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EAN : 9782918541257
368 pages
L'Homme sans nom (01/10/2017)
3.79/5   14 notes
Résumé :
Dans une société où les abeilles ont disparu et où l’eau potable vient à manquer, l’Homme est contraint de trouver des solutions radicales. Certains doivent endosser le rôle de polinisateurs, tandis que d’autres partent explorer de nouvelles planètes en quête d’eau potable. Alors qu’une lutte de pouvoir s’installe entre deux continents dépendants l’un de l’autre pour survivre, une catastrophe climatique ébranle les peuples.
Nathanael, migrant malgré lui, subi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'avais pas angoissé pour un livre depuis Dry de Neal Shusterman. C'est de nouveau chose faite avec Nos Altermondes !
Ce roman d'anticipation est une grosse surprise ! Les thématiques principales, crise climatique, crise sociale et crise politique font tristement écho à ce qu'il se passe aujourd'hui autour de nous. L'auteur gère particulièrement bien les conflits politiques et les conséquences sur son récit. La course à l'élection, la course au succès, la course au rendement et les faux semblants, au détriment de la population qui meurt à petit feu. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ?
Le personnage d'Ellynn est en ce sens très bien construit: c'est une jeune femme façonnée par le gouvernement. le retour sur terre peut être difficile pour elle !
L'histoire est haletante, nous suivons principalement les points de vue de Nathanaël et Ellynn, mais aussi ceux des politiciens (ce sont ceux que j'ai préférés !). Entre survie et recherche de réponses, nous comme les personnages nous retrouvons à bout de souffle.
Le seul point négatif de ce roman, mais qui ne m'a pas dérangé tant que ça, c'est le manque d'information sur les deux continents. Un peu de mal à situer !
Un livre à mettre dans toutes les mains pour bousculer un peu les croyances, mais aussi pour découvrir un monde post apo glaçant.
J'attends bien évidemment une suite.
"Personne ne souhaite être étranger toute une vie."
"Pourtant, j'en ai vu arracher des couvertures à une famille qui n'avait que ça pour résister au froid de la nuit. Par pure méchanceté, par pure vengeance. Pour moi, ce fut le moment de trop. Et après cela, tu ne peux plus profiter de ton confort."
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En 2018, mon oeil a été attiré par le nom de la maison d'édition L'homme Sans Nom et par les couvertures soignées des livres disposés sur son étal lors de mon passage à la Foire du Livre de Bruxelles. le choix ne fut pas aisé mais j'ai décidé de jeter mon dévolu sur Nos Altermondes de Nicolas Debandt pour ma première relation avec l'éditeur. Et je ne suis pas déçue.

L'univers du roman est assez simple à comprendre. Suite à des problèmes environnementaux, deux cités sont interdépendantes l'une de l'autre. Minarque possède la technologie pour aller chercher de l'eau potable sur la planète voisine tandis que Terarque a développé une armée de pollinisateurs humains suite à la disparition des abeilles.

Les premières pages de Nos Altermondes nous font entrer dans le vif du sujet en nous propulsant au moment de la catastrophe qui rompt l'équilibre fragile entre ces deux puissances. Minarque et son port aérospatial sont détruits lors de l'effondrement de l'anneau entourant la planète. Une vague de migration déferle alors sur Térarque, parmi lesquels se trouve Nathanaël, père de deux enfants qui va devoir se battre contre la haine envers les réfugiés et trouver un moyen de contacter sa femme partie en mission dans l'espace.

Parallèlement, on suit la vie d'Ellynn. Elle est la pupille parfaite de l'Etat de Terarque et travaille sur la technologie du pilier dans le but de faire revenir l'eau. Les conséquences du cataclysme vont bouleverser sa vie tranquille, révéler les secrets et les manipulations de ceux en qui elle croyait, et bousculer ses convictions.

Bien que Nos Altermondes relève de la science-fiction, les sujets traités sont tellement actuels et les intrigues politiques sont si vraisemblables et concevables que l'histoire semble se dérouler sur une partie de notre propre globe terrestre. En évitant de prendre le chemin facile de la simple guerre environnementale, Nicolas Debandt nous offre un roman profond et humain qui, je l'espère, égratigneront les idées préconçues de certains, notamment sur la question des réfugiés. Il est juste un peu dommage que certains personnages secondaires soient traités de manière si sommaire alors que leurs actions font partie des rouages de l'intrigue.

