion revenant d'Europe. La soirée évènementielle va prendre une tournure inattendue quand l'électricité va plonger New York dans le chaos…
Une télé qui tombe en panne pour vous gâcher la soirée, puis l'électricité vous lâche et le mini-drame personnel devient catastrophe de grande ampleur. Inspiré (?) de la dernière grande panne électrique qui frappa New York en août 2003 (après celle de 1965), ce court roman est une métaphore sur la fragilité de nos sociétés, toujours plus modernes, plus technologiques, mais aussi beaucoup plus vulnérables : un simple OFF sur le bouton et tout s'écroule.
La séquence d'ouverture du livre nous montre Jim et Tessa dans leur avion, Jim débitant comme une litanie les informations affichées sur l'écran devant ses yeux, température extérieure, vitesse de l'avion etc. tel un intoxiqué des informations comme celles qui défilent sur le bandeau en bas d'écran des chaines de télévision d'infos en continu. le décor est planté et nous est familier, le lecteur rit jaune.
Le huis-clos qui suivra pourrait être drôle s'il n'était inquiétant. L'écran noir de la télé – la sacro-sainte télé – rend dingue Max et pour échapper à son angoisse, il s'imagine speaker et invente à haute voix des commentaires sur le match qu'il ne peut pas voir. Quand l'ampleur du désastre va prendre jour, les uns et les autres vont se livrer à des réflexions plus ou moins compréhensibles, comme un long délire sur le délitement du monde, ce monde affaibli par ce qu'il pensait être ses points forts, la haute technologie, l'informatique et internet etc. Sans télé, sans ordinateur, sans téléphone portable, que reste-t-il ? Que devenons-nous ? Ajoutons-y les catastrophes écologiques et les épidémies, la messe est dite et le silence se fait.
Comme souvent dans ses romans, Don DeLillo exprime sa fascination pour le langage et les mots, pour l'image, et plus largement pour une angoisse latente liée à la fin de tout et donc à la mort.
Un bouquin intéressant sur le fond, certes, mais pas renversant à lire.
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Ce petit roman est rapide à lire, mais je l'ai lu dans la souffrance.
Il ne m'a absolument pas intéressé, et pourtant le résumé m'avait donné très envie ! Néanmoins le traitement du sujet est fait d'une façon inattendue. Alors que l'on peut s'attendre à du suspense, de la peur, voire même de l'action, le titre du livre se retrouve tout au long de lui : c'est le silence.
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Je n'ai pas aimé ce livre.
Ni le style (décousu), ni l'ambiance (glauque), ni l'histoire (quelle intrigue ? quel suspens ?).

Dans un appartement de Manhattan, alors que toutes les connexions numériques viennent d'être coupées, nous assistons aux échanges entre des personnes comme dans un huis clos.

Plutôt déçue, car c'est la première fois que je lis un livre de Don de Lillo...
Cà n'était peut être pas le bon moment 🙃
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Après des avis très positifs de tous les critiques du Masque et la Plume, je me suis lancé dans ce petit roman de Don DeLillo (auteur dont je n'avais encore rien lu) et j'avoue n'avoir pas du tout compris l'engouement pour ce livre. Je n'ai ni compris l'histoire, ni apprécié particulièrement le style, je suis passé complètement à côté de ce livre.
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Bon... On m'avait dit du bien de cet auteur, c'est peut-être un loupé du coup mais il faut dire que ce n'était pas franchement divertissant, ni intéressant, ni pertinent. On ne comprend pas toujours l'intérêt ou le sens, les dialogues sont plats, pénibles. Il y avait de l'idée mais ça s'arrête là. Non, le style narratif est aussi intéressant mais pas son contenu, dommage.
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Don DeLillo est un grand écrivain américain dont les romans sont considérés comme visionnaires. Il s'intéresse aux sujets de société et les aborde avec une grande originalité. La lecture de mon premier livre de cet auteur « Zero K » avait été une expérience hallucinante qui m'avait habité durant plusieurs jours après sa fermeture. Je me faisais une joie de replonger dans son univers.

A travers le portrait de cinq personnages, l'auteur veut montrer l'importance du numérique sur nos vies. Il imagine une coupure totale de tous les réseaux et observe la réaction de ses protagonistes. Alors que le précédent roman avait une musique exigeante et poétique qui raisonnait chez le lecteur, je peux dire que celui-ci est plus proche du silence complet (il porte d'ailleurs bien son titre).

Le récit est très court (100 pages) et se lit en une heure. Il n'a pas le temps pour développer le thème, d'autant plus que la moitié de la place est occupée par des dialogues. Ces échanges sont d'une banalité affligeante et comme l'ensemble du texte, n'ont souvent ni queue ni tête. Je tournais les pages sans comprendre où me menait ce brouillon général.

En voulant définir le vide créé par l'arrêt des connexions, Don Delillo s'est pris dans son propre piège. Son histoire est aussi creuse que l'effet qu'il voulait produire. Contrairement à son livre précédent, je n'ai pas été embarqué par l'ambiance, bien au contraire. Je n'ai pas non plus retrouvé sa plume si puissante qui m'avait bluffé. J'ai navigué entre incompréhension et ennui. Une fois terminé, déjà oublié et sans regret !

Ce n'est bien sûr que mon humble avis de lecteur lambda et je vous laisse vous faire votre opinion. Vous y trouverez peut-être ce que j'ai loupé. Pour ma part, je n'en tiendrai pas rigueur à Don DeLillo qui, je sais, est capable de m'enchanter encore.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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