En bref, il s'agit d'une belle découverte et d'un livre différent dans le monde de la science-fiction. L'alternance des chapitres centrés sur les personnages permet de jongler entre les deux univers et de comprendre les réalités de chacun. Seul petit bémol : les coquilles dans le texte qui auraient pu être éliminées avec une bonne relecture avant impression.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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Une histoire assez complexe, très centrée sur l'aspect politique (impact, alliances, chantage, etc.).
La plume est plutôt fluide, j'ai aimé que les migrants de cet univers soient ceux issus du super-État dominant. Cette inversion du rapport de force montre vraiment bien le côté sombre de l'humain et son désespoir.
On retrouve le thème de l'égoïsme et de la survie entremêlés à différents niveaux (du personnel à la manipulation des populations). La critique de la caste politique est très présente (notamment sur les déviances possibles).

J'aurais aimé un peu plus de scènes sur Phalem, et aussi plus de détails techniques sur le fonctionnement du Pilier (j'ai un naturel curieux ^^) mais cela reste une lecture intéressante qui s'appuie sur des thèmes actuels (écologie, crise climatique).
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Je pensais, à la lecture du résumé, lire un roman écolo, engagé, peut-être une anticipation climatique.
Quelle ne fut pas ma déception de lire quasi intégralement des magouilles politiques !
L'intéret du livre se situe uniquement à ce niveau - et personnellement, la politique, ça me gonfle. Les personnages sont insipides et 9 fois sur 10, ce sont des pourris (sinon ce sont des victimes pathétiques). C'est manicheens et sans relief.
Pour couronner le tout, jusqu'à la dernière page j'ai été incapable de comprendre la structure de ce monde : il y a au moins deux planetes, d'accord. Mais sinon, impossible de me représenter Velastia, Minarque, Terarque... Ce sont des planetes, des continents, des pays ... ? Et qu'est ce que "L'Effondrement" dont les protagonistes parlent ? le nom suppose que quelque chose s'est cassé la gueule, mais à part ça .... ?
Bref, un roman qui ne tient pas du tout ses promesses, une lecture pénible et parfois obscure, et une histoire politique qui, pour ma part, ne m'a pas du tout accroché.
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Suite à une catastrophe, les réfugiés de la puissante super-nation Minarque affluent sur les côtés de sa rivale, Térarcque. La crise politique qui s'en suit est doublée d'un changement des rapports de forces et une lutte d'influence autour d'un point vital: l'apport d'eau potable.
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À la lecture de la quatrième de couverture, je m'attendais à un récit plus centré sur la crise climatique et la disparition des abeilles. L'histoire se révèle plutôt axée sur les manoeuvres politiques, alimentées par ces éléments naturels. Petit bémol donc, mais qui n'enlève rien à la qualité du récit, bien ficelé et crédible. L'ellipse finale est un peu frustrante, mais laisse bien deviner le devenir des personnages principaux. le fond climatique et la crise des réfugiés dans cette société futuriste font douloureusement écho à notre présent.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Cest toujours une déchirure, et c'est toujours un risque. Mais au-delà de la peur, ne vaut-il pas mieux mourir en cherchant un ailleurs meilleur qu'en restant avec la certitude d'une vie amère et d'agonie? Ce qui fait tenir, c'est l'espoir de revenir sur ses terres. C'est retrouver les rues dans lesquelles on a grandi, la cuisine de ses aïeuils, les paysages dont on est tombé amoureux. Migrer, c'est garder l'espoir de mieux revenir, et avoir fait croire à tout Térarque que les migrants venaient pour rester et profiter n'est qu'un mensonge ridicule. Personne ne souhaite être étranger toute une vie.
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On est prêt à mettre sa vie dans la balance quand un désir fou et improbable de révolution, de changement, de liberté devient plus fort que l’attente d’une fin, d’une prison ou d’une mort, qui, même lointaine, est une certitude.
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Migrer, c’est garder l’espoir de mieux revenir, et avoir fait croire à tout Térarque que les migrants venaient pour rester et profiter n’est qu’un mensonge ridicule. Personne ne souhaite être étranger toute une vie.
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